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Test également disponible sur : DS

Test Theme Park

Test Theme Park
La Note
12 20

Si Electronic Arts peut se targuer d’avoir très correctement adapté un classique sur DS, il n’en demeure pas moins que Theme Park aurait pu bénéficier d’une plus grande attention. Les actions montrent en effet rapidement leurs limites et on se surprend à effectuer les mêmes actions d’un parc à un autre. Toutefois, Theme Park DS renoue avec les sensations des premiers opus, et permet de passer un bon moment sans pour autant transcender le genre.


Les plus
  • Maniabilité aisée avec le stylet
  • Permet de renouer avec les premières versions
Les moins
  • Angle de vue unique
  • Vite répétitif
  • Musique peu entraînante
  • Manque d'ambition


Le Test

Nombreuses sont les images qui nous viennent en tête lorsque retentissent les sons d'une fête forraine. Une musique clichée phonographique, des manèges à nous donner le tournis, des rires et des cris d’enfants, un parfum d’enfance, Theme Park vous invite à construire votre Neverland virtuel, sans pour autant se ruiner, et de vous improviser grand magna du loisir lucratif industriel. Et avec l’ouverture annuelle de notre Foire du Trône parisienne, Theme Park tombe carrément à pic !


Toutefois, tomber à pic ne signifie pas pour autant que nous allons jeter notre dévolu dessus, sans y jeter un coup d’œil d’abord. Car en dehors de sa charte graphique mignonne et clairement adaptée pour la DS, Theme Park ne va pas jusqu’au bout du concept et se contente de l’adapter à ce format miniature. La prise en main est assez rapide grâce au didacticiel représenté par un des quatre personnages disponibles pour vous conseiller. Le stylet permet de retrouver une maniabilité proche des versions PC, et qui laissait un peu à désirer avec les autres versions consoles. Cependant, on regrette assez rapidement l’absence de zoom ou d’une caméra manuelle, ce qui limite atrocement notre champ de vision. Cet angle de vue unique rend ainsi la construction peu pratique si on ne souhaite pas poser son entrée de face. Ici, il ne faudra donc pas s’attendre à accéder à une vue subjective, la faute aux capacités techniques limitées de la console dira-t-on. N’ayant d’abord accès qu’à un seul parc, l’accomplissement successif des missions permettra de revendre sa "société" pour se lancer dans un nouveau défi avec un nouveau terrain à aménager. Les objectifs à atteindre peuvent concerner les recettes, la valeur du patrimoine, ou même la fréquentation de celui-ci. Atteindre des summums sur certains critères, comme le fait d’être "le plus riche", "le mieux aménagé" ou "le plus agréable" accorde au gestionnaire d’acquérir une prime à chaque bilan annuel. Un grand regret quant à la non possibilité d’avoir plusieurs sauvegardes, et au devoir de revendre le fruit de son dur labeur pour s’autoriser de nouveaux horizons.

 

La foire fouille

 

Que les novices se rassurent : trois niveaux de difficulté (facile, simulé, réel) composent le jeu, ce qui permet d’adapter sa progression et d’éviter la ruine de son projet. Le mode "facile" permet aux plus pressés d’avoir accès à toutes les options du jeu, tandis que les modes "simulé" et "réel" exigeront une gestion plus patiente pour débloquer les différents ajouts. Ainsi, il faudra consacrer un budget mensuel de "Recherche & Développement" qui permettra, entre autres, d’upgrader une attraction, d’améliorer l’efficacité du personnel, et surtout d’acquérir la possibilité d’installer de nouveaux manèges, stands ou commerces. Le mode "réel" est destiné au plus pointilleux qui souhaitent gérer leur stock dans le moindre détail. En passant en mode "simulé" ou "réel", il faudra s’armer de patience pour négocier les différents paiements avec le syndicat du personnel et les fournisseurs. Le principe est simple mais aussi contraignant : un message s’affiche assez fréquemment et vous impose d’aller au bureau. S’en suit alors une longue minute ou le stylet fait des mouvements de va et vient incessants faisant avancer la main vers la partie adverse ou reculer pour tenter d’inciter l’autre main à avancer, puis serrer la patte au moment le plus avantageux. Gare à la crise de nerf si vous souhaitez économiser vos deniers. Côté ambiance sonore, bien qu’il soit possible de choisir entre 5 styles différents, le joueur ne sera pas vraiment transporté et pourra même être lassé du côté latent et répétitifs des musiques. Couplé à un point de vue statique, le ton général du jeu reste plutôt sobre et peu interactif. A noter la reprise de défauts qu’on croirait aujourd’hui révolus : l’intelligence artificielle plus que basique. Le joueur sera souvent amené à gommer une attraction pour dégager le passage d’un visiteur coincé qui ne sait que marcher tout droit comme un lemming : très facilement assimilable à un bug, sauf que celui-ci est plus que fréquent.






Suzanne La

le mercredi 11 avril 2007
14:30




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