Pour l'avoir vu de nos propres yeux, l'attente peut aller jusqu'à 2 heures réelles. Et afin d'être sûrs que les pilotes les plus chevronnés connaissent eux aussi cette torture, les développeurs de Firemonkeys ont également pris en compte l'usure des pièces. Autrement dit, même en conduisant proprement, il y a un moment où il faudra forcément changer les freins, l'huile ou encore les suspensions. Idem lorsqu'il s'agira d'améliorer sa monture ou de recevoir une nouvelle voiture que l'on vient de s'acheter : on devra patienter de longues minutes avant d'en profiter. Alors oui, on peut décider de reprendre la course immédiatement et stopper cette souffrance, mais il faudra alors s'acquitter d'un certain nombre de casques d'or qui ne tombent pas du ciel, comme vous pouvez le deviner. Bref, tout est fait pour que le joueur passe par la boutique virtuelle de Real Racing 3, et claque de véritables deniers pour progresser dans le jeu.

Face à cette levée de boucliers, Electronic Arts a présenté des chiffres élogieux pour son jeu de course. "Le marché a parlé", a même lancé Nick Earl, vice-président du label All Play d'Electronic Arts. En gros, plus de 350 millions de circuits ont été bouclés, 25 millions le sont par jour et les joueurs consacrent en moyenne 25 minutes quotidiennes au jeu pour un total de 14 millions d'heures. Par ailleurs, Nick Earl a souligné que Real Racing 3 pointe en tête du classement de l'AppStore dans 90 pays (une semaine a été nécessaire pour que le jeu fasse mieux que ses deux prédécesseurs réunis), ce qui en fait une valeur sûre du genre sur smartphones et tablettes. Il a également tenu à rappeler que certains ajustements avaient été faits suite aux premiers feedbacks des joueurs, reconnaissant ainsi que l'importance des micro-transactions était sans doute un peu trop élevée au départ. Enfin, il a précisé qu'un Real Racing 4 n'était pas à l'ordre du jour, la formule actuelle pouvant durer "des années". Soit.