Lorsque l’on pose pour la toute première fois les yeux sur DiRT Showdown, on est plutôt surpris par la qualité de la réalisation. Non pas que le jeu soit moche, loin de là, et la modélisation des véhicules est même convaincante. En fait, on s’attendait à un spectacle visuel comparable à DiRT 3, et force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas. La faute, surtout, à une sensation de vitesse à la rue et des chocs entre les engins qui manquent clairement de punch. Heureusement que les dégâts sont bien reproduits et donnent l’impression de prendre part à de véritables courses de stock-car. C’est un peu le fonds de commerce de DiRT Showdown, et ça aurait quand même fait désordre que les développeurs de Codemasters se déchirent sur cet aspect du jeu ; d’autant que l’interface, elle, reste dans la lignée des productions du studio britannique. Pour ce qui est du contenu, le titre repose avant tout sur le Showdown Tour, une sorte de mode "Carrière" dans lequel le joueur va devoir participer à différentes compétitions à travers quatre championnats (correspondant en réalité aux niveaux de difficulté Pro, All Star, Champion et Legend), à condition d’avoir rempli au préalable les formalités administratives (nom, prénom, pseudo, nationalité entre autres). Il existe donc plusieurs types d'épreuves, comme le Rampage qui n'est pas sans rappeler Destruction Derby. Ici, le but est d'infliger le maximum de dommages aux adversaires pour marquer le plus grand nombre de points. Il y aussi le mode Eliminator dans lequel le dernier du classement est éliminé toutes les quinze secondes, alors qu'en Hoonigan le pilote devra effectuer des figures bien précises pour remporter la victoire, à l'image du gymkhana de DiRT 3. Le mode Hard Target est celui qui nous a le moins intéressés pour être honnête, sans doute parce que dans la peau du pilote à abattre, on doit éviter de se faire percuter par le reste des adversaires. Et comme la partie ne prend fin que lorsque la voiture est complètement détruite, et que l’I.A. ne fait pas forcément preuve de malice, on s’ennuie assez rapidement.
Show devant !
