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Le Top 2005 des rédacs (3/4)

 

 

MARCO VEROCAI

Contrairement à certains, je trouve que 2005 aura été un bon cru, un cru riche contrairement aux joueurs qui auront du débourser de bons paquets d'euros pour satisfaire leur soif de jeux et de machines. Voyez plutôt, 2005, ça fut : la sortie de la DS, de la Game Boy Micro, de la PSP, de la Xbox 360 et tout ça sans compter les (bons) jeux qui ont abondamment inondé le marché à la différence des années précédentes. Pour ne citer qu'eux : Metal Gear Solid 3 : Snake Eater toujours efficace, Splinter Cell : Chaos Theory et sa bande-son du tonnerre, Doom III et son ambiance démoniaque, Gran Tursimo 4 la valeur sûre, Conker grandiose remake, Cold Winter l'outsider gagnant, le sublime DOA Ultimate, Neo Contra qui nous l'a joué "à l'ancienne", GTA : San Andreas dans une version Xbox "nickel", Fight Night Round 2 et son gameplay novateur, Bomberman Hardball qui s'avère être un des meilleurs jeux en multi de l'année, Prince of Persia pour un voyage enivrant, le titanesque God of War, etc. Et tout ça sans parler du PC qui a livré de bons gros poids lourds (FEAR, World of Warcraft…). Bref, pour les finances, c'était pas gégène mais pour le plaisir, quelle année ! En outre, on aura aussi des jeux de moindre importance ou des déceptions qui auront aussi mis à mal notre porte-monnaie et côté déception, ma mémoire reste pollué par Killer7. Côté recherche, innovation et tentative artistique, rien à dire. Le jeu offre une ambiance unique. Esthétiquement, c'est sublime. Mais bordel, on parle d'un jeu vidéo et en y jouant, on s'emmerde ! Si on veut voir de jolis grafs et un scénar alambiqué à outrance, autant se taper un bon "animé" mais si on cherche du gameplay, impossible de s'extasier devant ce titre castrateur à l'heure de la liberté d'action la plus totale. Bien sûr, ce n'est pas une suite, bien sûr aussi ce n'est pas académique et bien sûr enfin le jeu ne lorgne pas uniquement sur un succès commercial. Mais toutes ces qualités valent-elles une soixantaine d'euros pour jouer à un jeu pénible ?

 

 

1. Pro Evolution Soccer 5 (PS2)

 

Retour à la simu pure et dure et c'est bon. Malgré une première impression déstabilisante (comme à chaque nouvelle version), on fini par trouver ses marquer et profiter pleinement d'un soft exceptionnel dans son genre. De plus, le Online enrichit encore le jeu malgré certains défauts. De l'excellente came que la concurrence n'est pas prête d'égaler.

 

 

 

 

 

 

 

2. Burnout Revenge (Xbox)

 

Toujours plus vite, toujours plus beau, toujours plus fun. Avec Burnout Revenge, le carambolage devient sport olympique et jubilatoire même si certains changements dans le gameplay peuvent ne pas faire l'unanimité (le fait d'éclater TOUTES les voitures du traffic par exemple). Un jeu grandiose ne serait-ce que pour la prouesse, en particuliers pour la version PS2.

 

 

 

 

 

 

 

3. The Warriors (PS2)

 

Quelle claque ! Habituellement réfractaire aux beat'em all, voilà que ce titre de Rockstar m'a cloué le bec. L'ambiance du film 70's est bien rendu et le gameplay est suffisamment riche et varié pour accrocher méchamment. Tout cela servi avec une violente très en vogue mais ici moins gratuite qu'ailleurs. Attention, OVNI.

 

 

 

 

 

 

 

4. Peter Jackson's King Kong (Xbox)

 

Parce que Michel Ancel a réussi le pari de faire un jeu très grand public, accessible et malgré tout séduisant pour les gamers, King Kong vaut le détour. Outre ses graphismes magnifiques, il offre d'excellentes sensations en particulier dans la peau du grand singe.

 

 

 

 

 

 

 

 

5. Resident Evil 4 (GC)

 

Enfin, un jeu qui se renouvelle vraiment. Certes, avant celui là, on en a bouffé de l'auto-resucée de Resident mais là, Capcom nous balance à la tronche un soft grandiose. Long, beau, maniable et pourvu d'une atmosphère lourde à souhait, Resident Evil 4 fait figure d'orgasme ludique ultime. Que l'on aime la série ou pas, difficile de ne pas craquer devant ce joyau.

 

 

 

 

 

 

 

COUP DE COEUR

 

Legend of Kay (PS2)

 

Oui, bon, je sais, j'aurais pu choisir un jeu mieux ou plus connu et il y en avait. Mais celui-ci m'a touché du fait d'être arrivé sur le marché sans aucune communication. Ni pub, ni communiqué de presse, ni pré-version n'ont accompagné ou précédé ce petit jeu d'aventures pourtant bien troussé et tout mignonnet. Résultat, il passe un peu inaperçu et finalement à la trappe alors qu'avec un bon suivi, il aurait pu tirer son épigne du jeu commercial. Dommage. Comme quoi, un jeu - même bon - ne peut pas survivre sans marketing. Il y a de bonnes leçons à en tirer non ?!

 

 

 

 

 

COUP DE GUEULE

 

We will miss you

 

En guise de coup de gueule, il y a avait de quoi faire cette année : la fin de Play Mag, le douteux système de "packs" pour la 360, la rupture de stock annoncée, les jeux 360 bons pour certains mais trop courts pour tous… Finalement, j'ai choisi de parler d'un des meilleurs jeux de 2005 qui, lui aussi privé de communication et de marketing, a subi un échec commercial tel que la boite génitrice à carrément mis la clef sous la porte. Oddworld ferme ses portes et nous prive (la faute au marché ?) de suites qui auraient été certaienemt grandioses quand on voit la qualité de ce dernier soft. Dommage.

 


ALAIN MILLY

Comment résumer l'année 2005 en quelques lignes ? Cela n'a pas été une cuvée exceptionnelle avec pourtant la sortie de trois nouvelles consoles (DS, PSP, Xbox 360) mais pas un ratage complet non plus. Si l'on se concentre sur la qualité des jeux, on retrouve une année normale avec quelques excellents jeux (Gran Turismo 4, Metal Gear Solid 3 : Snake Eater, Pro Evolution Soccer 5, World of Warcraft, Burnout Revenge, Prince of Persia : Les Deux Royaumes...), une certaine quantité de bons jeux et une quantité encore plus grande de jeux moyens, des déceptions (Astro Boy, Forza Motorsport, The Matrix : Path of Neo…), des surprises (Condemned, Lego Star Wars, Enthusia Professional Racing, Meteos, Mercenaries…) et des bouses (SRS, K2000, SpinDrive Ping Pong…). 2005 ne fut pas au final une année charnière mais reste néanmoins un bon cru.

 

1. Resident Evil 4 (GC & PS2)

 

Il y avait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir en jouant. Resident Evil est une série que j'adore depuis le début même si les dernières versions n'étaient pas à la hauteur. Néanmoins cet épisode a su innover tout en restant dans l'esprit de la série. C'est un jeu qui fait partie du Top 5 de la GameCube et son adaptation sur PS2 est plus que réussie, d'autant  qu'elle est améliorée grâce à l'ajout des épisodes supplémentaires (et complémentaires) d'Ada.

 

 

 

 

 

 

2. Peter Jackson's King Kong (Xbox 360)

 

Rarement un jeu m'a procuré un sentiment de puissance en incarnant Kong (l'affrontement avec les T-Rex est mémorable) et d'impuissance en jouant l'humain Jake Driscoll. C'est beau, c'est dépouillé (pas d'indications à l'écran) et je me suis même moins ennuyé que pendant le film ! Produit en France, ce n’est pas uniquement l’adaptation du film, c’est un "vrai" jeu.

 

 

 

 

 

 

 

3. Fire Emblem (GBA & GC)

 

Fan de la série depuis la NES, je me suis éclaté sur le second épisode de la version GBA et maintenant sur GC. Le Tactical a encore de beaux jours devant lui vu toutes les améliorations qui peuvent être apportées sur console mais une fois encore le plaisir de jeu est là.

 

 

 

 

 

 

 

 

4. La PSP

 

Décriée par certains, adulée par d'autres, ses qualités sont pour moi plus grandes que ses défauts. Deux qualités absentes chez sa rivale : un écran magnifique, un OS qui permet de tout faire et tout lire (émulateurs, DivX, mp3...). Son défaut reste l'absence de grands jeux mais l'arrivée des GTA : Liberty City Stories et autres Pursuit Force est de bonne augure pour la suite.

 

 

5. Fahrenheit (PS2)

 

Cocorico bis ! La french touch est de retour ! Fahrenheit n’est pas parfait loin de là, mais il procure de bonnes sensations et non pas ce sentiment de déjà vu récurrent à de nombreuses suites. L’intrigue est le point fort du jeu, la réalisation est plus qu’honnête mais la durée de vie réduite et le manque de changement dans le déroulé du jeu en fonctions de nos choix n’en fait qu’un bon jeu. Obtient les encouragements du conseil de classe !

 

 

 

 

 

 

COUP DE COEUR

 

En fait c'est plus un coup de chapeau que je voudrais adresser à Nintendo et à sa DS : contre vents et marées, Nintendo a court-circuité le la sacro-sainte course au plus beau, plus technique pour nous livrer une console (même si je la trouve particulièrement laide et lourde), qui permet de jouer d'une autre façon et livre des jeux différents. L'engouement suscité par Nintendogs le prouve : 1 possesseur de DS sur 2 y joue ! Il ne faut pas non plus oublier la possibilité de jouer à plusieurs avec un seul jeu et gratuitement en Wi-Fi à Mario Kart DS avec des joueurs situés à l'autre bout de la planète.

 

 

 

COUP DE GUEULE

 

En fait il y a plusieurs choses qui m'ont déçu ou fatigué cette année : je pourrais parler du lancement de la Xbox 360 et de sa pénurie désorganisée, la suspension de Play Mag qui au final n'a pas réussi à trouver son public malgré sa qualité intrinsèque (faut bien se lancer des fleurs...), le bide annoncé de la Gizmondo... Je crois qu'au final, la palme revient à l'E3 2005 où je me suis senti frustré. On s'attendait à un super show et on a eu ce que les américains font de mieux : de l'esbrouffe. On m'a reproché mes propos virulents dans mes éditos de Play Mag de juin et juillet et on m'a rappelé que ce show était organisé avant tout pour le marché américain et cela me fait encore plus peur : bimbos à gogo sur les stands, flots d'images non contrôlées pour la PS3, effets de manches et d'annonces pour masquer le vide de la Revolution de Nintendo : il suffit d'annoncer un Zelda et un Mario next gen' pour déclencher l'émoi chez les "fanalistes" (mix de fan et de journaliste, limite fanatiques) américains, trop de suites de jeu et copies de succès du moment (chaque éditeur proposait son GTA-like) et surtout une violence gratuite que Rodolphe a très bien résumé. Enfin à l'heure de la mondialisation, le jeu vidéo est également touché : que cela soit chez les éditeurs ou dans la presse, les regroupements se font à tour de bras souvent au détriment de l'identité, de la qualité ou de l'innovation. Un note "positive" pour l'avenir : malgré sa surpuissance et ses licences, l'Editeur Américain annonce une année moins rentable et lance un "profit warning". Comme quoi, les suites, ça lasse et l'innovation parfois cela a du bon (il y a qu’à voir les chiots de Nintendo...)

 

 

>>> XBM / REPLAY MCM



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