Se précipiter sur les bornes jouables de Devil May Cry 4. Voilà donc l'idée en commun qu’avaient en tête tous les journalistes qui faisaient sagement la queue, quelques minutes avant l’ouverture des portes du Tokyo Game Show 2006. En effet, à peine les barrières retirées et ce fut la course à celui qui arrivait le premier devant la file d’attente. Effrayant certes mais c’était surtout le prix à payer pour espérer faire partie de premiers élus à prendre les commandes de Nero, le nouvel héros de ce Devil May Cry 4. S’agit-il à ce propos de Vergil, le frère diabolique de Dante qui a rendu l’âme à la fin de Devil May Cry 3 ou est-ce simplement un tout nouveau personnage introduit par les scénaristes fertiles de Capcom ? Les rumeurs vont bon train concernant ce protagoniste-clef dont les airs de famille avec Dante ne semblent pas anodins. D’ailleurs, pour appuyer davantage les preuves à l’égard de Nero, Capcom a officiellement annoncé que l’histoire de Devil May Cry 4 se situe chronoliquement entre le premier et le second épisode, ce qui pourrait donc expliquer la raison pour laquelle Dante affiche un visage plus jeune que dans le précédent épisode. Toujours est-il qu’en regardant la dernière bande-annonce, on se rend compte que les deux compères n’ont pas l’air de s’apprécier et préfèrent de loin se tirer des balles ou se donner des coups d’épée pour passer le temps.
Nero, la gravure de mode
Hiroyuki Kobayashi, le producteur du jeu et déjà à l’origine d’un certain Resident Evil 4, annonçait récemment que le système de combat de Devil May Cry 4 serait proche du dernier volet en date sur PS2, tout en procédant à des réajustements de valeurs, suite aux critiques émises par les journalistes et autres fans qui ont apprécié les dernières aventures de l’homme au blouson de cuir rouge. Au bout de quelques secondes de prise en main, force est de constater que la gestion de la caméra a bénéficié d’un travail tout particulier et l’utilisation du lock par R1 se fait de manière plus instinctive et dynamique. Sur la démo (d’une durée de 10 minutes), la caméra suivait scrupuleusement les déplacements de Nero et ne se bloquait pas sauvagement contre une paroi et ce même dans les décors d’intérieur. Un excellent point de départ qui rejoint également la réalisation graphique du jeu. Tournant sur des écrans Full HD, soit en 1080p, Devil May Cry 4 flattait la rétine à tel point qu’on pouvait s’arrêter de jouer pour apprécier les graphismes du jeu. Si Nero a hérité des mouvements de Dante, il a également acquis sa rapidité, aussi bien dans le saut nerveux que dans sa course, capable de passer en mode sprint si le joueur maintient le stick analogique gauche à fond. Cela peut paraître anodin sur le papier mais se révèle être une option qu’on aime utiliser une fois sur le terrain.
Nérotique
Côté attaques et coups spéciaux, cette démo TGS 2006 ne proposait pas l’ensemble des techniques de combat du résultat final. Il fallait donc se contenter pour le moment de quelques coups néamoins spectaculaire lorsqu’on s’amuse à locker un adversaire et utiliser le bouton de frappe puissant. D’un coup d’un seul, Nero est capable de trancher d’un coup d’épé surpuissant n’importe quel ennemi. Le résultat à l’écran est plutôt efficace bien qu’on apprécie également l’utilisation de la main droite maléfique de notre héros, qui lui permet de disposer d’une force herculéenne et par la même occasion d’enflammer les parasites environnants. Cependant, il était possible d’enchaîner quelques combos forts sympathiques et qui prennent aussitôt de l’ampleur une fois dans les airs. Quant aux décors, Capcom a souhaité garder cette ambiance proche du gothique avec des environnements à l’architecture très baroque et qui sie toujours à merveille aux côtés ténébreux des personnages. Difficile donc de se faire un avis objectif sur Devil May Cry 4 en seulement dix minutes de jeu, d’autant que la plupart des options n’ont pas été débloquées pour l’occasion. Mais, terminer cette démo sur l’arrivée de ce monstre enflammée a permis au moins d’aguicher notre curiosité au plus haut point. L’enthousiasme l’emporte haut la main, c’est évident et on espère que Capcom ne tardera pas trop à nous dévoiler davantage de bonnes choses, comme la date de sortie par exemple qui reste encore floue, même au Japon.
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