Dans une interview accordée à IGN, Kenta Motokura (producteur) et Kazuya Takahashi (directeur) ont révélé que Donkey Kong Bananza, premier jeu 3D de la série depuis plus de 25 ans, était initialement conçu pour la première Nintendo Switch, mais en cours de route, le constat a été sans appel : le projet nécessitait plus de puissance. Takahashi-san précise que l’élément central du jeu repose sur la destruction de l’environnement ; une mécanique jugée trop ambitieuse pour la génération précédente. "Quand la destruction est au cœur du gameplay, il faut pouvoir créer cette surprise chez le joueur : « Est-ce que je peux casser ça ? » Cette interrogation est fondamentale. Et pour la faire fonctionner à grande échelle, la Switch 2 s’est imposée naturellement," explique-t-il. Avec la Nintendo Switch 2, les développeurs ont pu donner vie à des terrains dynamiques, destructibles, et visuellement riches, grâce à une meilleure gestion des matériaux et à des effets plus poussés. Kenta Motokura ajoute également que ce n’est pas uniquement la puissance brute qui a motivé le changement. En effet, la Switch 2 introduit des fonctionnalités inédites, comme le contrôle via pointeur (type souris), qui ouvre la voie à des mécaniques coopératives nouvelles. Ainsi, un second joueur pourra contrôler les attaques vocales de Pauline ou interagir avec le mode DK Artist, permettant de sculpter en temps réel un environnement en voxels.
Donkey Kong Bananza n’est pas le seul projet à avoir été déplacé en cours de développement. Mario Kart World, lui aussi d’abord pensé pour Switch 1, a suivi le même chemin. Un choix stratégique qui s'avère payant, bien que visuellement, on n'ait pas encore l'impression d'être passé à une nouvelle génération de consoles...