Le Southeast Asian Games Showcase a permis de mettre en avant bon nombre de jeux des pays que l'Occident dit émergent et parmi ceux-là, il y a un certain NSR 2, plus connu sous le nom de No Straight Roads 2. Après un premier épisode aussi audacieux qu’imparfait, mais ô combien attachant, No Straight Roads est donc de retour, toujours sous la baguette du studio malaisien Metronomik, fondé par d’anciens de Final Fantasy XV. Cette fois-ci, c'est le Japonais Shueisha Games qui fait confiance au studio de Wan Hazmer pour cette suite annoncée pour 2026 sur PC, PS5 et Xbox Series. Derrière cette suite, on retrouve aussi Idir Alexander Ould-Braham, producteur exécutif français basé entre Kuala Lumpur, Tokyo et Paris. Head of business du studio Metronomik, il pilote le développement de No Straight Roads 2 aux côtés de Wan Hazmer avec cette envie de faire rayonner la créativité du Sud-Est asiatique à l’international.
Ça part une tournée dans un van
On oublie Vinyl City dans cette suite, ou du moins, on ne va pas s'y cantonner, puisque No Straight Roads 2 va nous proposer un road-trip à bord d’un bus de tournée avec nos deux héros Mayday et Zuke, les têtes d’affiche de Bunkbed Junction. Et ils ne seront pas seuls : deux nouveaux membres jouables viendront grossir les rangs du groupe, chacun avec sa propre sensibilité musicale, et bien sûr, des mécaniques de gameplay inédites. Si l’ADN du jeu restera sensiblement le même, avec un mélange entre jeu d’action et jeu de rythme, les développeurs annoncent une révision complète du système de combat. On nous promet plus d’action, des attaques en duo plus approfondies, et une mise en scène toujours aussi barrée, avec cette touche "cartoon déjanté" qui faisait tout le charme du premier opus.
Qui dit NSR dit musique. Et sur ce point, le line-up est une promesse en soi. James Landino, Falk Au Yeong, Garrett Williamson ou encore Midas Klare (Inverted Silence) reviennent mettre le feu aux platines. Le tout accompagné de nouveaux guests musicaux, encore non dévoilés. Chaque boss est annoncé comme un "megaboss musical", avec son propre style, ses propres mécaniques et une ambiance sonore calibrée au millimètre. Et cette fois, on sort du simple EDM versus rock, puisqu'on aura droit à du jazz expérimental, de la pop numérique, du rock contestataire et même des musiques traditionnelles malaisiennes qui seront de la partie. « Nous voulions capturer ce que les joueurs ont adoré dans NSR, et le pousser au max, jusqu’à 11 », déclare Wan Hazmer, CEO de Metronomik. Avec Shueisha Games à la baguette — maison mère de One Piece et Dragon Ball, entre autres —, le projet bénéficie cette fois d’un soutien éditorial de poids, avec un marketing bien rôdé et une ambition internationale claire.