Le 23 septembre 2016, son compte Twitter était utilisé pour la dernière fois avec un message d'excuses : "Je suis désolé que mes actions aient négativement impacté l'image d'Oculus et de ses partenaires", tout en reconnaissant à demi-mot son implication dans l'histoire. Une confession qui a signé son exclusion de toute la communication de l'entreprise. D'ailleurs, alors qu'il avait été le pilier central des conférences Oculus Connect 1 & 2, la troisième fut intégralement présentée par Mark Zuckerberg. Finalement, sa dernière apparence en public fut lors du procès opposant Zenimax à Facebook. Une aventure qui s'est assez mal terminée pour Facebook, Palmer Luckey et Brendan Irbie (les deux co-fondateurs d'Oculus VR), avec une condamnation à payer 500 millions de dollars d'amende.
Enfin, la troisième chose qui a pu peser dans la balance reste économique. Alors que Sony à vendu plus d'un million de PlayStation VR en quelques mois et que le HTC Vive dépasse officiellement les 600 000 ventes, l'Oculus Rift végète autour des 300 000 unités écoulées, sans compter le Samsung Gear VR (mais dont les marges de profit sont nettement inférieures). Un score très bas, surtout que si Facebook avait initialement annoncé le rachat d'Oculus pour 2.3 milliards de dollars en 2014, la dépense s'est élevée à 3 milliards au final, Mark Zuckerberg ayant déclaré avoir du investir 700 millions pour garder les employés clefs, et 300 millions en bonus de salaires pour objectifs atteints. Si l'on rapporte le nombre de casque Rift vendus au prix d'acquisition de l'entreprise, le PDG de Facebook a payé 10 000$ par périphérique.
Il reste une question cruciale mais dont nous n'avons bien sûr pas la réponse. Palmer Luckey a-t-il démissionné ou a-t-il été poussé vers la porte ? Ce n'est pas le communiqué de Facebook qui nous en apprendra plus "La politique de Facebook nous interdit de communiquer sur des sujets internes concernant le personnel."
