Kingdom Come Deliverance 2 est donc la suite directe du premier Kingdom Come, tant au niveau de son scénario que dans sa structure, son gameplay et son approche. Si vous faites partie des 8 millions de joueurs qui ont acheté le jeu en 2018, vous allez débarquer ici en terrain connu. Pour les autres dont la curiosité, voire même la hype, a été éveillée suite à la belle campagne marketing du titre, il faut savoir où vous mettez les pieds, car à l'image du premier épisode, Kingdom Come Deliverance 2 n'est pas un jeu qui plaira à tout le monde, et c'est même le credo des développeurs de Warhorse : s'affranchir des codes habituels des jeux vidéo modernes et grand public, afin de proposer un RPG avec un game design tranché, assumé même, où l'intérêt réside dans l'immersion totale du joueur avec un réel souci de réalisme moyenâgeux qui n'a presque aucun égal aujourd'hui. Bien sûr, certains parleront de Mount & Blade et de Chivalery Medieval Warfare, mais Kingdom Come 2 va encore plus loin dans sa proposition. Parce qu'il y a un autre paramètre aussi à prendre en compte avec Kingdom Come Deliverance 2, c'est la richesse de son récit. Ça jacte tout le temps, longtemps, très longtemps et ce n'est pas un hasard si le studio a récemment communiqué sur la taille de son script : plus de 1.7 million de mots, soit l'équivalent d'un roman de 8500 pages. Forcément, quand on voit qu'on peut parler à quasiment tous les PNJ et que certains ont des histoires à rallonge à vous raconter, soit pour le plaisir, soit pour déclencher des quêtes secondaires, on se rend compte du travail titanesque abattu par Warhorse Studio. Sans dec, à part Larian Studio et son Baldur's Gate 3 et Rockstar Games et ses différents jeux, je ne vois aucun autre jeu être aussi bavard. Et ce qui est fou, c'est que Kingdom Come 2 a été doublé dans plusieurs langues, dont le français. Celle-ci a d'ailleurs fait l'objet de quelques remontrances sur les réseaux sociaux suite à certains extraits, mais on y reviendra dans la partie défaut du jeu.
Bref, niveau récit, niveau blablatage, chez Warhorse Studios, on ne fait pas les choses à moitié, et c'est là que vous allez comprendre que dans ce jeu, les quêtes annexes sont aussi intéressantes et aussi bien travaillées que les missions principales. La raison pour laquelle j'ai mis plus de 160h pour finir le jeu. Parce que je ne vais pas vous le cacher, mais j'ai passé mes 50 premières heures de jeu à faire essentiellement des sidequests tellement j'étais galvanisé par la qualité d'écriture des quêtes secondaires. Mais on y reviendra à la qualité de son quest design dans un second temps, car il faut déjà qu'on mette un peu de contexte pour les nouveaux qui débarquent et qui n'ont pas connu le premier Kingdom Come. D'ailleurs, à ces gens-là, sachez que Kindom Come Deliverance 2 n'est pas Skyrim et si vous vous attendez à un ersatz du RPG de Bethesda, vous faites complètement fausse route.
'HENRY, LE FIL DU FORGERON EST VENU ME CHERCHER'
L'histoire de Kingdom Come 2 reprend un peu après les événements du premier épisode et c'est à nouveau dans les bottes de Henry de Skalice qu'on va se retrouver à nouveau. Au service du jeune seigneur Hans Capon de Pirkstein en tant que page, Henry va avoir deux missions dans le jeu : remettre une lettre de la plus haute importance pour éviter qu'une guerre n'éclate entre deux rois, mais aussi venger la mort de ses deux parents tués dans le premier épisode. On est donc à nouveau plongé dans le Royaume de Bohême en 1403 et pour les gens qui ne sont pas familiers avec l'histoire, ou même la géographie, la Bohême est une région qui correspond aujourd'hui à la République Tchèque, ou Tchèquie, qui était autrefois l'un des nombreux royaumes composant le vaste Saint Empire Romain Germanique. Le tout fut aspiré par l'Empire d'Autriche en 1806, pour ensuite devenir la Tchécoslovaquie à la fin de la Première Guerre Mondiale et la suite, on la connaît... Du moins je l'espère, sinon ressortez vos livres d'histoire-géo, ou allez donc faire un tour sur Wikipédia. Bref, tout ça pour vous dire que comme le premier épisode, Kingdom Come 2 se distingue par la véracité de son histoire, puisque chaque personnage, chaque ville, chaque village et même chaque lieu-dit existent ou ont autrefois existé. Etant donné que le studio Warhorse est situé à Prague, c'est l'histoire de son pays qu'il raconte, et forcément ça aide. Le jeu se veut d'ailleurs tellement réaliste qu'il existe un codex dans les options qui est extrêmement détaillé et très intéressant, et qui permet d'en savoir un peu plus sur l'historique de chaque lieu découvert.
'ÇA VOULAIT DIRE ON EST HEUREUX'
Pour les passionnés d'Histoire avec un grand H, Kingdom Come 2 est sans doute ce qui se fait de mieux dans le jeu vidéo, n'ayons pas peur de mots. A l'image de ce qui a été fait avec le premier épisode, les développeurs ont fait appel à des spécialistes que ce soit en Histoire médiévale pour que tout soit le plus fidèle possible vis-à-vis de l'époque, mais aussi des lieux, comme un véritable devoir de mémoire de leur pays, c'est assez dingue. Il y a d'ailleurs une attention quasi maladive portée aux détails, à la cohérence de son univers, avec un level design ultra bossé, des bâtisses installées avec une logique implacable et surtout des PNJ qui vivent leur vie de façon crédible. Les personnages dans le jeu possèdent chacun une véritable boucle de vie conséquente. Ils travaillent, vaquent à leurs occupations, et il suffit de les suivre pour constater que ce n'est pas que du bullshit marketing. Alors certes, on est encore loin du niveau de Red Dead Redemption 2 qui proposait des boucles de vie ahurissantes pour chacun de ses PNJ, mais Kingdom Come 2 fait quand même mille fois mieux que n'importe quel AAA classique aujourd'hui. Mieux, les PNJ réagissent en plus à la présence de Henry selon sa tenue, ses actes et même son état de santé, ce qui peut conduire à des réflexions balancées à sa figure sans que notre bougre n'ait rien demandé. Et comme Kingdom Come 2 se veut un RPG jusqu'au-boutiste, tout est fait pour que le joueur traite son personnage comme dans la vraie vie. Si jamais Henry est sale, il faudra qu'il fasse sa toilette, soit dans une des nombreuses bassines qu'on peut trouver un peu partout dans les villages, soit en allant plonger dans les lacs et autres étangs. Un peu plus tard dans l'aventure, on peut carrément allez prendre un bain, avec service de jeunes demoiselles qui peuvent en plus panser les plaies et satisfaire aussi quelques pulsions sexuels si le courant passe, et surtout si votre porte-monnaie vous le permet. Pour les gens qui espèrent voir des scènes de fornication, rien de tout ça, juste quelques sons et bruitages pour mimer le plaisir charnel et de temps à autres, il sera possible de voir des jeunes femmes totalement dénudées, mais rien de plus frivole.
Même le cycle jour/nuit a un impact sur le jeu, notamment l'ambiance qui change du tout au tout, pour laisser place à la garde qui veille à la sécurité des lieux, torche à la main pour s'éclairer dans la pénombre souvent totale. D'ailleurs, vous serez repris par les soldats si jamais vous vous vous promenez en pleine nuit sans une torche allumée, parce que vous serez suspecté de tenter un cambriolage. La nuit, certaines missions ne sont plus accessibles, ou d'autres à l'inverse se débloquent, parce que les villageois et autres travailleurs sont allés se coucher, tandis que les brigands sortent pour préparer leurs méfaits. D'ailleurs, si vous suivez un PNJ la nuit, vous les verrez prendre le soin de se changer avant de se glisser dans leur lit, et parfois de parler dans leur sommeil si jamais on avait envie d'aller les espionner. Autrement, sorti des villages, des forteresses ou des cités comme Kuttenberg, vous ne verrez plus rien la nuit en pleine campagne. A moins d'être éclairé par la pleine lune qui laissera sa lumière perforer les arbres dans une ambiance visuelle exceptionnelle, bercé par les sons atmosphériques, ou l'excellente bande-son aux sonorités médiévales. C'est assez grisant.
L'AUSTÉRITÉ POUR MIEUX FILTRER
Puisque Warhorse Studios a pris l'angle du jeu sans concession, sachez qu'en cas de blessure, Henry devra penser à se soigner avec des pansements pour arrêter les saignements, pour ensuite boire des concoctions et faire remonter sa jauge de vie. Il faudra gérer aussi la notion de faim pour garder notre Henry en pleine forme, sous peine de voir ses fonctions diminuer, notamment la jauge d'endurance, élément ô combien crucial dans le gameplay du jeu. Attention, car trop manger diminuera votre endurance, sachant qu'il faudra garder un œil à votre garde-manger, puisque les denrées sont périssables. Si vous ne faites pas attention et que vous avalez un aliment dont la date de péremption est passé, alors vous allez être empoisonné, et si vous ne trouvez pas l'antidote qu'il faut, c'est la mort par empoisonnement qui vous attend.
Pour en revenir à la jauge d'endurance, sachez qu'il s'agit de la colonne vertébrale du jeu. C'est elle qui régit les mouvements et les actions de Henry, que ce soit lors des sprints ou les combats. Mais vous verrez que boire des potions pour se revigorer, ce n'est pas aussi simple, du moins, pas au début de l'aventure, où vous êtes sans le moindre sou et le jeu vous force à préparer vos propres boissons pour retrouver force et santé. Il y a des établis d'alchimie à trouver un peu partout dans le map, ou plutôt dans les maps, mais on y revient dans quelques instants... Parce que oui, préparer une potion nécessite déjà un certain savoir-faire à acquérir via des livres de recettes à dénicher, à apprendre dans la foulée et à maîtriser pour ne pas se planter. Il ne suffit pas de jeter les ingrédients n'importe comment pour se préparer une potion, il y a des règles à respecter. Le dosage pour commencer, la durée d'ébullition du chaudron, le besoin de distiller ou pas, rien n'est laissé au hasard et si jamais vous ne suivez pas les instructions à la lettre, soit la potion ne sera pas la bonne, soit son efficacité sera réduite. Sauf qu'il y a un détail que je ne vous ai pas encore donné, les ingrédients, il faut aussi les trouver dans l'open world. Des plantes à aller ramasser dans des lieux précis, rarement indiqués avec précision.
D'ailleurs, sur les éléments qui peuvent heurter la sensibilité des joueurs, ceux-là même qui aiment faire la loi dans un jeu, qui aiment courir partout, tout détruite et foutre le dawa dans une ville ou même un lieu-dit, sachez que Kingdom Come Deliverance 2 ne vous le permettra pas. Déjà parce que c'est un RPG qui est volontairement lent, lourd à prendre en main et qui affiche de nombreux interdits. Une sorte de filtre naturel qui permet au jeu de faire fuir une certaine typologie de joueurs et de permettre aux plus méritants de comprendre un game design pensé pour les plus téméraires. En effet, dans Kingdom Come 2, il faut savoir que vous ne serez pas libre de circuler comme bon vous semble, puisque certains lieux, ou certaines pièces sont interdites au premier venu. Bien sûr, si jamais vous pénétrez un lieu où vous n'avez pas été invité, l'indicateur de comportement, qui est représenté par un lièvre, vous dira que vous n'êtes pas le bienvenu. Si l'on vous voit, on vous demandera de quitter les lieux et vous n'aurez que quelques secondes pour le faire, auquel cas, vous serez signalé aux gardes, qui viendront vous arrêter. Comme dans le premier épisode, vous aurez plusieurs manières de vous en sortir : soit en essayant de convaincre le garde, soit en acceptant la sanction, soit en payant l'amande, soit en fuyant, soit en choisissant la voie du combat. Etant donné que Kingdom Come 2 est tout sauf un jeu d'action et vu que son système de combat est toujours aussi hard à prendre en main, tout est fait pour ne jamais tenter la violence, du moins dans les 10/15 premières heures de jeu. Par contre, mieux vaut éviter les châtiments corporels, car ils ont des conséquences sur votre étant de santé, votre réputation et peuvent même aboutir à l'exécution publique. Après, vous risquez de mourir à de nombreuses reprises dans le jeu, mais ce que les développeurs ne vous disent pas, c'est que le système de sauvegarde est toujours le même que le premier épisode. Les sauvegardes auto sont rares, placées à des moments clefs de l'avancée et pour sauvegarder sa partie manuellement, il faut toujours boire du Schnaps qu'il faudra acheter à un marchand, ou voler sur un établi. Il y a quand même une astuce qui permet de contourner cela : il suffit de choisir l'option 'Sauvegarder et revenir au menu' et de relancer la partie aussi sec. C'est gratos, illimitée et ça arrange bien des choses, vous verrez.
VERY ROLE PLAY
Kingdom Come Deliverance 2 est un jeu intransigeant, qui ne fait aucun cadeau et cette rigueur maladive est appliquée partout, au point d'être capable de faire fuir une partie des joueurs. Forger une arme ou des fers à cheval demande autant d'implication et beaucoup de temps. Ça demande déjà de trouver de trouver les matières premières, de se rendre chez un forgeron, de travailler la chauffe, de frapper correctement la lame, de façon homogène et avec une certaine force, sous peine de devoir recommencer. Ça prend du temps et c'est au début du jeu un passage obligatoire, qui peut vite rendre les choses pénibles si on n'est pas prêt à cet ultra-réalisme. Mais c'est cette radicalité qui rend le jeu unique en tous points, à l'heure où tout est mâché pour les joueurs, trop habitués à évoluer sur des rails, Kingdom Come 2 prend le contre-pied opposé. Mais si vous avez le courage de persévérer, de comprendre la vision des développeurs, c'est un plaisir unique qui va alors se déverrouiller. Personnellement, rarement un jeu m'aura autant fait bouillonner les 20 premières heures de jeu, mais il faut savoir que chacune de ces caractéristiques qui paraissent pénibles au départ s'améliorent avec le temps et l'expérience. Il y a d'ailleurs des points de compétences à attribuer dans le jeu pour que Henry gagne en rapidité, en puissance, en défense, en éloquence, en agilité, en furtivité, et bien sûr en endurance. A tel point qu'ensuite, on roule tellement sur le jeu qu'on a enfin compris que c'est dans la douleur qu'on éprouve un certain plaisir. C'est le même principe que les productions FromSoftware ou tous ces Souls-like qui obligent le joueur à se surpasser, à aller au-delà des obstacles qui paraissent insurmontables.
LE MÊME EN MIEUX ?
Si vous avez joué au premier Kingdom Come Deliverance, vous aurez sans doute remarqué que tout ce que j'ai évoqué jusqu'à maintenant était déjà présent en 2018 et s'il y a bien une chose qu'on aurait aimé voir évoluer, c'est le système de combat. Inspiré des vraies techniques martiales médiévales de l'époque selon les développeurs, le système de combat, qu'il soit à mains nues ou à l'épée, est resté peu ou prou le même. On est passé d'un réticule de 5 directions dans le premier épisode à 4, avec cette fois-ci des enchaînements à maîtriser et un coup de maître qui permet de faire de gros dégâts chez l'ennemi. Chaque attaque portée, chaque parade, même avec un bouclier, ou chaque esquive consomme de l'endurance et c'est ça qui va rendre les affrontement compliqués. L'objectif est d'essayer de percer la garde d'ennemi, de le frapper là où il s'attend le moins, sachant que selon s'il porte ou pas une arme, ça risque de compliquer les choses. Il y a toujours cette icône de bouclier vert qui est l'indicateur pour faire des blocs parfaits, sachant qu'on peut aussi contre-attaquer derrière grâce à l'ouverture offerte par ce perfect parry et cette icône bleue qui s'affiche à l'écran. Le système de combat vous empêche de maintenir le bouton de garde constamment appuyé, car ça épuise l'endurance, ce qui va forcer à jouer avec les esquives et les pas de côté. Mais les choses vont devenir problématiques lorsqu'il faut affronter plusieurs ennemis à la fois, aussi parce que le système de lock est une tannée absolue, et manque clairement de souplesse.
Si tirer avec un arc est toujours aussi hasardeux, l'arrivée du canon à main permet d'abattre des ennemis d'un seul coup, même ceux qui portent des armures. C'est assez efficace, mais étant donné que nous sommes au début des années 1400, il s'agit donc d'armes à feu extrêmement primitives, qui demandent un temps fou pour recharger, ce qui veut dire qu'en plein combat, le canon à main ne peut que servir qu'une seule fois. A vous de l'utiliser à bon escient. En fait, on se rend compte que le système fonctionne mieux en jouant clavier-souris, mais à la manette, c'est tout de suite moins probant. Ça va évidemment de pair avec cet esprit sans concession, mais à ce stade d'incohérence, ce n'est plus un parti-pris de game design, mais bien une connerie de développeur un peu têtu. Personnellement, il m'a fallu près de 30h pour maîtriser le système de combat, ce qui est gratifiant au bout du compte, mais assez problématique ludiquement parlant. Sérieusement, s'il y a bien un aspect que les développeurs auraient dû revoir ou assouplir, c'est bien le système de combat.
Même constat pour le crochetage des serrures qui est le même que dans le premier épisode, qui fonctionne assez bien avec le clavier et la souris, mais qui devient injouable à la manette. En gros, il faut trouver la zone où la boule devient jaune et garder la position, sachant qu'il faut ensuite tourner la verrou avec le stick gauche. Il existe plusieurs niveaux de difficulté et là aussi, vous allez vous arracher les cheveux. On ne comprend pas trop pourquoi les développeurs n'ont pas amélioré cet aspect alors que ça avait été pointé du doigt par les joueurs en 2018. Heureusement, crocheter des serrures n'est jamais obligatoire et il existe toujours d'autres solutions pour arriver à ses fins.
ORGANIQUE MONIQUE
Et c'est en cela que Kingdome Come 2 est brillant, grâce à la grande liberté qu'il offre au joueur dans sa manière d'aborder son aventure. Tout est fait pour ne jamais rien lui imposer, que ce soit les missions principales ou les quêtes annexes. Tout peut être fait dans l'ordre qu'on veut, avec le minimum d'indications pour ne jamais ruiner l'immersion. Si vous êtes un joueur biberonné aux jeux Ubisoft avec ses icônes qui vous guident par la main, vous risquez de transpirer du sang avec Kingdom Come 2, où certains points d'intérêt sont carrément introuvables au polygone près. C'est un peu abusé par moments et même paraître pour un défaut, mais c'est l'exploration qui est gratifiée ici, avec ce sens de l'observation et de l'écoute qui sont demandés au joueur. Le jeu jacte en permanence, au point où l'on a envie de zapper les dialogues, mais c'est le meilleur moyen pour passer à côté d'une info cruciale qui aurait pu vous faire gagner plus de temps dans une mission. La progression du jeu et de la découverte de l'open world se font de manière organique, avec des éléments aléatoires super bien pensés, qui nous ont rappelé les meilleurs moments de Red Dead Redemption 2. Les nombreuses possibilités d'interactions lors des dialogues permet au jeu de se hisser parmi les RPG les plus profonds du jeu vidéo, d'autant que les choix ont de réelles conséquences sur le reste de l'aventure.