Autre pivot du dispositif : la double perspective. À la première personne pour ceux qui veulent plonger littéralement dans l’horreur, à la troisième pour ceux qui préfèrent prendre un peu de recul, ou qui veulent savourer la mise en scène avec plus de distance. Une dualité qui permet au titre de s’adresser à plusieurs sensibilités, certains joueurs détestant la vue FPS. Masato Kumazawa, le producteur, précise que ce choix de caméra n’est pas cosmétique, il permet de structurer le gameplay. Et surtout, il confirme que Resident Evil 9 Requiem sera un jeu entièrement solo, hors ligne. Une précision qui vaut son pesant d’or à l’heure où tout titre AAA semble vouloir forcer la porte du multijoueur.
Plus intéressant encore, c’est ce que le jeu ne sera pas. Pas de monde ouvert. Pas de jeu en ligne. Ces pistes ont été explorées, puis abandonnées, et c’est sans doute tant mieux. Capcom choisit de resserrer l’étau, de revenir à cette horreur claustrophobe qui faisait la force du septième épisode. Et ce retour aux fondamentaux s’accompagne d’une esthétique nouvelle, comme l’explique Tomonori Takano, directeur artistique du projet. Resident Evil 9 Requiem puise dans l’imagerie film noir, avec ses angles de ville inquiétants, son omniprésence du métal, ses jeux de lumière sales et réalistes. Ce n’est plus la maison de Louisiane, ni les villages de l’Est européen : c’est le retour à l'urbain rouillé de Raccoon City. Ça promet.
La sortie de Resident Evil 9 Requiem est attendue pour le 27 février 2026 sur PC, PS5 et Xbox Series.