ll faudra encore patienter. Initialement pressenti pour une sortie à l'automne 2025, Grand Theft Auto VI glisse officiellement au 26 mai 2026. Une annonce qui a secoué la sphère vidéoludique ce vendredi, provoquant un mélange d’attente frustrée et de résignation parmi les joueurs. Take-Two Interactive, maison-mère de Rockstar Games, n’a pas tardé à prendre la parole pour désamorcer les tensions et justifier ce délai. Et comme souvent dans ce genre de dossier, la bourse n’a pas attendu pour réagir. À peine l’annonce du report tombée, l’action de Take-Two a plongé de près de 5% en séance, preuve que même les marchés - pourtant habitués aux soubresauts de l’industrie - n’ont pas apprécié le timing. Dans un communiqué publié dans la foulée de l'annonce, Strauss Zelnick, PDG de Take-Two, s’est voulu rassurant tout en réaffirmant la ligne de conduite de l’éditeur : "Nous soutenons pleinement Rockstar Games dans sa volonté de prendre le temps nécessaire pour réaliser pleinement leur vision créative de GTA 6." Une manière élégante de dire que le studio entend bien livrer une œuvre à la hauteur des attentes démesurées que suscite chaque nouveau GTA.
Car il ne s’agit pas d’un simple report logistique. GTA 6 est un colosse en devenir, sans doute l’un des projets les plus ambitieux de ces dix dernières années dans l’industrie. Et comme le laisse entendre Zelnick, "un blockbuster révolutionnaire" ne se fabrique pas à la chaîne. Si le PDG reconnaît la frustration que peut engendrer ce recul, il reste inflexible sur un point : la quête d’excellence passe avant tout. Take-Two anticipe néanmoins un avenir radieux, car malgré le glissement de calendrier, l’éditeur prévoit une augmentation significative et continue de ses résultats financiers pour les exercices 2026 et 2027, tablant sur des "niveaux records de réservations nettes".
Ce n’est pas la première fois que Rockstar temporise. GTA 5 avait déjà connu son lot de reports avant de devenir un phénomène culturel mondial. La recette semble donc bien rodée : prendre le temps qu’il faut, quitte à froisser les plus impatients, pour s’assurer d’un lancement retentissant. L’attente sera longue, un an encore, mais si le studio respecte ses standards, ce sera probablement le prix à payer pour un jeu qui pourrait, une fois de plus, redéfinir le paysage vidéoludique.