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Alors que le film de Dreamworks sort aujourd’hui dans les salles, le jeu est déjà disponible depuis quelques jours dans les rayons. La licence, passée de TDK à Activision, est un lourd fardeau à porter quand on se remémore quelques grands moments de rigolade, ou de honte, passés sur les différentes versions consoles de Shrek, Shrek : Extra Large, Shrek : Super Party ou encore l’extraordinaire Shrek : Swamp Kart Speedway… Difficile dans ces conditions de ne pas partir avec quelques a priori.
N’ayant pas encore eu la chance de voir le film au cinéma (et ne passant pas nos nuits à télécharger des DivX), nous éviterons donc toute comparaison scénaristique entre le film et le jeu, faisant confiance aux développeurs de chez KnowWonder pour être restés le plus fidèle possible au scénario original. Une chose me chagrine toutefois, dans la bande annonce du film, on y voit le Chat Poté, et dans le jeu celui-ci s’appelle Chat Botté. Qui a raison, qui a tort ? Je chipote certes, mais pourquoi cette différence ?
Bref, le fond du problème n’est pas là, et si je m’attarde sur un petit détail comme celui-ci, c’est pour repousser le moment fatidique où je devrai vous dire ce que vaut réellement Shrek 2 sur PC.
Pourquoi tant de haine ?
N’y allons pas par quatre chemin, Shrek 2 sur PC (et sur PC uniquement, les versions consoles étant totalement différentes), est tout simplement mauvais ! Que le jeu soit destiné aux 4-6 ans pourquoi pas, mas ceci n’est pas une raison pour se moquer des gens comme ça.
De mémoire, je n’avais pas vu cela depuis un certain Jimmy Neutron… Shrek 2 est laid, les personnages grossièrement modélisés (Dreamworks ne peut pas fournir des croquis pour aider les designers ?), les textures ridicules et l’animation… Quelle animation d’ailleurs ? Tout au long de l’aventure, les personnages glissent et straffent comme s’ils étaient en baskets sur une patinoire. Quand aux bugs de collision, mieux vaut ne pas en parler. Vous pourrez le voir sur les screens, quand le Chat Botté grimpe à une corde avec son épée qui vole à côté de lui, on en reste bouche bée.
La jouabilité est également l’un des gros points noirs du jeu, tellement mal réglée que les plus jeunes ne passeront sans doute même pas les premiers niveaux. Et si par hasard, ils arrivaient jusqu’au combat contre le Chat Botté, ils ne verraient certainement jamais la suite, ne comprenant pas ce qu’il faut faire.
Au milieu de ce gouffre, il existe tout de même deux éléments de satisfaction, ou plutôt de consolation. Premièrement, il sera possible de jouer tour à tour avec Shrek, l’âne, le Chat Botté et le bonhomme de pain d’épice. Bien que cela ne change rien à la façon de jouer, il est rigolo de voir un bout de pain d’épice faire du karaté.
Second, et donc dernier, point positif du jeu, les voix. À entendre l’âne parler et balancer ses « Hé Mec » hilarants, on se dit que le budget voix a été plus important que celui du développement.
