Le Jenga, ça vous dit quelque chose ? Mais si, c’est ce jeu de société composé de plusieurs dizaines de blocs en bois, et dont le but est de créer des tours en les superposant d’une quelconque manière, du moment que la structure tient. Et bien, le concept de Tumble VR repose sur le même principe, avec quelques variantes bien sûr, histoire que le plaisir soit multiple. Construire la pile la plus haute possible, placer des mines sur une tour déjà bâtie pour que les éléments s’éparpillent le plus loin possible, placer des miroirs correctement pour qu’un faisceau lumineux atteigne sa cible, placer un maximum d’objets sur une surface réduite, tout en prenant soin d’esquiver une barre fixe qui se déplace à une certaine hauteur, les épreuves sont aussi nombreuses que variées et vos neurones seront bien évidemment mis à rude épreuve. Bien sûr, les défis du départ sont simplistes, mais au fil des défis et des nouvelles zones débloquées, la difficulté va grimper crescendo. Rien d’anormal. Histoire que le joueur ne se sente pas trop seul dans cet univers plein de réflexion, un drone doté d’une intelligence artificielle l’accompagnera pour lui donner les règles en début de partie, mais aussi lui remettre les médailles à la fin de chaque épreuve. Du bronze à l’or, il est évidemment possible de faire péter le hi-score si vous réussissez à valider vos objectifs en un temps record.
OPPA JENGA STYLE !
A l’instar du jeu original, Tumble VR se joue aussi bien à la manette DualShock 4 qu’au PlayStation Move, et chaque périphérique possède ses atouts comme ses inconvénients. A la DualShock 4, votre espace de jeu sera beaucoup plus réduit, du fait de la reconnaissance insuffisante de la manette. Trop vers le haut, trop en bas, trop vers l’avant : il ne sera pas rare que le pad vire au rouge (avec son d’alerte assez désagréable) pour vous signaler qu’il n’est plus dans la zone adéquate. Chose qui n’arrivera jamais avec le PlayStation Move, toujours dans le champ d’action quels que soient vos mouvements. En revanche, l’un des défauts du PlayStation Move, c’est qu’il est plutôt lent pour faire pivoter la table sur laquelle on pose nos formes géométriques, alors qu’avec les touches de tranche de la DualShock 4, on fait tourner le plateau avec une rapidité pratique. En revanche, pour ce qui est de la manipulation de l’objet, qu’il s’agisse de la manette ou de la télécommande, il n’est pas toujours évident de faire pivoter la pièce dans tous les sens. En revanche, il faut bien reconnaître que le PS Move se montre nettement plus précis quand il s’agit de poser un objet délicatement sur un autre.
Pour ce qui est du PlayStation VR, on pourrait croire qu’il est tout à fait useless pour ce genre de titres, sauf qu’en réalité, le joueur possède une meilleure appréhension de l’espace une fois immergé dans le jeu.
Côté contenu, Tumble VR est l’exacte réplique du jeu sorti sur PS3 il y a six ans, avec ses 80 défis répartis en plusieurs zones et qu’il est tout à fait possible de refaire avec un partenaire pour des sessions en duo adaptées à la présence de deux joueurs, mais à l'intérêt assez limité (au final, on joue comme si l'autre n'existait pas). Pour ce qui est du PlayStation VR, on pourrait croire qu’il est tout à fait useless pour ce genre de titres, sauf qu’en réalité, le joueur possède une meilleure appréhension de l’espace une fois immergé dans le jeu. Faire tenir en équilibre deux objets, ou les emboîter entre eux se révèlent être beaucoup plus pratique quand on sait qu’il est possible de les contempler sous toutes les coutures. Un plus non négligeable dans certaines épreuves où le chrono peut carrément vous induire en erreur. La dimension sonore n’a pas été oubliée non plus, avec une excellente spatialisation des sons due en majeure partie par les déplacements du drone qui n’hésitera pas à balancer des vannes ici et là, histoire de décontracter l’ambiance. Et souvent, il fait mouche.