Bien sûr, nous n’allons pas expliquer ici toutes les subtilités de Civilization VI en termes de gameplay, mais si jamais vous découvrez le jeu (voire la série), on ne peut que vous conseiller de jeter un œil à notre test originel, ainsi qu’à celui des extensions Rise & Fall et Gathering Storm (disponibles dès à présent à condition de mettre la main à la poche, bien évidemment) qui ont largement enrichi l’expérience en introduisant de nouvelles mécaniques. Dès les premiers tours, on se sent comme à la maison puisque toute l’interface est identique à celle proposée sur PC et Nintendo Switch. Encore une fois, pas de panique si vous débutez dans Civilization, puisqu'avant de passer aux choses sérieuses, on a droit aux questions habituelles chargées de régler le niveau de l’I.A. et le degré d’interventionnisme des divers conseillers. On peut donc s'amuser assez rapidement, bien que la quantité de notions à assimiler puisse être rebutante de prime abord. En ce qui concerne la prise en main, Civilization VI s'adapte parfaitement à la manette même si la navigation prend nettement plus de temps que sur PC, la faute à un grand nombre de fonctions devant être gérées avec assez peu de touches. Le problème est encore plus grand que sur Nintendo Switch, car la Xbox One et la PS4 ne peuvent pas compter sur un écran tactile pour profiter de raccourcis.
ONE MORE TIME
Sorti de cette relative lenteur, le résultat reste satisfaisant, et comme le jeu suit les règles du tour par tour, ce petit manque de vélocité n’aura de toute façon aucun impact sur le déroulé de votre partie. D’un point de vue technique, cette version retrouve des couleurs par rapport à ce qui avait été fait sur Nintendo Switch ; les détails sont plus nombreux, même si l'on est légèrement en-dessous du PC. On remarque surtout l’amélioration au niveau des animations dont la fluidité est bien plus grande que sur la machine de Nintendo. Là où le bât blesse, c’est que comme sur Switch, les temps de calcul entre deux tours sont encore une fois vraiment longs. Ceci tient au fait que Civilization VI est un jeu qui, sur PC, a la curieuse habitude de solliciter bien plus le CPU que le GPU. Une fois adapté aux chipsets des consoles, ce type de demande devient plus compliqué à gérer. En effet, les puces AMD Jaguar (au cœur de la PS4 et de la Xbox One) sont calibrées pour fournir un maximum de puissance graphique, au détriment du CPU qui est généralement assez peu utilisé. Civilization VI étant dans ce cas bien particulier, les consoles éprouves donc des difficultés à traiter rapidement les mouvements des milliers d’unités présentes sur la map en fin de partie. Dernière bonne surprise, le prix du jeu ne s’envole pas : environ 50€ quelle que soit votre machine - hors promotions, bien sûr.