Du 1er avril 2019 au 31 mars 2020, donc, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 5,1 milliards d'euros (contre 4,5 l'année précédente) pour un bénéfice net de... 2,8 milliards d'euros (pour "seulement" 939,7 millions d'euros en 2018/2019). Une proportion monstrueuse, même anormale si l'on ne connait pas l'astuce qui permet un score aussi faramineux : une optimisation fiscale aux petits oignons, notamment réalisée grâce à sa filiale suisse et un malin transfert d'actifs. Même en bénéfice opérationnel, EA explose tout avec 1,3 milliards d'euros - soit une progression de 382 millions d'euros - prouvant bien qu'avec ou sans optimisation, les jeux de la société ont rapporté beaucoup, beaucoup d'argent.

Ces titres, nous les connaissons bien : il y a FIFA 20 et ses 25 millions de ventes ou Star Wars Jedi Fallen Order avec 10 millions de preneurs, sans compter le musclé Madden NFL 20 et l'indétrônable Les Sims 4, qui n'a jamais été aussi joué que cette dernière année. Mais surtout, en dehors des ventes de jeux vidéo, il y a tous ces systèmes internes ultra-fructueux comme les microtransactions, les abonnements ou les DLC qui ont rapporté pas moins de 2,5 milliards d'euros : c'est titanesque, oui, et visiblement pas prêt de s'arrêter puisqu'Electronic Arts compte bien persévérer.
D'ici mars 2021, l'organisation prévoit effectivement de sortir encore huit jeux non annoncés dont un remaster HD et, possiblement, le fameux Star Wars Maverick déjà aperçu il y a plusieurs mois. D'ailleurs, il y a fort à parier que certains d'entre eux seront présentés lors de l'EA Play Live, le show digital prévu en juin récemment confirmé. Des pronostics ?