C'est justement le cas de Lewis Ward, directeur de la recherche du pôle Gaming pour le cabinet d'analystes IDC, qui s'est laissé aller à quelques réflexions au micro de Gaming Bolt. Il lui a d'abord fallu se baser sur le prix de la concurrence et conceptualiser des modèles économiques.
Le PS Now coûte 20 dollars par mois mais fait parfois des rabais jusqu'à 10 dollars par mois. Il faut alors émettre des hypothèses sur la consommation de la clientèle, le coût des infrastructures, aussi quels studios de développement seraient prêts à être payés par utilisateur unique ou par minute d'utilisation, pour aboutir à un scénario de rentabilité et de croissance pour Stadia.
Un schéma qui a permis à Ward d'aboutir sur le prix hypothétique de Stadia en fonction d'un possible line-up.
Si Stadia peut rassembler plus de 500 titres solides au lancement et prévoit d'ajouter au moins 50 nouveaux jeux par mois, alors un prix mensuel de 15 dollars semble être adapté.
En l'état, difficile de savoir exactement ce que planifie concrètement Google, ni avec quels éditeurs le géant prévoit de s'allier. Pour le moment, Ubisoft est déjà un partenaire de taille - la démonstration sur Assassin's Creed Odyssey en était la preuve - et son studio first-party, dirigée par Jade Raymond, produira de futures exclusivités. Peut-être que l'E3 2019 nous en dira plus...