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Test Gears of War

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Test Gears of War
Les Notes
19 20 note multi-utilisateurs Gears of War 4 5

Ils sont rares les titres qui accèdent à ce rang de monstre sacré du jeu vidéo, mais Gears of War se hisse sans peine au sommet de ce panthéon. CliffyB et son équipe d’Epic Games nous prouvent qu’ils maîtrisent leur œuvre de bout en bout, grâce notamment à une réalisation sans faille et un gameplay nerveux, efficace mais également intelligent. On pourra peut-être lui reprocher un manque de variété, c'est vrai. Mais ce genre de symptômes est valable pour l'ensemble du genre. Jouissif aussi bien en solo, en coopératif et en multi, Gears of War ne déçoit pas. De mémoire, il faut remonter à Resident Evil 4 sur GameCube pour obtenir l’équivalence d’une gifle aussi surpuissante. La Xbox 360 vient de trouver en Gears of War sa nouvelle killer app’, sa nouvelle égérie et il va falloir se montrer à la hauteur pour espérer lui arriver à la cheville. Et sans trop casser le suspense, Lost Planet pourrait bien être le candidat suivant.


Les plus
  • Graphismes de haute volée
  • Gameplay nerveux et efficace
  • De l'action soutenue non-stop
  • Des combats anthologiques
  • L'interaction avec le décor
  • Jouissif du début à la fin
  • Le mode coopératif
  • Un multi subtil
  • Des coéquipiers débrouillards...
Les moins
  • ...mais parfois un peu bêtes
  • Un peu court
  • Une seule séquence en véhicule
  • Gestion anecdotique des coéquipiers
  • Pas assez de boss
  • Peut-être un manque de variété


Le Test

Objet de toutes les convoitises depuis qu’il fit l’ouverture de la conférence pré-E3 2006 de Microsoft, Gears of War a confirmé tout son potentiel de destruction au fur et à mesure que l’on avançait dans le temps. Le zénith fut d’ailleurs atteint lors du X06 dernier à Barcelone où la presse spécialisée avait pu découvrir pour la première fois le mode solo du jeu. Quelques semaines plus tard – à la fin du mois d’octobre pour être précis -  arrivait chez nous la version française définitive. Si on s’attendait à se prendre une bonne claque, on n’aurait jamais cru un seul instant qu’elle serait aussi violente.


Avec  sa joue balafrée, ses ridules apparentes et sa carrure de Golgoth, Marcus Fenix n’est pas le genre de petit minet à la gueule d’amour que l’on croise dans les hauteurs de Shibuya, le quartier branchouille et jeune de Tokyo. Au contraire, il est l’archétype même du soldat américain que l’on peut s’amuser à caricaturer à outrance, soit une brute épaisse équipée d’une armure aussi carrée que son menton et dotée de chaussures aussi imposantes que des après-skis. Bref, une sorte de machine de guerre prête à tout défourailler à la moindre demande, surtout quand elle provient de la hiérarchie. Pourtant, rien ne prédisposait Marcus Fenix à devenir ce héros de guerre envoyé sur le terrain pour affronter la menace Locust, un bon prétexte pour le faire sortir de sa cellule où il purgeait tranquillement sa peine. En effet, un brin provocateur et surtout bien entêté, l’ami Fenix avait eu le culot de désobéir aux ordres de son supérieur, qui l'a envoyé illico presto moisir au fond d’une cellule bien sombre. Mais comme les choses se gâtent sur Sera – la planète fictive où se déroule l’histoire – l’armée se voit donc obligée de faire appel aux services de ce soldat récalcitrant, qui semble être l’homme de la situation. C’est Dom Santiago, son ancien ami et compagnon de guerre qui s’est porté volontaire pour lui annoncer la bonne nouvelle et donc de le faire sortir de sa cage de poule. Les affaires reprennent aussitôt et les Locusts n’ont qu’à bien se tenir.

 

Esprit de groupe

 

Voilà donc le postulat de départ de Gears of War. Un scénario qui pourrait tenir sur un simple confetti mais qui va s’étoffer au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu, et permettre ainsi de faire connaissance avec de nouvelles têtes pas toujours très pensantes, il faut bien l’avouer. Des gros bras sans cervelle ? Pas tout à fait. A première vue, c’est la première chose qui nous vient à l’esprit. D’ailleurs, leurs répliques pas toujours réfléchies nous confortent dans cet esprit. Mais la nouvelle compagnie menée de main de maître par Marcus Fenix est loin d’être aussi benêt qu’elle n’y paraît, et risque de nous le prouver à maintes reprises. Dans Gears of War, on avance et on fraggue en équipe. Quelque soit le moment du jeu, Marcus Fenix est toujours accompagné d’un autre soldat, prêt à lui prêter main forte lorsque le besoin se fait sentir. Un esprit de groupe obligeant le joueur à faire confiance à ses partenaires, qu’ils soient dirigés par le CPU ou par un ami dans le mode coopératif. Car aussi bourrin qu’il apparaît, le gameplay de Gears of War regorge de subtilités et chaque niveau a été construit de façon à attaquer les ennemis de manière intelligente. Celui qui s’amusera d’ailleurs à foncer dans le tas tête baissée et l’arme au poing risque fort de mordre la poussière très rapidement. Car contrairement aux fausses apparences, Marcus Fenix et tous ses copains ne sont pas aussi résistants que le Master Chief, même si leurs armures n'ont pas à rougir face au héros de Halo. Il est donc préférable de jouer avec les éléments du décor. Ca tombe bien, le gameplay de Gears of War a été pensé pour.

 

Si Dom ne lâche généralement pas Marcus d’une semelle, il lui arrivera parfois de prendre un chemin différent. C’est d’ailleurs l’une des grandes particularités de Gears of War, à savoir donner la possibilité au joueur de choisir sa propre route à des moments-clefs du jeu. Rien de bien extraordinaire non plus, l'histoire ne changera pas pour autant, ni la fin d'ailleurs mais il est assez sympathique d'avoir le choix. Une mise en pratique qui prend effet dès les premières minutes du jeu avec au choix l’accès à l’entraînement ou à l’inverse passer directement à l’action en affrontant les premiers Locusts. Chaque itinéraire réserve son lot de surprises et il n’est pas rare que la première équipe intervienne en renfort lors de passages croisés. L’interaction entre les deux équipes est d’autant plus renforcée par le fait que l’intelligence artificielle des coéquipiers est loin d’être fictive. Ces derniers n’hésitent d’ailleurs pas à monter au front pour prendre l’ennemi par surprise ou à l’inverse rester en retrait, planqués derrière un élément du décor et attendre sagement le bon moment pour coller une rafale de bastos entre les deux yeux du premier Locust venu. On peut ainsi parfois laisser les coéquipiers, plus téméraires pour faire le travail à notre place, même si leur inconscience nous oblige souvent à aller les relever, ces derniers ne craignant pas la mort, sauf dans les cinématiques... Nos amis les reptiles ont eux aussi leur mot à dire quant à leur comportement. Et même si on a déjà vu mieux en matière d’I.A, celle de Gears of War se défend plutôt pas mal. Les Locusts n’hésitent pas à utiliser les différents éléments du décor pour se cacher et il n’est pas rare non plus de les voir travailler en équipe pour essayer de nous contourner sur les flancs. Il arrive parfois en revanche qu’ils se laissent un peu aller, laissant dépasser un coude ou un pied de leur couverture, suffisant pour les alimenter en plomb et les envoyer paître dans l’autre monde. Si en plus vous avez pris le soin de choisir le mode de difficulté normale, baptisé ici "Vétéran", alors les ennemis se montreront beaucoup plus résistants. De quoi nous offrir un challenge de taille digne de ce nom.

 

Beau comme un canon

 

Mais ce n’est pas du côté de l’intelligence artificielle que Gears of War se montre le plus brillant. Et à moins d’avoir été plongé dans une longue hibernation, chacun sait éperdument que l’une des grandes qualités du jeu réside dans sa réalisation technique à couper le souffle. Epic Games use de toutes les techniques possibles et inimaginables pour nous décoller la rétine et on ne peut que s’émerveiller face à un tel déluge d’effets pyrotechniques en tout genre. Gears of War fourmille de détails, tant au niveau des personnages que des décors, tous plus beaux les uns que les autres. Jamais des personnages de jeu vidéo n’avaient été aussi bien modélisés. Grain de la peau, cicatrice, veines apparentes, pilosité, expressions faciales, même les armures ont été façonnées avec le plus grand soin. Mais ce n’est pas tout car Epic Games a également réussi à insuffler un semblant de vie dans l’ensemble de ces carcasses virtuelles, tant et si bien que Marcus, Dom, Cole ou bien encore Kim donnent vraiment le sentiment d’être des personnages à part entière. La qualité des dialogues et le doublage en français finalement très correct participent à ce sentiment de réalisme hors du commun.

 

Dans le même genre, on apprécie également le travail réalisé sur les différents environnements du jeu. L’apocalypse s’est abattu sur Sera qui ne compte désormais plus que des quartiers et des villes en ruines où séjournent des factions de Locusts, un brin trop envahissants. Rien n’a été laissé au hasard et chaque élément du décor a été le fruit d’un travail d’orfèvre, même si on regrette parfois l’abondance de bump-mapping à tous les niveaux. Ceci dit, c’est également ce qui fait le charme du jeu et on ne peut qu’être émerveillé lors des passages dans le manoir, dans la forêt sous une pluie battante ou bien encore sur ce train lancé à vive allure sous un ciel noir d’apocalypse à nous donner des frissons dans le jeu. Il faut le voir pour le croire et tout le monde s’accordera à dire que Gears of War est sans peine le plus beau jeu du moment, toutes consoles confondues. Le moteur Unreal Engine 3 fait des ravages et il n’y a pas un seul instant où l’on n’est pas émerveillé par la beauté des environnements, de ces lieux dévastés, bien pratiques pour jouer à cache-cache avec l’ennemi. En extérieur comme en intérieur, le level design du jeu a été pensé pour faire honneur au gameplay, avec mille et une façons d’aborder une attaque.

 

Boucher charcutier

 

Le concept de Gears of War réside donc dans la capacité d’utiliser les éléments du décor pour se mettre à couvert. Le bouton A joue un rôle déterminant dans la mesure où il est utilisé de manière contextuelle. A découvert par exemple, il sert à exécuter des sauts sur les côtés ou à faire des roulades avant et arrière en fonction de la direction assignée. Des mouvements plutôt pratiques pour esquiver rapidement certaines attaques, notamment celle du berserker, ou de se défaire d’une situation délicate. En s’approchant d’un élément du décor (mur, carcasse de voiture, sac de sable), la touche A permet à Marcus de se mettre à couvert dos au mur, tout en lui laissant la possibilité de longer le décor afin de ne pas rester statique. Par défaut, le personnage reste à l’abri des tirs nourris mais en maintenant la touche LT, on passe aussitôt en mode de visée. Lorsqu’on se place aux extrémités de sa couverture, le bouton A permet soit de s’extirper rapidement de sa position, soit à l’inverse de passer à une autre couverture d’un simple mouvement de dos. Sorte de "SWAT turn" qu’on avait pu découvrir dans Tom Clancy's Splinter Cell : Pandora Tomorrow. Mais ce n’est pas tout, toujours à couvert derrière une barricade, il est possible pour Marcus de passer par dessus cet obstacle pour avancer au lieu de le contourner bêtement.

 

Le reste des boutons est utilisé de manière plus classique. La touche X sert à utiliser les différents objets au sol (armes, munitions et autres pendentifs de soldats morts au combat) ou d’activer les différents interrupteurs. Plus original, le bouton Y sert de focus, dirigeant la caméra vers les différents points d’intérêt, afin de mieux capter l’attention du joueur sur une scène précise. Une tour qui s’écroule sur les côtés, un point d’émergence de Locusts, un camarade qui prend la parole, bref un élément important pour ne pas passer à côté d’un moment fort du jeu. L’utilisation des grenades peut paraître déstabilisant de prime abord, le point de chute de ces dernières n’étant pas toujours bien précis au premier coup d’œil. Mais le coup de main est pris très rapidement et balancer quelques grenades lors des assauts ennemis permet d’économiser quelques munitions, ou de refermer un trou d’émergence où ne cessent d’apparaître ces satanés Locusts. Mais le clou du spectacle reste bien évidemment le bouton B, affilié à la tronçonneuse disponible sur une arme bien précise du jeu. En maintenant ledit bouton au corps à corps, il est donc possible de couper en deux sauvagement n’importe quel Locust, le tout accompagné d'une giclée de sang qui tâchera l’écran, avec en bruit de fond des hurlements de douleur bien virils pour nous faire comprendre que la victime est bel et bien en train de jongler. C’est aussi jouissif qu’efficace et chacun de ces moments de boucherie est généralement accompagné d’applaudissements de la salle. Cool ! Quant aux armes, Marcus ne peut qu’en porter trois à la fois (un simple gun et deux armes lourdes) sans compter les grenades. Il faudra donc par moment faire un choix et préférez un fusil de sniper au shotgun peut s'avérer efficace selon la situation.

 

Pour rugir de plaisir

 

En mode "Normal / Vétéran", entre 7 et 8 heures de jeu sont nécessaires pour venir à bout de Gears of War. C’est un peu court certes mais il faut savoir que ce sont entre 7 et 8 heures d’action non-stop. Du bonheur en barre du début jusqu’à la fin avec aucune baisse de régime. CliffyB et son équipe d’Epic Games nous prouvent donc qu’ils maîtrisent leur jeu – et accessoirement la Xbox 360 – de bout en bout. Encore une fois, rien n’a été laissé au hasard et plus on avance dans le jeu et plus la tension ne cesse de croître. Seul regret, les phases en véhicule se comptent sur les doigts d’une main d’un manchot, puisqu’il y a en tout et pour tout une seule séquence à bord de ce foudre de guerre. Doté d’une lampe UV, ce projecteur lumineux a pour effet de réduire en cendres les Krills, sorte de chauve-souris à la puissance insoupçonnée, et capable de réduire n’importe quel gugusse en carré de sucre. CliffyB l’avait plus ou moins annoncé au X06 que Gears of War se focalisera sur les affrontements entre les fantassins et les Locusts, mais on était loin de s’imaginer que les séquences motorisées seraient aussi peu nombreuses. Mais ce n’est pas le plus grave puisque Gears of War dispose d'autres arguments pour nous faire oublier ce manque de grosses mécaniques.

 

Les combats face aux Berserkers resteront dans les annales par exemple. Ce monstre sanguinaire qui ne craint pas les balles ne peut qu’être achevé par le rayon de l’aube, un canon de la plus haute technologie qui, une fois pointé sur la cible, fait appel à un faisceau satellite capable de désintégrer n’importe quel Locust trop robuste. Seul hic, le rayon de l’aube s’utilise en extérieur (forcément) et deux fois sur trois, les rencontres avec les Berserkers se font en intérieur dans des lieux plutôt confinés. Pratique pour se lier d’amitié avec cette bête invincible et qui a pour habitude de tout exploser sur son passage. Il suffit d’ailleurs d’un simple revers de phalanges de sa part pour finir en pâté pour Locust. Il est donc nécessaire de faire fonctionner sa matière grise, surtout lors de la séquence dans la verrière, aussi impressionnante que splendide. Toute aussi ahurissant, l’affrontement avec cette araignée Locust à huit pattes, toujours dans un espace étroit, nous obligera à ne pas se contenter de chercher le point faible de ce monstre à la taille démesurée. A ce niveau-là, seul Lost Planet est capable de rivaliser avec Gears of War. Une fois le mode solo terminé, Gears of War n’a pas besoin de prendre la direction du placard puisque le mode multijoueur est tout aussi monstrueux.

 

Plaisirs multiples

 

A ce propos, précisons que le mode solo est jouable en coopératif en LAN ou en écran splitté, ce qui accroît de façon vertigineuse l’envie de se farcir une seconde fois le mode "Campagne", accompagné d’un ami. A ce propos, sachez qu’il est possible de rejoindre une partie en cours de route, à n’importe quel moment ou sauvegarde du jeu puisqu’une option a été conçue spécialement pour cela dans le menu du jeu et ce même via le Xbox Live. Le partenaire humain se téléporte alors dans le corps de Dom Santiago qui n’a plus qu’à rejoindre son ami Marcus sur le terrain. Absolument génial. Pour s’affronter à plusieurs, il faut donc choisir le mode "Bataille", accessible aussi bien local que par l’intermédiaire du Xbox Live. De deux à huit joueurs peuvent participer à des affrontements d’anthologie, dans des décors prévus à cet effet. Pour certains, il s’agit plus ou moins d’arènes confinées où chaque équipe est placée aux deux extrémités de la carte pour une rencontre au centre de la plus haute importance. Mais certaines maps permettent également de passer de l’extérieur à l’intérieur, augmentant ainsi la variété des actions, notamment grâce aux différentes armes disponibles. Du simple gun au lance-missiles en passant par le shotgun ou la mitraillette, l’arme préférée des joueurs pour humilier son adversaire reste bien évidemment l’utilisation de la tronçonneuse.

 

Sommes-nous donc en face du jeu parfait ? Absolument pas ! Si Gears of War s’inscrit comme le meilleur jeu d’action de la Xbox 360, on déplore ici et là quelques erreurs qu’on espère corrigées dans le second volet. La durée de vie du mode "Campagne" par exemple, aussi intense soit-elle, se révèle être un brin trop courte. Mais il est vrai que lorsque le bonheur est au rendez-vous, on a rarement envie qu’il s’arrête subitement. Côté gameplay, on dénote quelques défauts, notamment l’obligation de s’adosser à un mur pour pouvoir le franchir. Deux actions pour le prix d’une, c’est parfois de trop lorsque les combats sont menés tambours battants. De même, on aurait aimé davantage de phases en véhicules et il s’agit-là d’un avis purement subjectif, de séquences plus nombreuses face à des boss aussi impressionnants que cette araignée Locust. On regrette aussi la gestion un peu anecdotique des coéquipiers qui n’ont finalement pas besoin qu’on leur assigne des ordres, puisqu’ils se débrouillent comme des chefs, même si régulièrement, ils ont tendance à foncer dans le tas sans trop de réflexion. Bref, on imagine que Epic Games regorge encore d’idées pour nous développer une suite digne de ce premier opus, déjà entré dans les annales.






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