Cela faisait quelques mois qu’on n’avait pas eu de nouvele de Painkiller, ce reboot d'une licence annoncé en début d'années. Titre mémorable des années 2000, il s’était imposé comme un défouloir sans concession, porté par une direction artistique gothique et une frénésie de gameplay assez appréciable. En 2025, le purgatoire ouvre à nouveau ses portes, et c'est grâce à Saber Interactive, sous sa bannière 3D Realms, qui s’est associé à Anshar Studios pour remettre Painkiller sur les rails. Résultat : une relecture contemporaine, nerveuse, brutale, et surtout pensée pour s’inscrire dans les standards modernes du genre, sans renier son ADN. Le jeu sortira le 9 octobre 2025 sur PS5, Xbox Series X|S et PC, et bien sûr les précommandes sont d’ores et déjà ouvertes.
Au lancement, deux éditions seront disponibles : la Standard (39,99€) inclut le jeu de base et le pack de skins “Iron Crusade”, avec des apparences pour les quatre personnages jouables (Ink, Void, Sol, Roch) ainsi que six armes emblématiques (Stakegun, Electrodriver, SMG, etc.). L’édition Deluxe (49,99€) va plus loin avec l’ajout de trois DLC post-lancement, chacun ajoutant de nouveaux skins pour personnages et armes. Une approche classique, sans surprise, mais cohérente. Enfin, les éditions physiques sur consoles embarquent une exclusivité : le “Burnished Pride” pack, avec des skins dorés pour les six armes principales.
Ce Painkiller nouvelle génération conserve l’essence qui a fait le succès de l’original : une boucle de gameplay simple et viscérale, reposant sur des affrontements rapides, sanglants et sans pitié. Le level design se veut plus vaste, plus vertical, laissant une large place à la mobilité, grâce à des outils contemporains dans les FPS, tels que les dashs, le grappin et les sauts explosifs. À cela s’ajoute une dimension coopérative inédite, permettant de jouer jusqu’à trois en ligne ; une manière de redonner un second souffle à une structure solo éprouvée, sans la trahir. L’univers, quant à lui, se veut toujours aussi sombre : cathédrales délabrées, créatures démoniaques, folklore biblique détourné, l’ambiance oppressante, presque baroque, est là, et elle compte bien nous happer. On attendra évidemment de juger sur pièce, mais à ce stade, la proposition semble prometteuse et surtout respectueuse de ses origines. Rendez-vous le 9 octobre 2025.