Déjà sorti à l’été 2021, le Barracuda X de chez Razer est en réalité une mise à jour du modèle qui avait déjà séduit pour son côté hybride, à savoir un casque gaming capable de s’adapter à toutes les utilisations. Qu’il soit branché à votre PC, PlayStation, Nintendo Switch, ou bien encore votre smartphone, l’idée est qu’il vous suive partout. D’un point de vue purement esthétique, c’est plutôt réussi, Razer ayant repris les lignes qui ont fait le succès du modèle de l’an passé. Ce qui est aussi appréciable avec ce Barracuda X lifestyle, c’est qu’il s’éloigne de ce que fait la marque au serpent habituellement. Pas de couleur flashy, ni d’oreillettes massives, et encore moins de double arceau, il fallait à tout prix qu’on puisse rester discret, quelle que soit les lieux et les circonstances. Forcément, pas de rétroéclairage RGB non plus, et tant pis si ça froisse les fans de Razer de la première heure. On retrouve toutefois le logo de la marque, assez discret sur chaque oreillette, un peu moins sur l’arceau ou le nom Razer apparaît un brin trop gros à notre goût, d’autant qu’il a été recouvert d’une surface brillante. Ce n’était clairement pas nécessaire, surtout s’il fallait jouer la discrétion jusqu’au bout. Cela dit, le Barracuda X se distingue avant tout pour son côté épuré, encore plus marqué lorsque vous optez pour la Mercury Edition et son blanc porcelaine qui lui confère une certaine élégance. Toutefois, avec un tel choix de coloris, il faut prendre en compte que le casque est sujet à des salissures plus visibles que n’importe quelle autre couleur. Sans oublier que l’abus de bain de soleil peut aussi faire jaunir le blanc au fil des années. Razer ou n’importe quelle autre marque, c’est le gros défaut d’un appareil avec un revêtement blanc mât, ce n’est un scoop pour personne. Paradoxalement, c’est bien ce mât qui lui octroie un toucher plus qu’agréable, au-delà des finitions très correctes pour un casque milieu de gamme.
COMME UNE PLUME, MAIS…
Avec ses 250 grammes à la pesée, le Barracuda X est un casque d’une légèreté surprenante. Qu’on le tienne du bout des doigts, ou qu’il soit bien vissé sur les oreilles, il donne véritablement la sensation d’être invisible, ou presque, la faute peut-être à ses oreillettes qui ont tendance à serrer si tant est qu’on a une grosse tête. Mais on va y revenir dans quelques instants. Pour atteindre les 250 grammes, Razer a opté pour des matériaux entièrement en plastique, sauf l’arceau interne qui est quant à lui en métal. C’est peut-être lui qui est la cause d’un certain manque de souplesse dans sa conception, et qui a tendance à serrer les oreilles. On aurait aimé également que l’arceau se déploie un peu plus, ce dernier étant un peu limité, ce qui sera assez gênant pour les personnes avec une grosse boîte crânienne. Sans doute le seul défaut de cet appareil, qui propose d’autres qualités indéniables comme cet appui-tête en simili-cuir assez correct et ces oreillettes en tissu maillé, fort agréables, mais à la fragilité certaine. Ces derniers risquent en effet de s’abîmer facilement si vous ne protégez pas votre casque lors des transports. D’ailleurs, puisqu’aucune housse de transport n’est livrée avec l’appareil, on vous conseille chaudement de vous procurer au moins un sachet pour le mettre à l’abri des chocs si vous le baladez dans un sac à main ou un backpack. En optant pour ce tissu maillé, au-delà de sa fragilité, certains pourront trouver une isolation phonique perfectible. Il est vrai que dans le métro parisien, on peut évidemment être perturbé par les bruits ambiants type sonnette et portes qui ferment violemment, mais en intérieur et dans des lieux plus fermés, ces oreillettes font parfaitement l’affaire. Compte-tenu du tarif milieu de gamme, on ne peut pas non plus lui demander d’être aussi bien isolé qu’un appareil doté d’un réducteur de bruit perfectionné.
Au niveau des connectiques, le Barracuda X est livré avec tout l’armada pour être compatible avec tous les appareils du marché, à l’exception en revanche des iPhone. Pas d’association possible avec iOS ni Xbox, Razer se prive évidemment d’une frange de la population et on ne peut pas dire que les branchements soient toujours simplifiés. Comme le modèle de l’an passé, impossible de passer par la technologie Bluetooth, on est obligé de brancher un dongle USB-C pour la connexion sans-fil. Razer a prévu des adapteurs USB / USB-C au cas où, mais c’est des branchements en plus à rajouter, ce qui est évidemment loin d’être esthétique. On peut se consoler avec un faible taux de latence et une portée plus que correcte (une dizaine de mètres). Un adaptateur port Jack est livré avec le casque, donc il est toujours possible de feinter, mais l’utilisation du casque restera passive, c’est-à-dire sans les fonctionnalités proposées. Son utilisation est toutefois simple à utiliser avec des boutons placés sous l’oreillette gauche et qui permet une fois le casque allumé de contrôler le volume et le micro qu’on peut allumer ou éteindre. Rien de plus. On aurait aimé Pas d’indication sur l’autonomie, ce qui est fort regrettable, surtout pour un deuxième modèle qui aurait pu gommer les défauts du modèle 2021.
SUN SON TYPÉ GAMING ?
Niveau performance, le Barracuda X fait le job dans sa globalité, mais le principal défaut que l’on retient, c’est une altération du son, comme la présence d’un voile qui vient étouffer la restitution sonore. Ce sont les aigus d’ailleurs qui en pâtissent en premier lieu avec cette sensation de perte de clarté qu’on peut avoir, principalement sur les morceaux de musique. Si l’on voudrait faire une analogie, ce serait comme placer un oreiller à 1 mètre devant une enceinte. Cet effet étouffé se ressent cependant moins lors d’une session de jeu, sans doute parce que les actions sont nettement plus riches et que les basses arrivent à envelopper le son dans sa globalité. Toutefois, il convient de préciser que Razer a fait pas mal d’effort depuis ses débuts, avec un meilleur équilibre aigu/basse, le constructeur avait tendance auparavant à pousser beaucoup trop les basses. Quant au microphone, il peut parfaitement se détacher de l’appareil, et possède une structure flexible qui lui permet d’être malléable et donc se positionner parfaitement devant la bouche de l’utilisateur. Il est fourni avec une bonnette, ce qui lui permet de limiter les plosives et les sifflantes, mais il n’échappera pas au rendu classique des microphones en jeu, celui qui donne l’impression d’être en retrait. Rien de choquant par rapport à ce qui se fait ailleurs, d’autant qu’il arrive à plutôt bien isoler la voix des bruits alentours.
Razer SmartSwitch Dual Wireless (2,4 GHz et BT) et 3.5 Analogique
Haut-parleurs Razer TriForce 40 mm
Son surround 7.1
Micro cardioïde Razer HyperClear détachable
Coussins en mousse à mémoire de forme FlowKnit
Poids : 250 grammes
Autonomie de la batterie : 50 heures
Chargement par USB-C