Candy Crush Saga : quand Josef Fares (A Way Out) casse du sucre sur le dos des développeurs

Si Josef Fares est une grande gueule et un showman indéniable, c'est aussi et surtout un grand amoureux du jeu vidéo et du cinéma qui se donne à fond dans la créativité. Avec son studio Hazelight, le suédois nous a déjà pondu l'excellent Brothers : A Tale Two Souls Son et l'original A Way Out : autant dire que sa vision du Dixième Art est assez tranchée et qu'il n'hésite pas à s'attaquer aux sociétés les plus vénales. 

Durant le GameLab de Barcelone la semaine dernière, Fares a tenu une discussion avec David Cage (Heavy Rain, Detroit Become Human) et un journaliste de VG247. C'est d'ailleurs ce dernier qui rapporte les paroles du développeur au sujet de King, la société britannique à l'origine de Candy Crush Saga et de ses nombreux cousins à la quasi-même dénomination. On rappelle que le studio a fait son chiffre essentiellement sur les microtransactions et qu'il est sous le giron... d'Activision. 

J'étais à un meeting où cette boîte du nom de King était en train de parler de créativité. J'étais en mode "Quoi ?!". Je n'ai rien contre le fait d'être créatif commercialement parlant. Vous devez être créatifs pour faire de l'argent. Mais ne venez pas me voir et me dire "Nous sommes créatifs". 

Ces gars ont essayé de poursuivre en justice des gens qui utilisaient des noms de jeux similaires. J'étais là, "Attendez, vous êtes sérieux ? Tous vos jeux sont similaires aux autres". Soyons honnêtes : "On est là pour faire du fric", c'est très bien mais n'allez pas parler d'être créatifs. Vous l'êtes juste pour générer de l'argent. Ils se sont aussi comparés à Pixar, je les regardais, là, "Ouais, bien sûr". 

Impossible de vérifier ses dires en l'état mais, effectivement, difficile de lui donner tort à propos d'une telle compagnie. On rappelle que le réalisateur et son équipe travaillent actuellement sur un nouveau titre coopératif, encore tenu secret, pour le compte d'Electronic Arts.