
Face à une telle concurrence, le France a perdu des places que le gouvernement compte bien reconquérir. "Il est nécessaire de redonner un nouvel élan à ce secteur en s’appuyant sur la mobilisation des professionnels et des pouvoirs publics, ont fait savoir Aurélie Filippetti, Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’enjeu est d’améliorer la compétitivité de l’industrie du jeu vidéo, d’adapter le système de financement de la production, et de promouvoir l’attractivité de la France afin de faire de notre pays le leader européen, et de revenir dans le peloton de tête mondial. Nous sommes mobilisées pour développer les talents et exporter le jeu vidéo Made in France". Du coup, le groupe de travail réunira Ubisoft, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, le Syndicat national du jeu vidéo, le Centre national du cinéma et de l'image animée ainsi que les deux ministères concernés.

Trois autres acteurs du marché du jeu vidéo (Pretty Simple, Focus Home Interactive et Bulkypix) sont venus présenter également leur projet, et il a été indiqué que les conclusions de ce groupe de travail s'articuleraient avec le calendrier de la loi de finances 2014. Pour mémoire, la Commission européenne avait autorisé la France, en avril 2012, à reconduire le dispositif du crédit d'impôt dont le budget est estimé à 45 millions d'euros, et qui permet de faire face au dumping social et fiscal pratiqué chez les autres pays, tels que le Canada par exemple. Introduit en 2008, le crédit d'impôt permet de réduire de 20% les dépenses liées au développement d'un jeu.
