
Luckey va plus loin pour tenter de désamorcer la situation en expliquant que la société ne fait pas d'argent en commercilisant l'Oculus Rift. Il tente aussi de noyer le poisson en rappelant certains de ses propos mal compris à l'époque lorsqu'il expliquait que pour bénéficier de la réalité virtuelle, il faudrait débourser 1 500$, PC et casque y compris. Pour lui, l'erreur est arrivée après lorsqu'il a évoqué une fourchette de prix avoisinant les 350$, tarif que tout le monde aura finalement retenu. Un prix qui se basait que le deuxième prototype de l'Oculus Rift, qui a depuis fait du chemin et a gagné en qualité. Une qualité qui a forcément un prix qui se répercute du coup sur le tarif final. Quant à la différence de prix entre les Etats-Unis et l'Europe, il l'explique par les taxes et les frais de douane qui ont un impact sur le prix européen. Des explications difficilement acceptables quand on sait que l'Oculus Rift est le seul produit high-tech dont la conversion dollar / euro est supérieure.
Même si l'image de l'Oculus Rift semble aujourd'hui écornée, cela n'a pas empêché les gens de l'acheter en masse, puisque le produit est d'ores et déjà sold out et que toute précommande faite aujourd'hui ne pourra pas être honorée avant mai 2016.