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>>> MAXIME CHAO
>> RÉDACTEUR EN CHEF DE RIEN DU TOUT
2014. Une année compliquée, tant sur le plan personnel qu'au niveau professionnel. Les astres chinois ont toujours dit qu'il fallait se méfier de 2014. Je n'ai jamais cru à la tétraphobie, cette superstition asiatique qui consiste à se méfier du chiffre 4, celui qui porte malheur. C'est vrai, sa prononciation "Si" (quatrième ton) est similaire au mot "Mort" et ce n'est pas un hasard si dans certains immeubles en Chine, au Japon ou en Corée, l'étage 4 est tout simplement banni des constructions. J'ai toujours pris ça à la légère et c'est pourtant en 2014 que j'ai perdu ma mère. Partie si jeune, si vite... Elle qui a consacré sa vie entière à ses enfants afin qu'ils ne manquent de rien et qu'ils ne connaissent jamais la misère qu'elle et mon père ont traversée pendant le génocide khmer. Plusieurs mois qu'elle nous a quittés déjà et pas une journée où je ne pense pas à elle.
2014, c'est aussi l'année des 10 ans de JEUXACTU, né un beau matin de mai 2004, un mois et demi seulement après qu'on ait décidé de se séparer des frères Morcos et de leur laisser le nom de domaine JeuxFrance, rebaptisé depuis en Gamekyo. Quelle aventure ! Dix piges que j'éprouve le même plaisir à me lever chaque matin pour me retrouver auprès de cette vieille canaille qu'est Laurely Birba, fidèle au poste. Lui, comme Julien Dordain font en effet partie des premiers matelots de cette embarcadère qui a parfois pris l'eau, mais qui a souvent su surfer sur les bonnes vagues. La première webTV du jeu vidéo en France, désolé de contrarier certains de mes confrères, mais c'était nous. Ça remonte à fin 2005. Oui déjà. Marcus qui a ensuite rejoint l'équipe à l'été 2007 pour ses petites chroniques pleines de joie et d'anecdotes croustillantes. Garance qui s'est lancée la même année, alors qu'elle était venue comme stagiaire au pôle commerce, et qui a fini par devenir notre égérie pendant plus de 5 ans, aux côtés d'Anaïs Baydemir que j'avais repérée lors d'un casting pour FilmsActu et qui avait été recalée par le rédac' chef de l'époque : Arnaud Calistri. Grand fou ! Aujourd'hui, mes deux animatrices préférées sont parties voguer vers de nouveaux horizons. Anaïs sur France 2 depuis plus d’un an où elle présente avec brio et peps la météo de la chaîne. Garance quant à elle est en train de réaliser son rêve : devenir comédienne. Elle enchaîne court-métrage sur court-métrage depuis 18 mois, mais le 7 janvier prochain, elle monte sur les planches de l'Auguste Théâtre pour plusieurs représentations de la pièce L'Ours et la demande en mariage et s'envolera en mars 2015 à Moscou pour continuer son petit bonhomme de chemin. Que de fierté sans déc'.
Quant à nous, ceux qui sont restés accrochés au "vaisseau-amiral" qu'est JEUXACTU, on continue d'être animé par la même passion qu'est le jeu vidéo. On est p'tet des trolls en puissance et il nous arrive très souvent de pousser des gueulantes ou d’avoir des coups de mou, mais sachez que la flamme est restée intacte. C'est d'ailleurs grâce à elle qu'on arrive à maintenir la tête hors de l'eau, avec une équipe aussi restreinte soit-elle (deux journalistes en interne, un pigiste à mi-temps et des stagiaires qui tournent), alors que c'est la tempête au-dessus de notre tête. Sérieusement, quand je vois la gueule de notre milieu aujourd'hui, ça me donne envie de péter les dents de certains. Je sais bien que les réseaux sociaux participent à faire grandir la haine entre nous mais bordel, balaye déjà devant ta porte avant de donner des conseils aux autres. Qu'est-ce que ça peut te faire qu'on fasse des titres accrocheurs ? Pourquoi te sens-tu obligé de sortir ta cape moisie de Chevalier Blanc quand l'une de mes URL ne te plaît pas ? Et puis t'es qui toi pour venir nous donner des leçons de morale ? Torche-toi déjà le cul avant de vouloir nettoyer le mien, car il se porte bien, merci. En attendant, chacun son édito avec la liberté de traiter l'info comme on l'entend. Car pendant que tu déploies toute ton énergie à bavasser comme une vieille commère, nous, on continue d’avancer. Maintenant, place à mon Top 2014 !
1/ P.T. (PS4)
Le titre qui figure en tête de mon Top 5 cette année n'est ni un jeu AAA, ni même une pépite indé mais bel et bien une démo, disponible qui plus est gratuitement sur le PlayStation Network. P.T. pour Playable Teaser ou l'incroyable histoire de la démo de Silent Hills, révélée de façon magistrale lors de la gamescom 2014. A vrai dire, je ne suis pas un adepte des jeux de pistes organisés par Hideo Kojima et sa dernière tentative avec Joakim Mogren, grillée en quelques minutes par les internautes, m'a clairement donné envie de troller le personnage sur Twitter. En revanche, pour P.T., je dois bien admettre qu'il a fait fort. Se pointer à Cologne, cette ville anxiogène, juste pour monter sur scène et balancer une séquence de gameplay moisie de Phantom Pain (celle avec le carton qui faisait écho à la scène de gameplay de l'E3 2014, soit une redite) et repartir aussi sec, c'était franchement culotté. Moi-même, j'étais étonné qu'il fasse le voyage depuis Tokyo juste pour ces quelques minutes on stage lors de la conférence de Sony. Il aura fallu finalement l'intervention d'un journaliste américain (personne en Europe ne s'est donné la peine de télécharger la démo et de la finir ; larschuma !) pour qu'on comprenne le pot aux roses. Résultat, une expérience incroyable que j'ai vécue en compagnie de ma femme et de celui que j'ai toujours considéré comme mon frère adoptif (Véven si tu me lis...). On a passé une nuit entière à se passer la manette pour essayer de terminer cette démo, soi-disant de 15 minutes, mais qui aura duré plus de 5 heures, montre en main ! Le jeu nous a rendu tellement fous qu'on a dû faire appel aux soluces qui traînaient sur le web. Malgré ces aides précieuses, impossible de terminer la démo, d'autant que les indications d'une soluce à une autre n'étaient pas les mêmes. C'est là qu'on s'est rendu compte que chaque partie était une expérience unique et différente. Il suffit d'aller traîner sur les forums qui parlent de P.T. pour se rendre compte qu'il n'y a pas une seule personne qui est parvenue à terminer la démo de manière logique et systématique. Du délire ! Et puis quelle flippe, putain ! Pardonnez mon langage mais c'est la seule façon de vous retranscrire les émotions qu'on a vécues ensemble ce soir-là. Avec seulement un couloir qui se répète sans cesse, quelques portes qui grincent (ou qui se referment violemment), un fœtus qui chiale sa mère et des apparitions sordides, notre trouillomètre était à son maximum. Ma parole, rien que d'en parler, j'en ai encore la chair de poule. D'un autre côté, à l'heure où j'écris ces lignes, il est un peu 4h du mat' passé et je suis seul dans le salon avec une vieille lampe de chevet à me tenir compagnie...
2/ LA TERRE DU MILIEU : L'OMBRE DU MORDOR (PS4)
Pour être tout à fait honnête avec vous, personne, je dis bien personne, n’attendait Shadow of Mordor à la rédaction de JEUXACTU. Pire, après la première présentation que Warner Bros Interactive avait faite dans ses locaux, on envisageait le pire pour le titre de Monolith Productions qui s’annonçait au mieux comme un ersatz d’Assassin’s Creed. Mais c’était sous-estimer les créateurs de Condemned et de FEAR qui nous ont au final offert l’une des plus belles surprises de l’année. Alors certes, graphiquement, le jeu n’est pas le plus spectaculaire de ce début de génération mais il brille avant tout par son gameplay, qui se distingue par quelques bonnes trouvailles comme le système de Nemesis. En gros, à chaque fois qu’un ennemi vous bute, celui-ci prend du grade et monte alors en compétence. Non seulement, cela permet à l’I.A. d’évoluer constamment à chaque fois que vous mourrez (parce qu’il n’y a aucune raison que le héros soit le seul à s’améliorer pendant le jeu) mais en plus, cela pousse le joueur à partir à la recherche de son dernier assassin. Une sorte de quête vengeresse qui se traduit par une émulation positive et qui profite en sus du meilleur système de combat du moment, en attendant le prochain Batman Arkham Knight. Et enfin, cerise sur le loukoum, le jeu offre un open world suffisamment vaste pour qu’on puisse organiser son programme comme on l’entend. Une valeur sûre, croyez-moi sur parole !
3/ CALL OF DUTY : ADVANCED WARFARE (PS4)
La dernière fois qu'un Kalof' est apparu dans mon Top de fin d'année, c'était en 2009 avec l'épisode Modern Warfare 2. Une époque où Infinity Ward était encore un studio talentueux, capable de nous offrir une campagne solo mémorable (la scène de la fusillade dans l'aéroport bordel !) et un multi inventif. Oui mais ça, c'était avant. Avant la fuite des cerveaux, avant que Treyarch ne lui vole la vedette avec la série des Black Ops et avant l'arrivée de Sledgehammer Games, un studio fondé par des anciens de Visceral Games et responsable du premier Dead Space. Ce dernier avait d'ailleurs doublement la pression avec Advanced Warfare : faire aussi bien que les autres et surtout faire honneur à la licence puisqu'il s'agissait du tout premier épisode next gen'. Malgré cette - lourde - épée de Damoclès au-dessus de la tête, Sledgehammer n'a pas failli à la tâche et s'est même surpassé en nous offrant pour commencer l'une des meilleures campagne solo depuis Modern Warfare 2. Cette prouesse, on la doit non seulement à son casting 4 étoiles, avec en tête d'affiche Kevin Spacey et Troy Baker, mais aussi grâce à sa narration immersive et sa durée de vie qui a carrément doublé. Mais là où Advanced Warfare est parvenu à rentrer dans l'Histoire, c'est grâce à son gameplay bâti autour de l'exosquelette, une feature intelligemment intégrée dans le jeu et qui permet de faire de nos soldats de véritables machines de guerre, capable de double-sauter, glisser au sol, réaliser des dashs dans n'importe quelle direction et ce même dans les airs. Sur le papier, ce n'est peut-être pas grand-chose mais une fois sur le terrain, ça change tout ! Je l'ai déjà dis à plusieurs reprises et je vais me répéter ici : Advanced Warfare est véritablement l'épisode du renouveau.
4/ JOJO'S BIZARRE ADVENTURE : ALL-STARS BATTLE (PS3)
La baston, j'ai ça dans le sang ! Depuis que j'ai découvert Street Fighter II sur Super Nintendo il y a de cela 22 ans, puis obtenu ma première Neo Geo (oui, parce que j'ai tous les modèles dans ma collec', je tiens à le préciser) après des années d'abnégation et surtout d'économie, il y a toujours un stick arcade qui traîne à portée de main. Bon certes, 2014 n'est pas vraiment l'année du Versus Fighting, il faut bien le reconnaître et même si les pro-gamers retiendront Ultra Street Fighter IV, il restera à mes yeux une énième mise à jour de la part de Capcom qui aura usé sa licence jusqu'à la moelle. Non, cette année, j'ai préféré mettre en lumière un autre titre, moins populaire certes (du moins en France) mais bien plus jouissif en termes de délire, de mise en scène et de gameplay, à savoir Jojo's Bizarre Adventure : All-Stars Battle ! OK, j'admets que pour apprécier le jeu, il faut un tantinet être sensible au style de Hirohiko Araka, de ses personnages à moitié androgynes et avoir envie de creuser un peu. Quand j'entends tous ces tâcherons qui trouvent le jeu lent, basique et sans aucune finesse, j'ai envie de leur foutre des tartes dans la gueule. Hey mec, avant d'ouvrir ta bouche et de donner ton avis biaisé dont on s'en cague complètement, essaie déjà de comprendre comment fonctionnent les Sutandos (Stands si tu préfères) dans le jeu ! Et puis, ce Jojo's Bizarre Adventure : All-Stars Battle est aussi l'occasion pour CyberConnect2 de prouver qu'il reste un studio talentueux, capable de proposer encore des jeux différents, plus intimistes lorsqu'on lui donne le temps de faire autre chose que du Naruto Ultimate Ninja Storm. A ce propos, j'ai un message personnel à adresser à Mr Hiroshi Matsuyama : merci de nous offrir une suite à Asura's Wrath et de vous occuper des licences DBZ et Saint Seiya. Parce que les bras cassés de Dimps et consorts, on n'en peut plus...
5/ BAYONETTA 2 (Wii U)
Les fanboys Nintendo (avec Laurely Birba en chef de file) vous diront que Bayonetta 2 fait partie du fameux Big Four de la Wii U. Pour ma part, je ne vois que 3 bons jeux sur la console d'Iwata cette année, Hyrule Warriors n'étant qu'un titre moyen qui a su jouir de l'aura de Nintendo pour se taper de bonnes notes dans la presse spécialisée (seulement 14/20 chez nous, ai-je besoin de le rappeler ?). Un traitement de faveur qui lui a permis d'éviter le lynchage médiatique que connaissent pourtant les épisodes de Dynasty Warriors à chaque nouvel épisode. Mais fermons cet aparté puisque le jeu qui nous intéresse ici n'est autre que Bayonetta 2. Des années qu'on l'attendait celui-là et il n'existe aujourd'hui que par la bénédiction de Nintendo à qui je tire d'ailleurs mon chapeau. Merci encore d'avoir permis à PlatinumGames d'aller jusqu'au bout de leur projet, même s'il est vrai que j'aurais préféré le voir débarquer sur PS4 et Xbox One dans une enveloppe charnelle next gen', en lieu et place de ce moteur graphique à la dérive. Heureusement, la direction artistique du jeu a permis de faire oublier ces modélisations et textures d'un autre âge, sans oublier ce gameplay d’orfèvre où précision rime avec sophistication. A l'image de Jojo's Bizarre Adventure : All-Stars Battle, tout le monde n'a pas le skill nécessaire pour maîtriser tous les arcanes de Bayonetta 2 qui est donc un jeu qui se mérite. Et si jamais vous arrivez à atteindre le 7ème sens, alors c'est l'orgasme assuré, je vous donne ma parole !
DÉCEPTION DE L'ANNÉE : WATCH_DOGS
"Un jeu qui risque de marquer son époque de son empreinte indélébile". Des mots que j'ai prononcés à la sortie de la démo à l'E3 2012 et qui m'ont valu les moqueries de certains de mes confrères. Avec du recul, ces bâtards avaient raison : je me suis laissé emporter par mes sentiments. Mais comment ne pas tomber dans le panneau quand on se rappelle la façon dont la démo était maîtrisée de bout en bout ? A tel point d'ailleurs que j'avais douté de GTA V, pensant que le règne de Rockstar Games allait se terminer tragiquement. Depuis, j'ai fait mes excuses publiques puisque les masques sont tombés et qu'Ubisoft a enfin révélé son vrai visage : celui du mensonge. La vérité a donc éclaté au grand jour le 27 mai 2014, date de sortie du jeu sur PS4 et Xbox One et croyez-moi, c'était la déconfiture. Graphismes revus à la baisse et franchement pas next gen', ambiance anxiogène au possible, héros aussi charismatique qu'un François Hollande un jour de pluie, scénario dont on se fout royalement, missions archi répétitives, certaines phases de gameplay bancales, musiques anecdotiques, la liste des défauts du soi-disant GTA-killer était aussi longue que l'Anaconda (avec un A majuscule) de Laurely Birba. Cela n'a pas empêché la presse spécialisée de s'asticoter le manche dessus (nous y compris), envoyant les joueurs dans une mauvaise direction. Mais le public n'est pas dupe et il suffit d'aller jeter un œil dans les bacs des jeux d'occaz' PS4 et Xbox One pour se rendre compte que Watch Dogs a été le jeu le plus revendu de 2014, grandes enseignes comme magasins spécialisés. On peut certes tromper une fois mille personnes, mais pas l'inverse. CQFD.
COUP DE GUEULE : LES DOWNGRADES GRAPHIQUES QUI SE GÉNÉRALISENT
On peut résumer 2014 en deux points, deux fléaux je dirais même : la montée massive des jeux remasterisés next gen' et les downgrades graphiques. Un triste constat qui a véritablement pris forme avec la sortie de Watch Dogs en mai dernier et qui a permis de prouver que les éditeurs ont encore recours à cette vieille technique ancestrale basée sur le mensonge, pourtant démantelée il y a presque 10 ans avec la démo de l'E3 2005 de Killzone 2. Cependant, les choses ont évolué depuis les cinématiques fakes de l'époque puisque les démos réalisées de nos jours s'efforcent de rester le plus près possible de la vérité. Quel intérêt d'ailleurs pour l'éditeur de mentir à son public si c'est pour le décevoir par la suite ? La raison est simple et purement mercantile : les précommandes. Aujourd'hui, pour s'assurer un retour sur investissement immédiat, il faut pousser le joueur à acheter avant même la sortie du jeu. Une technique marketing quasiment propre au jeu vidéo et qui fonctionne malheureusement toujours aussi bien, même si certaines grosses licences ont accusé des baisses notables cette année (Call of Duty, Assassin's Creed).
On se doute bien que les éditeurs ne sont pas là pour faire de la philanthropie, mais y a-t-il vraiment besoin de tromper le consommateur à ce point ? De plus, cette vision à court-terme n'est pas un bon reflet pour notre média et participe même à sa mauvaise réputation. Nintendo a d'ailleurs essuyé quelques plâtres avec ses amiibo, magnifiques quand on les a vus à l'E3 dernier et au final, assez cheaps une fois sortis d'usine. Certains d'entre eux ont une finition tellement dégueulasse qu'on se demande s'ils ne portent pas le sceau made in Pakistan. Pire encore pour nous, les spécialistes du downgrade graphique sont français puisque les titres qui ont brillé pour leur bullshit marketing en termes de graphismes ne sont autres que Watch Dogs, Assassin's Creed Unity et enfin The Crew, tous issus du catalogue d'Ubisoft qui semble en avoir fait une spécialité maison. D'ailleurs, la fête du mytho n'est pas tout à fait terminée car le prochain qui nous a vendu du rêve comme jamais et qui risque aussi de nous décevoir (graphiquement parlant j'entends), c'est The Division. Dix fois plus beau et plus détaillé que le Watch Dogs de l'E3 2012, il fait d'ores et déjà parmi des titres qu'on a rayés de la liste des jeux qui tiendront leurs promesses. Et oui, on appelle ça le retour de bâton, celui de la vérité, le fameux Stick of Truth qui est resté quant à lui droit dans ses bottes. Le seul d'ailleurs. Mais n’était-ce pas un jeu THQ par le passé ?
LES JEUX QUE J'ATTENDS COMME UN DINGUE EN 2015
- The Witcher 3 : Wild Hunt
- Uncharted 4
- Quantum Break
- Zelda Wii U
- Rise of the TOMB RAIDER
- Street Fighter V
@MaximeChao 
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