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Rainbow Six 3 sur toutes nos machines de salon, Black Arrow sur Xbox, c’est désormais au tour de Lockdown de faire sa place. Si des versions PC et NGC sont également prévues cette l’année, ce sont les versions PS2 et Xbox qui nous ont été dévoilées dans un premier temps. Contrairement à Ghost Recon 2, le jeu reste le même sur les deux supports scénaristiquement parlant, mais chaque console gardera toutefois quelques privilèges qui lui seront propres, avec notamment une excellente exploitation du Xbox Live pour la machine de Microsoft.
Un pour tous…
Développé d’un côté par les studios américains de Red Storm pour la version PS2, et par les équipes d’Ubisoft Montréal pour la mouture Xbox, Rainbow Six : Lockdown reprend les ficelles de la série dans un nouveau tactical shooter, moins tactical et surtout plus shooter. Si les exploits de l’équipe Rainbow ont déjà séduit un grand nombre de joueurs grâce à un gameplay poussé, ce même gameplay restait trop compliqué pour le grand public. Sans toutefois rompre avec le charme de la série, ce nouvel épisode Lockdown marque alors un premier virage vers une prise en main plus accessible.
Doté de 14 missions, plus deux exclusives à la PS2, Rainbow Six : Lockdown vous plonge dans une chasse aux terroristes, avec un léger changement. Là où vous ne faisiez avant que votre travail, s’ajoute en effet ici une touche plus personnelle puisque c’est un membre de votre propre équipe qu’il faudra récupérer. Cherchant à humaniser les différents personnages de votre squad, et donc à vous impliquer encore plus dans le jeu, le titre joue un peu plus sur la corde sensible, et il sera enfin possible d’entendre les réactions de vos collègues, ceux-ci n’étant plus désormais silencieux. Côté prise en main, on ne perd pas de temps à choisir les membres de son équipe, et s’il reste possible de choisir l’équipement de chacun, l’entrée sur le terrain reste plus rapide. Une fois dans le feu de l’action, on retrouve une interface relookée pour l’occasion, et chaque information, chaque situation de vos partenaires est clairement retranscrite à l’écran. Proposant deux modes de difficulté (Normal et Challenge), le jeu vous permet de sauvegarder à tout instant grâce au système de Quick Save et sera surtout plus tolérant dans la gestion des dégâts. Foncer dans le tas reste toujours aussi peu efficace, mais on a l’impression de mourir un peu moins vite et il faut avouer que c’est plutôt agréable. Pour les moins habiles du stick, une aide à la visée pourra également être de la partie et, dans tous les cas, votre équipe tentera toujours de vous servir au mieux, notamment avec un menu contextuel d’ordres. L’ouverture d’une porte pourra alors, par exemple, se faire de plusieurs manières, de la plus classique (on tourne la poignée et on entre) à la plus violente (coups de fusil à pompe sur les charnières avant de défoncer le tout) en passant par l’utilisation d’un marteau, si votre équipier en est équipé.
Autre nouveauté dans la série, les passages de snipe qui vous demanderont de protéger la team Rainbow pendant une durée donnée ou lors d’un passage d’un point à l’autre de la carte. Durant ces étapes, vous changerez alors de peau, mais surtout, cela occasionnera une coupure dans l’action traditionnelle, vous permettant en quelque sorte de souffler un peu. Côté bande son, après le dernier Prince of Persia, Ubisoft devient un nouvel adepte des musiques électriques, et c’est en compagnie des cordes de groupes de métalleux tels que Fear Factory que vous naviguerez dans ce quatrième volet de la série.
Le temps des différences
Passons maintenant du coté des différences entre les deux moutures. Si elles seront évidemment visuelles, la Xbox se permettant l’utilisation d’ombres dynamiques ou encore d'un effet d’éblouissement au Flashbang beaucoup plus travaillé, elles donnent pour beaucoup la part belle à la n°1 des salons, à savoir la PS2. Nouvelles missions (avec 2 niveaux supplémentaires) mais aussi gadgets et modes de jeu exclusifs viendront gâter la précieuse de Sony. C’est ainsi que la version PS2 bénéficie d’un détecteur de mouvements vous permettant d’observer la situation d’une salle avant d’y pénétrer ou encore d’un mode Infiltration où le contact avec l’ennemi devra être évité et les armes stratégiques préférées aux balistiques. Rayon multijoueur, Rainbow Six : Lockdown propose les traditionnels Capture The Flag et Deathmatch, mais ajoute également d’autres modes comme l’attaque ou la protection de bases. Classique et efficace en multi, Lockdown tire toutefois son épingle du jeu en devenant un des rares titres à exploiter les capacités online de la PS2. Il ne reste plus qu’à espérer que les joueurs répondront présents.
Pour la Xbox, on s’est amusé à exploiter les capacités mémoire de la bête avec des effets de miroirs et ceux précédemment cités, mais aussi en ajoutant de nouvelles salles dans les maps du jeu. Purement esthétiques, ces pièces ne changent malheureusement rien au jeu en lui-même et cela relève plus du gadget qu’autre chose. La différence la plus notable reste, comme on pouvait s’en douter, l’utilisation des services Live. Profitant de la technologie des serveurs de Microsoft, le jeu propose un mode persistant, vous permettant de cumuler les crédits au fur et à mesure des parties, afin d’acheter de nouveaux équipements propres au mode (comme un brouilleur de vision nocturne), et ainsi se créer ses personnages sur mesure, selon que l’on mise sur la discrétion ou la force. Les cartes multi exploiteront alors ces possibilités, et à la manière d’un Sam Fisher, il sera possible de jouer avec les lumières. Très alléchant pour le moment, il ne reste plus qu’à s’y essayer pour savoir si ce mode reste à la hauteur de ses promesses. En attendant la sortie du jeu toujours prévue pour fin mars, de nouvelles images devraient tomber dès demain. Le rendez-vous est pris.
