Vous l'aurez certainement deviné, lors de ce test nous allons nous concentrer sur le portage PC en lui-même et non sur les qualités et défauts intrinsèques aux deux épisodes d'Uncharted qui composent cette collection. Uncharted 4 : A Thief's End est sorti en 2016, Uncharted : The Lost Legacy en 2017, la Legacy of Thieves Collection existe sur PS5 depuis janvier dernier, et vous pouvez retrouver sur notre site les trois tests correspondants. Mais si l'on devait résumer la franchise Uncharted en quelques mots, "aventure palpitante, écriture de qualité et graphismes de haute volée" pourrait constituer un bon résumé. Il est d'ailleurs assez frappant de constater que six ans après la sortie de A Thief's End, les visages et paysages générés par le moteur du jeu arrivent encore à nous impressionner. Il faut dire qu'ils sont plus beaux que jamais, grâce à la puissance décomplexée des PC modernes et les options visuelles qui vont bien. Ainsi, le jeu nous laisse libre de choisir la résolution que l'on souhaite, y compris la sacro-sainte 4K ou un ratio très allongé si l'on possède un écran ultrawide. Naturellement toute limite de framerate est levée, ce qui permet par exemple de profiter du fameux combo 4k + 60fps dont nous regrettions l'absence sur PS5. Il est même possible d'atteindre des valeurs plus élevées avec les PC les plus puissants, ou à l'aide du FSR 2 d'AMD et du DLSS de NVIDIA si besoin. Les deux algorithmes de supersampling sont en effet supportés, et il est très facile de vérifier leur effet car ce portage intègre directement un compteur d'images par seconde, que l'on peut activer et désactiver à loisir. Étant donné que même certaines exclusivités PC ne proposent pas un tel raffinement, c'est un signé indéniable de qualité. Au passage, notons que les deux jeux supportent la fonctionnalité NVIDIA HIGHLIGHTS qui, si on le souhaite, capture automatiquement en vidéo les meilleurs moments du jeu.
C'EST BIEN LA SUPERIOR VERSION
Le paramétrage avancé propose quant à lui de régler la qualité des textures, des modèles, des ombres, des reflets, de l'occlusion ambiante et du filtrage anisotrope. Notre conseil : ne vous posez pas de questions, et mettez tout à fond ! Le jeu est suffisamment bien optimisé pour tourner correctement sur la plupart des configurations actuelles. Et si jamais votre PC est un peu à la traîne, vous le saurez rapidement car un petit graphique représentant l'occupation de la mémoire vidéo est mis à jour en temps réel en fonction des options choisies. Un autre raffinement inattendu se situe dans les paramètres audio, puisqu'il est possible de régler les "azimuts des enceintes", c'est à dire l'angle qui les sépare. En jeu, manette et couple clavier/souris sont indifféremment supportés. Le passage d'un système à l'autre se fait instantanément dès que l'on presse une touche ou un bouton, et les éventuelles icônes affichées à ce moment là à l'écran sont alors mises à jour immédiatement. Au passage, signalons qu'il est possible d'utiliser la DualSense et ses gâchettes adaptatives. Cette version PC coche donc toutes les bonnes cases et prouve une fois de plus que Sony ne traite vraiment pas ces portages par dessus la jambe. En revanche, la PS5 garde encore l'avantage en ce qui concerne les temps de chargement, qui sont de retour sur cette Collection PC. Le premier lancement est même l'occasion d'une opération de compilation des shaders longue de plusieurs minutes. Au moins, contrairement à la version PC de Horizon Zero Dawn par exemple, un message nous informe de cette opération et il reste possible de se balader dans les différents menus en attendant. Et après tout, ces quelques minutes d'attente ne représentent pas grand-chose face à la grosse vingtaine d'heures qu'il vous faudra pour venir à bout des deux aventures !