Test TOCA Race Driver 2

Dire que la PSP regorge de jeux automobiles pourrait bien relever du pléonasme tant le genre semble être indissociable du nouveau joujou signé Sony Computer Entertainment. Maintenant que la PSP nous a prouvé à plusieurs reprises qu’elle était capable du pire comme du meilleur, c’est avec une certaine méfiance que nous insérons l’UMD de TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator dans la machine. Méfiance qui se dissipera aussitôt après avoir fait quelques tours de chauffe à bord des différents et innombrables véhicules dont regorge le jeu. En effet, Codemasters n’y est pas allé par quatre chemins et a décidé de faire de leur titre un jeu de courses fort complet.

Complet comme le pain

Reprenant les ingrédients qui ont fait la renommée critique de la mouture sur PS2, TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator est avant tout connu pour son mode Carrière regroupant un total de 15 catégories de courses distinctes (Grand Tourisme, Rallye, Formule Ford, Super Truck, Stock Car, Indy, etc.), réparties sur 31 championnats. Il faudra également s’attendre à piloter sur pas moins de 58 circuits à travers le monde entier dont certains sont tout simplement des représentations de véritables tracés. Il ne tient ensuite qu’à vous de faire grimper les différents échelons à notre jeune pilote émérite qui l’emmèneront sur les plus hautes marches du podium et ainsi satisfaire les exigences des dirigeants de son écurie. Pour renforcer le sentiment d’immersion, l’entracte entre chaque course est ponctué de jolies cinématiques qui permettent de faire connaissance avec ses partenaires de course, qui n’hésiteront d’ailleurs pas à commenter vos derniers exploits. Long, varié et affichant une difficulté croissante, le mode Carrière vaut à lui seul l’achat du jeu.

TOCA pas faire le malin

Mais d’autres éléments supplémentaires viennent étoffer un peu plus l’intérêt de ce jeu qui n’a pas à rougir face à la sévère concurrence qui sévit sur PSP. Si votre trajet jusqu’à votre bureau ne permet pas de se plonger à fond dans le mode Carrière, rien ne vous empêche de vous entraîner dans le Mode Course Simple ou bien encore l’inévitable Contre la Montre, afin de pulvériser vos records. TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator étant un jeu à la difficulté relativement moyenne, il est possible de reprendre la course de son choix, sans aucune pénalité en cas d’échec. De même, le côté simulation du jeu est régulièrement contrebalancée par une agréable tolérance, idéale pour accueillir les joueurs non acclimatés au genre. Par exemple, les réglages sont inexistants mais les voitures sont parfaitement équilibrées. Néanmoins, le moindre choc avec un concurrent ou face à un mur provoquera de sérieux dégâts sur votre véhicule, pouvant l’immobiliser définitivement si l’accident s’avère être trop violent. On regrettera en outre l’absence de rétroviseurs intérieurs qui auraient été bien utiles pour repérer les autres candidats, surtout lors des vues internes. On pourra toutefois voir ce qu’il se passe derrière soi grâce à la vue "arrière" qui obligera le joueur à conduire à l’aveuglette pendant un très court laps de temps. D’un point de vue technique, TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator s’en sort relativement bien – même s’il n’est pas le jeu le plus hallucinant graphiquement - et se rapproche énormément du résultat qu’on avait pu voir sur les versions consoles. La modélisation des voitures reste somme toute réussie mais la présence d’aliasing et de chutes de frame-rate viennent un peu entacher le tableau qui s’annonçait vierge de tout défaut.