Développée par ILMxLAB, une division spécialisée dans les effets spéciaux de Lucasfilm, la démo de Star Wars : Trials on Tatooïne a été conçue comme un véritable court-métrage afin d’offrir au joueur une expérience hors du commun. Tout d’abord, un scénario court mais sans faille. Une fois le HTC Vive vissé sur la tête et la manettes qui vont avec en main, l’ouverture traditionnelle des Star Wars avec texte jaune sur fond d’espace étoilé apparaît. On incarne un jeune Padawan de Luke Skywalker bourré de talent qui a été envoyé sur Tatooïne pour monter la garde et parfaire son entraînement. L’objectif du jour ? Retrouver Han Solo qui doit lui remettre un colis. La démo se lance donc sur la planète désertique dans un endroit qui rappelle furieusement la ferme d’humidité des Lars, où un peu à l’écart se trouve une aire d’atterrissage. A l’oreille, on entend un vaisseau approcher. On le cherche alors du regard avant de s’arrêter sur un point qui grossit : c'est bel et bien le Faucon Millénium qui arrive. Impassible, on regarde le vaisseau arriver au-dessus de notre tête, les buses à air comprimé lâchent des volutes de vapeur, tandis que le train d’atterrissage se déploie à même pas un mètre de nous. Le vaisseau aussi bien modélisé que dans le film se pose et une rampe s’ouvre juste devant nos pieds, permettantr à R2-D2 de descendre à notre rencontre.
LA TÊTE VRAIMENT DANS LES ÉTOILES
Malheureusement, le Faucon est une vieille machine et Han Solo nous demande immédiatement d’aller jeter un œil dans une trappe. On se déplace donc dans la pièce de démo jusqu’à la bonne trappe sous le vaisseau, puis à l’aide des manettes HTC, on ouvre les entrailles du cargo YT-1300. En bon droïde astromécano, R2-D2 scanne l’engin et livre son verdict : il suffit de réinitialiser la bête. Toujours avec nos mains, on commence à appuyer sur tout un tas de boutons en suivant une séquence particulière jusqu’à entendre un grognement de satisfaction de Chewbacca. En fait, il ne s’agit pas de satisfaction, mais d’une alerte. Deux chasseurs TIE déboulent et commencent à nous canarder. On file se planquer sous le Faucon auprès de R2-D2 (en faisant attention aux fils du casque tout de même) le temps que le contrebandier aille s’installer dans la tourelle supérieure du vaisseau afin de riposter. Réduit à l’état d’acteur ou de spectateur – on ne sait plus trop –, on flippe de se prendre un coup de blaster mal placé. Finalement, la maestria du capitaine fait le travail et l’on se dit qu’il s’agit bel et bien d’un film à 360 degrés jusqu’à ce qu’une navette impériale remplie de Stormtroopers se pose juste à côté. "A toi de jouer petit" nous lance Han Solo, tandis que R2-D2 ouvre une de ses trappes pour nous passer un sabre-laser. L’objectif : défendre le droïde. D’un effleurement du pad tactile de la manette HTC, on déploie la lame et il ne reste plus qu’à jouer au tennis avec les tirs des ennemis. Si sur les premières parades, les lasers partent dans tous les sens, plus le temps passe et plus on joue à renvoyer les tirs de blasters à leur envoyeurs. L’escouade de troufions impériaux décimée, la démo se termine par les crédits toujours selon les codes du film et cette satisfaction énorme d'avoir été un acteur plongé au coeur d'un des films de la série de George Lucas.
...cette satisfaction énorme d'avoir été un acteur plongé au coeur d'un des films de la série de George Lucas.
Si la (Ge)Force a été avec nous sur cette démo qui préfigure ce que pourrait donner un jeu Star Wars en VR, il n’en reste pas moins qu’on retombe à la réalité en découvrant l’impressionnant SLi de GTX Titan X nécessaire à faire marcher la bête. Chaque image est tellement détaillée qu’elle nécessite une carte graphique pour être rendue. Comme la VR exige deux images (une par oeil), c'est donc à pas moins de deux GPU qu'il faut faire appel. Evidemment, tout le processus est répété plus de 90 fois par seconde afin de parer à toute possibilité de nausées ou d’inconfort. Aucun lag, tout marche comme sur des roulettes, ce qui prouve encore une fois que la technologie est prête. Il ne reste plus qu’à faire baisser les tarifs pour s’attaquer au marché de masse.