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Test également disponible sur : PS5

Test Ghost of Yotei : on a fini le jeu et la magie opère toujours autant !

Test Ghost of Yotei : on a fini le jeu et la magie opère toujours autant !
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La Note
17 20

Il est donc l’heure de répondre à cette question fatidique : Ghost of Yotei est-il une vraie suite ou un Ghost of Tsushima 1.5 ? Après plus de 60 heures passées sur les terres d’Hokkaido, entre missions principales, quêtes annexes et exploration à perte de vue, la réponse n’est pas simple. Parce que Sucker Punch joue sur deux tableaux : le conservatisme technique et l’audace artistique. Commençons par les points qui fâchent. Graphiquement, Ghost of Yotei reste assez proche de son prédécesseur. Le moteur est le même, beaucoup d’assets sont recyclés, et même sur PS5, on attendait un peu plus de « wow effect ». Comparé à Assassin’s Creed Shadows, qui impressionne par sa fidélité visuelle et son moteur Anvil, Yotei paraîtra parfois en demi-teinte. L’IA, elle, n’a quasiment pas évolué depuis Tsushima : des gardes qui ignorent les alliés agonisants ou qui semblent figés, tandis que les archers, eux, visent avec une précision chirurgicale. La caméra, parfois trop collée à Atsu, rend certaines phases d’action ou d’infiltration frustrantes, et le lock reste aux abonnés absents. Bref, côté technique, Sucker Punch n’a pas pris de risques. Mais dès qu’on s’aventure dans le monde, toutes ces petites imperfections s’effacent. Ghost of Yotei brille là où Tsushima touchait déjà juste : la direction artistique. Hokkaido est un écrin de beauté, un Japon idéalisé où chaque couleur, chaque arbre, chaque flocon de neige semble peint à la main. Les montagnes, les forêts, les étendues enneigées et les vallées orangées rivalisent de poésie et créent un univers immersif que peu de jeux peuvent égaler. La mise en scène a gagné en sophistication : des plans resserrés aux effets « drone », en passant par le cinémascope ponctuel, chaque moment narratif ou combat majeur bénéficie d’une dramaturgie renforcée. Le résultat est spectaculaire, parfois contemplatif, toujours immersif.


Le gameplay, quant à lui, reste familier mais efficace. Les combats conservent la fluidité et la brutalité de Tsushima, avec un système de postures et de contre-attaques qui fonctionne toujours aussi bien. Les nouveautés – la présence du loup apprivoisé, la forge simplifiée, les camps, les interactions avec la nature et le vent – apportent de la profondeur et diversifient l’expérience sans la rendre complexe ou inaccessible. Atsu peut cuisiner, jouer du Shamisen, interagir avec les NPC et même installer un campement sur son cheval : autant de petites touches qui renforcent l’immersion et donnent vie au monde. Les quêtes secondaires ont été repensées pour être plus naturelles, mieux intégrées dans l’open world, et certaines sont vraiment mémorables, à la fois par leur narration et leur mise en scène. L’histoire, elle aussi, tient ses promesses. Si le pitch de vengeance peut paraître classique, Sucker Punch le met en scène avec une brutalité et une sensibilité qui touchent directement le joueur. Atsu, enfant traumatisée devenue guerrière implacable, incarne une héroïne crédible et captivante, capable de rivaliser avec Jin Sakai malgré le poids de l’héritage du précédent jeu. Le récit explore également des cultures rarement représentées dans les jeux vidéo, comme les Aïnous, et n’hésite pas à surprendre avec des rebondissements et des moments de violence forte, toujours bien mis en scène. Et puis il y a ce lien à la nature, cette sensation unique que seul Ghost of Yotei offre : le vent qui guide subtilement votre chemin, la flore qui réagit à votre passage, la faune qui peut devenir un allié ou un obstacle. Chaque déplacement dans l’open world est pensé pour émerveiller et surprendre, et Sucker Punch a réussi à créer ce sentiment de liberté et d’émerveillement qui faisait déjà la force de Tsushima, mais en le poussant encore plus loin.


Bien sûr, le jeu n’est pas parfait : certaines mécaniques sont réchauffées, la grimpette reste archaïque, l’infiltration peut frustrer, et techniquement, on sent que le moteur a ses limites. Mais Ghost of Yotei compense largement ces défauts par son univers, sa narration, son atmosphère et cette sensation rare de se perdre dans un Japon féodal rêvé, poétique et violent à la fois. En résumé, Ghost of Yotei n’est pas une révolution, ni un saut technique vertigineux. C’est une suite respectueuse, parfois conservative, mais qui parvient à sublimer l’expérience originale grâce à sa direction artistique, son immersion et sa narration. C’est un jeu qui se contemple autant qu’il se joue, qui émerveille, qui fait vibrer et qui, surtout, nous rappelle pourquoi on aime le Japon féodal virtuel : pour ses paysages, son ambiance, et ces moments inoubliables où l’on se sent vraiment acteur d’une histoire.


Les plus
  • La direction artistique est toujours aussi magique
  • Un vrai glow up en termes de mise en scène
  • Une construction plus organique et moins répétitive de l’open world
  • Système de combat toujours aussi fluide et impitoyable
  • La qualité des quêtes secondaires
  • L’histoire d’Atsu qui captive du début à la fin
  • Bel équilibre entre challenge et mainstream
  • Un doublage japonais tout simplement sublime
  • Une bande-son envoûtante
  • Des paysages à couper le souffle
  • L’intro, elle tabasse !
Les moins
  • Graphiquement, je m’attendais à mieux
  • L’IA en infiltration est toujours aussi douteuse
  • Toujours pas de lock dans les combats
  • Caméra parfois trop resserrée
  • Grimpette qui n’a pas été améliorée, toujours aussi archaïque
  • Il y a pas mal de redites quand même
  • La VF des perso secondaires est décevante


Le Test
Nous y sommes. Cinq ans après l’inoubliable Ghost of Tsushima, le studio américain Sucker Punch a remis le couvert et nous livre une suite que beaucoup de joueurs PlayStation attendaient avec impatience. Il faut dire que le jeu a marqué l’année 2020 de son empreinte indélébile, puisque sorti en pleine crise COVID et qui nous a permis de fouler les terres du Japon féodal par substitution. Et puis son héros, Jin Sakai, a lui aussi marqué les esprits par ses actes et ses choix de vie, et on était tous pressé de le retrouver. Mais les développeurs ont prévu autre chose, une toute nouvelle histoire se déroulant 300 ans plus tard, celle d’Atsu, une fillette dont le destin familial tragique va la pousser à se venger près de 16 ans plus tard. Sa famille a en effet été massacrée sous ses yeux par un groupe de mercenaires sans pitié, les Yotei Six, puis laissée pour morte au pied d’un arbre en feu. Mais une louve blessée, c’est une louve enragée, et Atsu n’a qu’une chose en tête désormais, les retrouver et les décapiter one by one. Et c’est exactement ce que j’ai fait pendant plus d’un mois. J’ai passé plus de 60h sur le jeu pour à la fois terminer l’histoire principale et retourner l’open world. Je n'ai pas tout collecté, mais je pense ne pas être loin du Platine. Du coup, Astu est-elle aussi respectable que Jin Sakai ? Ghost of Yotei est-il une vraie suite à Ghost of Tsushima, ou juste une version 1.5 ? Je vous dis tout dans mon test complet, avec en prime mes images de gameplay en 4K qui vont vous faire voyager !



Une jeune femme qui part se venger de la mort de ses parents tués par un groupe de mercenaires tous masqués et présentés avec style et drama comme dans un bon vieux western, évidemment que le pitch de Ghost of Yotei ressemble trait pour trait à celui d’Assassin’s Creed Shadows, sorti en mars dernier. D’ailleurs, maintenant que j’ai fini les deux, je peux vous affirmer que les similitudes entre les deux jeux sont énormes, aussi bien scénaristiques que dans certains choix de game design. C’est à croire qu’il y avait une taupe dans chaque équipe de développement. Mais bon, ce genre de coïncidence arrive souvent, même au cinéma, où parfois deux films, avec la même histoire, sortent en même temps. Je me souviens des deux remakes de la Guerre des Boutons et du biopic d’Yves Saint Laurent par exemple. Ce sont des choses qui arrivent et ça ne veut pas dire qu’il y en a un qui a copié sur l’autre. De toutes les façons, on le sait, Ghost of Tsushima est un jeu qui a été bâti sur les fondations d’Assassin’s Creed. Pendant longtemps, on a dit que Ghost of Tsushima était le Assassin’s Creed au Japon qu’Ubisoft refusait de sortir.

Ghost of Yotei

JAPAN ICHIBAN

Mais nous sommes en 2025 et Ubisoft a sorti son Assassin’s Creed au Japon et polémiques sur le wokisme mises à part, le titre avait de bons arguments à faire valoir. Notamment sa plastique, c’est-à-dire ses graphismes et le traitement visuel de son open world. D’ailleurs, autant le dire fissa, casser le suspense d’emblée : oui Assassin’s Creed Shadows est plus beau que Ghost of Yotei, il ne fait pas l’ombre d’un doute. Le moteur Anvil que Ubisoft a utilisé est supérieur en tous points face à celui de Sucker Punch, qui a d’ailleurs repris énormément d’assets de Ghost of Tsushima pour façonner Ghost of Yotei. Et en vrai, si on regarde Ghost of Yotei de près, on constate même qu’il n’y a pas beaucoup d’évolutions graphiques entre les deux. C’est le même moteur, les mêmes animations, beaucoup d’assets qui ont été réutilisés et c’est vrai qu’en passant sur PS5, je m’attendais à plus impressionnant.

Ghost of Yotei


Toutefois, Ghost of Yotei a quelque chose en plus qui arrive à compenser, voire même à dépasser Assassin’s Creed Shadows, c’est sa direction artistique, encore plus folle que celle de Ghost of Tsushima. Sucker Punch n’a pas lésiné sur les moyens, et a même poussé les potards à fond pour nous transporter dans un monde idéalisé, celui du Japon d’antan qui fait rêver, quitte peut-être à mettre de côté certaines lois de la nature. Parce que des érables avec des feuilles orangées dans les montagnes enneigées alors qu’il y a le blizzard ou qu’il fait moins 10 dehors, ça n’existe évidemment pas. Sucker Punch le sait parfaitement, mais l’idée derrière ça, c’est de proposer des paysages qui détonnent, avec des choix de couleurs marqués, puissants. Et ça fonctionne. On s’en tape du côté accurate, réaliste. Chose que certains n’ont pas pardonné à Ubisoft et Assassin’s Creed Shadows quand ils ont découvert que les pastèques étaient récoltées au moment de la floraison des cerisiers dans le jeu. Un drama débile, inutile et qui prouve encore plus aujourd’hui que le but était de faire du mal au jeu, juste par haine d’Ubisoft. C’était ridicule.

Ghost of Yotei


DA > GRAPHISMES ?

Mais revenons à nos moutons et à cette DA de Ghost of Yotei complètement folle, qui va évidemment nous faire voyager sur cette île d’Hokkaido, celle la plus au nord du Japon et qui sert donc de théâtre de guerre pour l’histoire d’Astu. En plaçant le récit au pied du Mont Yotei, le studio Sucker Punch insuffle un côté encore plus majestueux à son jeu. Si vous êtes du genre à vous balader dans les open world pour vous pendre des shots de voyages virtuels, vous allez être servi, d’autant que les développeurs ont fait un effort de mise en scène considérable. Lors de certains passages, les plans ont été resserrés, tandis que d’autres vont prendre plus d’ampleur, et laisser la caméra s’éloigner et suivre l’action comme un drône qui aurait pris son sujet en filature. L’effet est sensationnel et les bandes noires qui s’ajoutent à l’écran ajoutent de la cinématographie à ces moments magiques, comme suspendu dans le temps. Cela dit, cet effet drone et rendu cinémascope est réservé à certaines régions de l’open world, les autres proposant une mise en scène plus classique. Pourquoi ? Incapable de vous dire. De toutes les façons, après toutes ces années à scruter ce qui a fonctionné sur les joueurs avec Ghost of Tsushima et ce qu’ils ont partagé sur les réseaux sociaux, Sucker Punch n’a pas lésiné sur de nouveaux détails pour nous immerger complètement dans ce Japon des années 1600. Atsu qui se met à caresser les hautes herbes quand elle marche, le cheval qui gagne en boost quand il galope au milieu des fleurs blanches.

Ghost of Yotei


AND THE WIND CRIES ATSU

Et puis, il y a cette toujours cette connexion à la nature qui est unique en son genre : le vent qui guide notre chemin de façon organique, la nature qui se plie avec les bourrasques et une map qui a été vidée de tout indicateur, tout est fait pour que le joueur puisse se perdre dans cet open world féérique. Comme dans Ghost of Tsushima, c’est au joueur de tracer son chemin, de lever le voile sur les points d’intérêt, de déclencher une mission secondaire après avoir croisé quelqu’un de façon fortuite, de lancer une quête principale ou d’entamer une mission secondaire, la plupart étant déployées sur plusieurs arcs narratifs. C’est d’ailleurs l’une des grandes forces de cette suite, un travail plus fin et plus intelligent dans la construction de l’open world pour que l’aventure ne soit pas trop redondante. Avec autant de lieux à découvrir, il est courant de s’écarter de la trajectoire principale, attiré par un piaillement particulier, une carriole abandonnée, une étrange colonne de fumée ou un personnage isolé. En termes de densité d’ailleurs, la map de Ghost of Yotei est assez similaire à celle de Ghost of Tsushima. Encore plus que ce dernier, chaque élément secondaire dans Yotei est pensé avec plus d’intelligence, donnant envie de terminer le jeu à 100%, même pour ceux qui ne sont pas complétistes.

Ghost of Yotei


Cela étant dit, il serait malhonnête de ne pas dire que Sucker Punch a pas mal recyclé certaines quêtes, comme les renards à suivre, les onsen pour se détendre, les bambous d’entraînement, les sanctuaires shinto renfermant des charmes, il y a pas mal redites il faut l’admetttre. Mais Sucker Punch a également ajouté d’autres éléments pour que les 4 piliers de l’open world, à savoir exploration, récits, quêtes secondaires et missions principales, soient réparties de façon plus naturelle. C’est d’autant plus vrai qe les voyages rapides dans Ghost of Yotei sont mieux travaillés, avec des points de déplacement intelligemment placés pour éviter de faire perdre du temps au joueur à retraverser une zone entière. Et puis, Atsu peut aussi monter un campement à tout moment quand elle est à cheval, une mécanique popularisée par un certain Red Dead Redemption 2, et qui permet non seulement de retrouver toute sa santé et ses jauges d’esprit, mais aussi de fabriquer des projectiles, jouer du Shamisen, de dormir, de discuter avec des vagabonds qui veulent partager votre repas. Parce que oui, Astu peut aussi cuisiner. C’est assez limité dans la proposition d’ailleurs, c’est soit des champignons, soit du poisson, mais il y a cette mécanique en vue subjective où il faut griller ses aliments avec la gyroscopie de la DualSense qui est amusante. D’ailleurs, en parlant de vue 1ère personne, Ghost of Yotei va aussi demander de forger ses armes comme un vrai forgeron, comme dans Kingdom Come Deliverance 2. C’est clairement le truc qu’on n’a pas vu venir, mais qui participe là aussi à l’immersion, sachant que forger dans Yotei est plus simple et plus rapide que dans Kingdom Come 2, je vous rassure. Sucker Punch veut que son jeu reste grand public, ils ne sont pas fous non plus.

Ghost of Yotei


JIN SAKAI / ATSU : MÊME COMBAT

Concernant le gameplay, Ghost of Yotei a repris énormément de choses à Tsushima et le système de combat est d’ailleurs l’exact réplique que l’épisode de 2020. Si Jin Sakai pouvait compter sur ses différentes postures pour affronter différents types d’ennemis, Atsu peut porter plusieurs armes différentes. Le katana, les doubles katanas, le kusarigama qui est cette faucille rattachée à une chaîne, l’Odaichi qui est une longue épée courbée qui se tient à deux mains, le Yari qui est la lance, les arcs, les bombes fumigènes, les différents projectiles et enfin le tanegashima, ce fusil introduit par les Portugais au XVIᵉ siècle. C’est la dernière arme à débloquer et qui arrive d’ailleurs très tardivement dans le récit, alors que son apport est considérable, d’autant qu’il est possible d’avoir aussi un pistolet à courte portée, très utile aussi dans les combats au corps-à-corps. On est vraiment sur les mêmes mécaniques, les mêmes principes et vous allez voir que vous serez en terrain très connu. La vraie grande nouveauté dans le système de combat réside dans ce loup que vous allez devoir apprivoiser au fil de l’aventure pour qu’il puisse vous venir en aide dans les moments les plus tendus. Le jeu vous pousse à tisser des liens avec lui, en cherchant les différentes tanières et en libérant ses congénères. D’ailleurs, Ghost of Yotei n’a pas jugé bon de corriger ce que beaucoup avaient pointé du doigt dans Tsushima, c’est l’absence de lock, ce qui peut évidemment rendre certaines attaques imprécises. Je comprends que Sucker Punch voulait garder cette souplesse dans les affrontements à 360 degrés, mais je suis persuadé qu’on pouvait trouver un compromis. D’autant que parfois, la caméra est tellement serrée sur Atsu qu’on perd de vue les adversaires, souvent en nombre d’ailleurs, et ce pour notre plus grand plaisir. Après, en dehors de ces désagréments, les affrontements restent toujours aussi jouissifs, dès lors qu’on maîtrise les subtilités.

Ghost of Yotei


Par contre, s’il y a bien un élément qui aurait mérité d’être revu et corrigé, c’est l’IA qui est toujours aussi décevante dans Ghost of Yotei. C’est simple, c’est exactement la même que dans Tsushima et dont les incohérences sont toujours aussi lunaires. Il est évident que Sucker Punch a voulu que son infiltration soit la moins frustrante possible, la plus grand public, mais quand même… Exécuter un garde alors que son coéquipier est situé à même pas 3 mètres, c’est un peu abusé. Lorsqu’on est repéré, un coup de corne alerte les ennemis, mais seulement certains se déplacent, tandis que les autres restent immobiles, comme figés. De la même manière, il n’est pas rare de voir un soldat ignorer totalement un allié agonisant à quelques mètres à peine. En revanche, les archers, eux, bénéficient d’une vigilance étonnante : ils préviennent leurs camarades avant de décocher une flèche, ce qui rend les attaques surprises beaucoup plus délicates. D’autant qu’ils visent comme des chefs. Bref, Sucker Punch n’a rien fait pour travailler l’IA et c’est décevant.

Ghost of Yotei


GARÔ DENSETSU : MARK OF THE WOLVES

Sinon, parmi les nouveautés que Ghost of Yotei a introduites et qui ont été pas mal montrées dans les trailers de gameplay, c’est cette possibilité de retourner dans le passé d’un simple clic sur le pavé tactile. En réalité, cette fonction n’est valable que dans la maison d’enfance d’Astu et qui a pour objectif de renforcer la dramaturgie entre ce qui s’est passé quand elle était encore une fillette et maintenant qu’elle est devenue l’Onryo. De toutes les façons, le récit fait aussi partie de la force de Ghost of Yotei, et cette histoire de vengeance touche évidemment en plein cœur, compte-tenu des événements qui sont révélés. Il y a d’ailleurs quelques rebondissements inattendus plutôt cool, et surtout si le jeu surprend par la brutalité de certaines séquences, Sucker Punch sait parfaitement les mettre en scène, qu’il s’agisse des introductions, des cinématiques ou de la manière de les raconter. Chose que Assassin’s Creed Shadows n’a pas su faire, c’était d’ailleurs l’une de ses faiblesses, tout comme son quest design so 2010. Là, au contraire, Ghost of Yotei a réussi à être encore plus moderne dans sa narration et la manière de les traduire en jeu. On appréciera d’ailleurs que le jeu s’attarde sur les Aïnous, un peuple autochtone vivant dans le Nord du Japon, notamment dans l'île d'Hokkaidō, et dans l'Extrême-Orient de la Russie.

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Ghost of Yotei

Jeu : Action/RPG
Editeur : Sony Interactive Entertainment LLC
Développeur : Sucker Punch
2 Oct 2025

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