Petite séance de rattrapage tout d'abord pour les absents. Assassin's Creed 3 Liberation partagera certes le même contexte historique que les aventures de Connor, à savoir la Révolution Américaine, mais s'attardera sur une menace tout autre. S'il n'est pas trop présomptueux d'affirmer que les Templiers joueront une fois encore un rôle clé dans le scénario, nous seront transporté dans les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans du XVIIIeme siècle dans lequel on y incarnera Aveline de Grandpré, une assassine chargée de nettoyer la ville de l'invasion hispanique. Une cité que nous avons pu visiter brièvement de visu et qui révèle une évidence certaine : la PS Vita ne manque véritablement pas de ressources lorsqu'elle est placée entre des mains expertes. Visuellement réussi, la version présentée par Ubisoft ne souffrait pas ou peu de ralentissements. Une fluidité que l'on a pu apprécier d'autant plus par la présence de textures détaillés (tout du moins au premier plan, le traditionnel effet de flou venant à nouveau trahir la présence de clipping) et d'animations grandiloquentes. Les attaques et mouvements spéciaux de notre assassine n'ont en effet rien à envier aux acrobaties du mâitre Ezio Auditore dans Revelations. Par ailleurs, malgré certains bugs de collision rencontrés, notamment lors d'affrontements contre plusieurs ennemis, et une palette de couleurs un tantinet fades, il nous a été difficile de trouver des raisons qui entacheraient graphiquement notre ballade meurtrière. Mais qu'en est-il du gameplay ?
Et j'ai crié Aveline, pour qu'elle revienne !
Les fonctionnalités tactiles ne seront pas délaissées pour naviguer bien entendu dans les menus mais aussi pour basculer entre les différents équipements. De même, lors de certaines phases de combat, le joueur devra tapoter les ennemis sur l'écran tactile pour réaliser une attaque spéciale donnant lieu à une courte animation. Aveline bénéficiera pour cela d'un arsenal étoffé et d'accessoires divers pour assassiner ses cibles à l'image du fouet; Mais Ubisoft s'est essentiellement concentré sur les différentes manières de mener à bien ses missions. Ce qui est intéressant dans cette itération PS Vita, ce n'est pas tant le choix donné aux joueurs de s'infiltrer ou de foncer tête baissée, mais bien les moyens existants pour terminer en un seul morceau. Aveline pourra ainsi compter sur sa garde-robe au coeur de notre présentation. En entrant dans certaines boutiques, il lui sera possible d'opter pour l'habit traditionnel de la Confrérie, et ainsi mettre en pratique ses dons innés pour la grimpette afin de s'adonner aux joies de l'assassinat acrobatique. Cependant, en digne représentante de la bourgeoisie, la belle pourra enfiler ses magnifiques robes victoriennes et faire parler sa grâce mondaine pour se fondre dans la masse ou bien encore pour attirer le chaland. Un pouvoir de séduction que les joueurs pourront développer, à titre d'exemple, pour attirer certains gardes dans une ruelle sombre et les assassiner en toute discrétion. Qui a dit que l'assassinat était une affaire d'hommes ? C'est bien le contraire dans Liberation. Aveline est loin d'être une fille facile et on ne manquera pas de faire plus amples connaissances avec elle, cette fois-ci console en main.