Pour mémoire, la Commission européenne, qui rendra son verdict au plus tard le 23 mars 2023, n'est pas la seule institution à avoir fait le choix de creuser le dossier puisque la Competition Markets Authority (CMA) l'a précédée il y a maintenant quelques semaines. Et sur les 16 gouvernements qui sont en train d'étudier l'affaire, seuls le Brésil et l'Arabie Saoudite ont donné leur accord, Microsoft affirmant de son côté que la Serbie est sur le point d'en faire autant.

Dernièrement, dans le cadre du podcast Decoder de The Verge, Phil Spencer avait indiqué que c'était un non-sens d'établir un contrat à la durée illimitée. "L'idée selon laquelle nous devrions écrire noir sur blanc la mention 'pour toujours' dans le cadre d'un contrat [pour garantir la sortie des prochains Call of Duty sur PlayStation, ndlr] est un peu stupide, avait confié le patron de la branche Xbox. En revanche, mettre en place un engagement de longue durée convenant à la fois à Sony Interactive Entertainment et aux autorités de la concurrence ne me pose aucun problème. Nous pensons tout simplement que Call of Duty continuera d'être disponible sur PlayStation aussi longtemps que les joueurs le voudront. Ce n'est aucunement une menace concurrentielle à l'égard de Sony, il s'agit juste d'une vision pragmatique des choses."
Il avait ajouté qu'il n'y avait aucune entourloupe (une version Cloud qui demanderait aux possesseurs d'une console PlayStation de passer par les services de Microsoft, par exemple) et que les jeux Call of Duty seraient proposés de manière native sur les machines du géant japonais. Bref, la guerre entre les deux constructeurs sur ce sujet est loin d'être terminée.