La campagne solo s’annonce comme un film de guerre interactif : rythmée, écrite pour impressionner, avec des scènes scriptées à couper le souffle et un ton plus dramatique que jamais. Mais Battlefield ne serait pas Battlefield sans son multijoueur, et cette sixième itération envoie du très lourd. Le système de classes emblématique — Assaut, Éclaireur, Soutien, Ingénieur — est de retour, remanié pour encourager la complémentarité tactique, avec gadgets uniques, armes signature et spécialisations. Battlefield 6 introduit également un nouveau système de mouvement dit "kinesthésique", qui fluidifie les déplacements, et propose des actions tactiques inédites comme "Drag & Revive", qui permet de traîner un coéquipier blessé à couvert avant de le réanimer, ou encore la possibilité de fixer ses armes sur les surfaces pour gagner en stabilité.
Côté cartes, les joueurs voyageront des rues de New York aux dunes d’Égypte, en passant par Gibraltar. Chaque carte est pensée pour offrir plusieurs zones de combat adaptées aux différents modes de jeu. Les classiques modes 'Conquête', 'Ruée' et 'Percée' feront leur retour, accompagnés de modes plus nerveux comme 'Match à mort', 'Domination' ou 'Roi de la colline'. Une nouveauté s’invite au programme : 'Crescendo', un mode où deux équipes s’affrontent pour capturer des points de contrôle dans une montée en tension constante, promettant des retournements de situation spectaculaires.
Mais l’autre grande promesse, c’est Portal, la boîte à outils des créateurs. Plus accessible, plus puissant, le système permet de concevoir des expériences personnalisées : un mode sandbox boosté aux stéroïdes, pour ceux qui veulent réécrire les règles du champ de bataille. Battlefield Studios affirme que Portal est désormais au cœur de l’écosystème du jeu, et qu’il bénéficiera d’un support massif sur le long terme, avec ajout de cartes, armes et fonctionnalités régulières.
Enfin, pour ceux qui veulent tâter la bête avant l’heure, la plus grande bêta ouverte de l’histoire de la franchise aura lieu du 9 au 10 août, puis du 14 au 17, avec un accès anticipé dès le 7 pour les curieux qui suivent les bons streamers.
En clair, Battlefield 6 se pose comme une réponse directe aux déceptions passées (coucou Battlefield 2042), et tente un retour aux sources sans renier l’avenir. Le jeu coche toutes les cases du blockbuster militaire : moteur de destruction poussé, gameplay tactique, maps mondiales, ambition scénaristique, outils communautaires puissants. Reste à voir si, manette en main, la promesse tiendra. On n'a pas pu y jouer, on est parti en vacances malgré l'invitation d'Electronic Arts, mais ce n'est que partie remise.