Ceux qui ne jurent que par le MOBA connaissent forcément AirMech, le jeu de Carbon Games disponible depuis moins de deux ans maintenant sur PC. Considéré par beaucoup comme la suite spirituelle d'Herzog Zwei, il est parvenu à séduire les fans du genre grâce à sa prise en main immédiate et à sa dimension tactique particulièrement addictive. Convaincu, sans doute, qu'il y a moyen d'étendre un peu plus la communauté, Ubisoft a décidé de prendre en charge la distribution d'AirMech Arena sur Xbox 360, un portage aussi convaincant que la version originale comme nous allons le voir tout de suite.
Il ne faut vraiment pas s'attendre à un scénario inoubliable avec AirMech Arena, qui raconte l'histoire d'une guerre opposant les différentes nations du monde, pour le contrôle des ressources devenues de plus en plus rares. Dès lors, les joueurs doivent se glisser aux commandes d'AirMechs - d'immenses robots capables de se transformer en véhicule ou en appareil volant - non seulement pour défendre leurs propres bases, mais aussi pour conquérir celles des ennemis. L'essence même du MOBA donc, sachant qu'il existe neuf types d'AirMechs avec, pour chacun d'eux, des compétences et des caractéristiques uniques.
Comme souvent dans pareil cas, il va falloir énormément de temps pour accumuler les points d'expérience et améliorer ainsi les stats de la machine ; les Kudos servant pour leur part de monnaie in-game à dépenser dans la boutique du jeu, afin de se procurer toute sorte d'objets. Le magasin virtuel est accessible en pressant tout simplement la touche "Back", ce qui évite de passer par d'innombrable menus et d'aller à l'essentiel. Nous n'allons pas citer tous les items qu'il est possible de trouver là-bas, mais on notera que l'on peut augmenter la portée du radar par exemple, accélérer la création des unités ou encore faciliter le
respawn.
Si, sur le papier, AirMech Arena est loin de faire rêver, on doit bien admettre que la formule fonctionne à merveille une fois la manette entre les mains.
Par ailleurs, signalons que les pilotes ne sont pas tous logés à la même enseigne non plus. En effet, si certains présentent un profil équilibré, d'autres en revanche privilégient la vitesse d'exécution et la puissance. D'autres, encore, misent plutôt sur la résistance de leur AirMech, ce qui réduit nettement le pourcentage de dégâts subis. Bref, il existe plusieurs combinaisons pour trouver le style de combat le plus approprié. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme d'AirMech Arena.
Pas fous, les développeurs de Carbon Games ont fait en sorte de maintenir un équilibre pour ne pas sombrer dans le pay to win, l'ennemi juré des free-to-play. Comprenez par là que sortir le chéquier pour s'offrir l'intégralité des améliorations disponibles ne servira pas à grand-chose, du moins en PvP. Dans AirMech Arena, l'argent réel permet uniquement d'obtenir des skins et de moins galérer dans la campagne solo, c'est tout. Quoi qu'il en soit, le système de jeu est bien huilé et nécessite un sens aigu de la tactique pour s'emparer des infrastructures adverses, tout en gérant ses propres unités. Ces dernières peuvent être transportées d'un point à un autre, sachant que certaines restrictions obligent à faire des choix cruciaux dans les moments tendus. En effet, les unités présentent chacune des faiblesses et des forces susceptibles de se retourner contre soi si on part au front avec un plan bancal.
Libre comme l'Air
Dans les troupes, on peut donc compter sur différents genres de soldats (les Assassins capables de désarmer les mines, les Brutes qui peuvent infliger d'énormes dégâts entre autres), des tanks, des canons antiaériens ou encore des tourelles.
Pour éviter de se faire massacrer, il est impératif de se ravitailler régulièrement auprès des bases qui contiennent des unités supplémentaires, sans oublier les AirMechs qu'il est possible de réparer en cas de besoin. En ce qui concerne les modes de jeu, on remarquera la présence d'un mode "Entraînement" qui permet de se faire les dents tranquillement, tandis que le mode "Défi" est l'occasion d'appliquer les leçons apprises via le tutoriel. Bien évidemment, AirMech Arena offre un mode solo ("Escarmouche" et "Survie"), mais le coeur du jeu reste les parties à plusieurs (1 vs. 1, 2 vs. 2, 3 vs. 3) qui assurent des affrontements épiques quand on se retrouve face à un puriste. Enfin, tout n'est pas parfait dans AirMech Arena, surtout le jeu en ligne souvent perturbé par des déconnexions intempestives. Pas de quoi remettre en cause les autres qualités du titre, c'est vrai, mais ceux qui ont l'habitude de donner rendez-vous le réseau risquent d'être frustrés. Idem en ce qui concerne l'I.A. qui fait parfois preuve d'une idiotie sans nom en solo. On espère que Carbon Games prévoit de sortir des patchs.
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Il ne faut vraiment pas s'attendre à un scénario inoubliable avec AirMech Arena, qui raconte l'histoire d'une guerre opposant les différentes nations du monde, pour le contrôle des ressources devenues de plus en plus rares. Dès lors, les joueurs doivent se glisser aux commandes d'AirMechs - d'immenses robots capables de se transformer en véhicule ou en appareil volant - non seulement pour défendre leurs propres bases, mais aussi pour conquérir celles des ennemis. L'essence même du MOBA donc, sachant qu'il existe neuf types d'AirMechs avec, pour chacun d'eux, des compétences et des caractéristiques uniques. Comme souvent dans pareil cas, il va falloir énormément de temps pour accumuler les points d'expérience et améliorer ainsi les stats de la machine ; les Kudos servant pour leur part de monnaie in-game à dépenser dans la boutique du jeu, afin de se procurer toute sorte d'objets. Le magasin virtuel est accessible en pressant tout simplement la touche "Back", ce qui évite de passer par d'innombrable menus et d'aller à l'essentiel. Nous n'allons pas citer tous les items qu'il est possible de trouver là-bas, mais on notera que l'on peut augmenter la portée du radar par exemple, accélérer la création des unités ou encore faciliter le respawn.
Par ailleurs, signalons que les pilotes ne sont pas tous logés à la même enseigne non plus. En effet, si certains présentent un profil équilibré, d'autres en revanche privilégient la vitesse d'exécution et la puissance. D'autres, encore, misent plutôt sur la résistance de leur AirMech, ce qui réduit nettement le pourcentage de dégâts subis. Bref, il existe plusieurs combinaisons pour trouver le style de combat le plus approprié. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme d'AirMech Arena. Pas fous, les développeurs de Carbon Games ont fait en sorte de maintenir un équilibre pour ne pas sombrer dans le pay to win, l'ennemi juré des free-to-play. Comprenez par là que sortir le chéquier pour s'offrir l'intégralité des améliorations disponibles ne servira pas à grand-chose, du moins en PvP. Dans AirMech Arena, l'argent réel permet uniquement d'obtenir des skins et de moins galérer dans la campagne solo, c'est tout. Quoi qu'il en soit, le système de jeu est bien huilé et nécessite un sens aigu de la tactique pour s'emparer des infrastructures adverses, tout en gérant ses propres unités. Ces dernières peuvent être transportées d'un point à un autre, sachant que certaines restrictions obligent à faire des choix cruciaux dans les moments tendus. En effet, les unités présentent chacune des faiblesses et des forces susceptibles de se retourner contre soi si on part au front avec un plan bancal.
Dans les troupes, on peut donc compter sur différents genres de soldats (les Assassins capables de désarmer les mines, les Brutes qui peuvent infliger d'énormes dégâts entre autres), des tanks, des canons antiaériens ou encore des tourelles. Pour éviter de se faire massacrer, il est impératif de se ravitailler régulièrement auprès des bases qui contiennent des unités supplémentaires, sans oublier les AirMechs qu'il est possible de réparer en cas de besoin. En ce qui concerne les modes de jeu, on remarquera la présence d'un mode "Entraînement" qui permet de se faire les dents tranquillement, tandis que le mode "Défi" est l'occasion d'appliquer les leçons apprises via le tutoriel. Bien évidemment, AirMech Arena offre un mode solo ("Escarmouche" et "Survie"), mais le coeur du jeu reste les parties à plusieurs (1 vs. 1, 2 vs. 2, 3 vs. 3) qui assurent des affrontements épiques quand on se retrouve face à un puriste. Enfin, tout n'est pas parfait dans AirMech Arena, surtout le jeu en ligne souvent perturbé par des déconnexions intempestives. Pas de quoi remettre en cause les autres qualités du titre, c'est vrai, mais ceux qui ont l'habitude de donner rendez-vous le réseau risquent d'être frustrés. Idem en ce qui concerne l'I.A. qui fait parfois preuve d'une idiotie sans nom en solo. On espère que Carbon Games prévoit de sortir des patchs.
