Le jeu vidéo a commencé il y a 40 ans avec les salles d'arcade. Quand le joueur meurt, c'est la fin, le game over. Vous décidez de continuer la partie et vous ressuscitez quelques secondes avant votre mort. Vous pouvez mourir autant de fois que vous le souhaitez, mais vous êtes à chaque fois téléporté quelques secondes avant à l'endroit où vous avez perdu la vie. C'est une mécanique qui a été pensée spécifiquement pour que vous remettiez une pièce dans la borne d'arcade. Et c'est quelque chose qui n'a pas été changé depuis.
S'il est vrai que les fondamentaux du jeu vidéo sont régis autour du Game Over, Kojima oublie tout de même que du côté de Quantic Dream, on essaie justement d'aborder le thème de la mort différemment. Ce fut le cas avec Heavy Rain et le prochain Detroid Become Human de David Cage où chaque mort est définitive et pousse le joueur à faire attention à ses décisions. Néanmoins, et c'est là que le game designer japonais a raison, c'est qu'avec Death Stranding, la notion de vie et de mort est intimement liée et que sa vision apporte un propos totalement inédit.

LA MORT N'EST PAS UNE FIN
On sait maintenant que Sam Porter, le personnage incarné à l'écran par Norman Reedus, se retrouve propulsé dans un lieu inconnu après une forte explosion. Un monde submergé par les eaux où il se réveille groggy, accompagné de plusieurs autres personnages, qui semblent eux aussi déboussolés. Ce monde dans lequel ces protagonistes atterrissent est une sorte de purgatoire, lieu où l'on se réveillera à chaque fois que l'on sera tué dans le monde vivant. Une sorte d'anti-chambre située entre la vie et la mort que l'on pourra explorer en vue subjective, à la première personne. Dans ce monde désolé, le joueur peut alors errer hors de son corps et récupérer toutes sortes d'objets avant de repartir dans le monde des vivants lorsqu'il se sent prêt. Pour Kojima, il s'agit ni plus ni moins de l'équivalent de l'écran "Continuer ?" avec les secondes qui s'écoulent. Une fois revenu dans le monde des vivants, le joueur se souviendra des actes qui ont précédé sa mort et le monde porte d'ailleurs toujours les stigmates de ce qui a pu causer la mort du joueur, en l'occurence ici le cratère formé suite à une explosion géante.

LA PLUIE ET LE PHÉNOMÈNE "TIMEFALL"
En ce qui concerne les événements aperçus au début du trailer des Game Awards 2017, il s'agit d'un phénomène qui s'appelle "Timefall". On observe en effet que la pluie est capable d'accélérer le temps, en faisant pousser une plante rapidement ou provoquer un vieillissement rapide des personnages lorsqu'ils rentrent en contact. Curieusement, Sam Porter (Norman Reedus) semble totalement immunisé par ce phénomène, pour des raisons que Kojima refuse d'explique pour le moment. Toujours est-il que le créateur japonais explique que ce "Timefall" fera partie intégrante des éléments de gameplay de Death Stranding.

Autre élément qui a suscité énormément de questions : la présence d'un bébé. Qu'il soit allongé sur une plage près du corps complètement nu de Norman Reedus, dans une éprouvette géante dans les bras du personnage de Guillermo del Toro, ou au fond de l'oesophage du héros, ce bébé est le même à chaque fois. Là aussi, Hideo Kojima a confirmé qu'il s'agit d'un élément central du gameplay, sans pour autant en dévoiler sa nature à ce stade. Toujours est-il que ce bébé a effectivement une connexion avec le bras mécanique que l'on peut apercevoir dans le dernier trailer. Histoire d'ailleurs de mieux situé les événements aperçus dans cette toute récente vidéo, Kojima explique qu'elle se situe quelques heures à peine après le début du jeu, et donc bien après ce qu'on a pu voir dans les précédents trailers dévoilés auparavant. Quoi qu'il en soit, tout aura un sens une fois le jeu sorti.

Quant à la composante multi de Death Stranding qui a longtemps été évoquée, Kojima a expliqué qu'il souhaite apporter quelque chose de nouveau pour le jeu en ligne, mais explique que le coeur du jeu restera une expérience solo, précisant que ses fans apprécient ses oeuvres pour être avant tout des jeux solo, tout en taclant par la même occasion la notion de micro-transactions.
Kojima a profité de cette interview avec IGN pour répondre à ses détracteurs, ceux qui se sont offusqués des nombreux déplacements du game designer japonais à travers le monde, ne faisant ainsi pas avancer le projet plus rapidement que prévu. Il explique que c'est la grève des comédiens du syndicat des acteurs qui a provoqué le plus grand retard dans la production, mais celle-ci étant aujourd'hui terminée, lui et son équipe peuvent enfin continuer en reprenant les séances de performance capture. Kojima rappelle pour sa défense qu'un nouveau projet AAA peut prendre entre 3 à 5 de développement, parfois plus (10 ans). Reste à qu'à ce stade, la date de sortie de Death Stranding n'est pas encore communiquée et qu'il faudra au moins attendre 2 avant de le voir débouler sur PS4. Patience les amis, patience...

Autre élément qui a suscité énormément de questions : la présence d'un bébé. Qu'il soit allongé sur une plage près du corps complètement nu de Norman Reedus, dans une éprouvette géante dans les bras du personnage de Guillermo del Toro, ou au fond de l'oesophage du héros, ce bébé est le même à chaque fois. Là aussi, Hideo Kojima a confirmé qu'il s'agit d'un élément central du gameplay, sans pour autant en dévoiler sa nature à ce stade. Toujours est-il que ce bébé a effectivement une connexion avec le bras mécanique que l'on peut apercevoir dans le dernier trailer. Histoire d'ailleurs de mieux situé les événements aperçus dans cette toute récente vidéo, Kojima explique qu'elle se situe quelques heures à peine après le début du jeu, et donc bien après ce qu'on a pu voir dans les précédents trailers dévoilés auparavant. Quoi qu'il en soit, tout aura un sens une fois le jeu sorti.

Quant à la composante multi de Death Stranding qui a longtemps été évoquée, Kojima a expliqué qu'il souhaite apporter quelque chose de nouveau pour le jeu en ligne, mais explique que le coeur du jeu restera une expérience solo, précisant que ses fans apprécient ses oeuvres pour être avant tout des jeux solo, tout en taclant par la même occasion la notion de micro-transactions.
Kojima a profité de cette interview avec IGN pour répondre à ses détracteurs, ceux qui se sont offusqués des nombreux déplacements du game designer japonais à travers le monde, ne faisant ainsi pas avancer le projet plus rapidement que prévu. Il explique que c'est la grève des comédiens du syndicat des acteurs qui a provoqué le plus grand retard dans la production, mais celle-ci étant aujourd'hui terminée, lui et son équipe peuvent enfin continuer en reprenant les séances de performance capture. Kojima rappelle pour sa défense qu'un nouveau projet AAA peut prendre entre 3 à 5 de développement, parfois plus (10 ans). Reste à qu'à ce stade, la date de sortie de Death Stranding n'est pas encore communiquée et qu'il faudra au moins attendre 2 avant de le voir débouler sur PS4. Patience les amis, patience...