Test Bayonetta (Wii U) : la meilleure des versions !

Difficile quand on parle de portage avec Bayonetta de ne pas évoquer l’affaire de la version PS3 qui avait permis aux joueurs Xbox 360 de faire valoir sur le moment la supériorité de leur console favorite sur les forums des sites spécialisés. S’il est bien évidemment illusoire de vouloir remettre en cause la machine de Sony en elle-même, il faut bien reconnaître que le jeu souffrait d’un frame-rate taillé à la serpe qui lui vaut encore des comparatifs techniques chez les experts de Digital Foundry. Conscients de ce travail de cochon, les responsables de PlatinumGames avaient juré sur l’honneur que l’erreur ne se reproduirait plus. Le studio japonais a donc tenu parole en nous offrant une mouture sur Wii U totalement irréprochable. Avec son frame-rate archi stable à 60 fps, c’est de loin la version la plus aboutie en terme de fluidité et ce malgré l’abondance d’éléments et d’effets qui parcourent l’écran en permanence. Enchaîner les combos et déclencher le Witch Time n’aura jamais été aussi plaisant, surtout qu’avec du recul, on se rend bien compte que le premier Bayonetta était nettement plus maîtrisé en terme de game design et que sa suite n’est qu’une succession de boss fights, parfois too much à notre goût. Mais revenons à nos moutons et à cette adaptation sur Wii U qui pêche en revanche par ses couleurs un brin plus terne que l’édition sur Xbox 360. Evidemment, à l’œil nu, comme ça, impossible de s’en apercevoir, d’autant que les différences restent mineures au final. Bien sûr, avec le temps, le moteur graphique accuse un peu les années, mais la direction artistique et la frénésie de son gameplay suffisent amplement pour masquer ces quelques lacunes techniques. Enfin, pour terminer, sachez que Bayonetta n’est pas venu sur Wii U les mains vides puisque Nintendo a ajouté son petit grain de sel. Des costumes de Link, Samus Aran et de la princesse Peach son disponibles chez Rodin, le bar tender des enfers, moyennant finance. L’occasion de jouir de nouvelles tenues pour notre biatch préférée mais aussi d’attaques et de coups spéciaux exclusifs. Du pur fan service made in Nintendo. 

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