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Test également disponible sur : Wii

Test Prince of Persia : Rival Swords

Test Prince of Persia : Rival Swords
La Note
13 20

Alors que la tendance actuelle semble être au réchauffé, nous voici devant une de ses plus belles illustrations. Bien sûr, si on ne peut nier les qualités ludiques et artistiques évidentes de Prince of Persia : Rival Swords, on ne peut non plus s’empêcher d’avoir cette impression d’être face à un plat de pâtes sorti du micro-ondes dont la noisette de beurre ajoutée nous fait payer le plein tarif. A réserver donc aux fans ou aux plus fortunés d’entre vous.


Les plus
  • Une magie qui opère toujours
  • L’esthétique des combats
  • Les phases de plate forme
  • Une Wiimote correctement exploitée
Les moins
  • Trop cher pour un jeu qui a 2 ans d'âge
  • Manque de finition et d’optimisation
  • Des combats parfois imprécis
  • Parfois frustrant
  • Level design pas toujours évident


Le Test

Un an et demi après la sortie de l’excellent Prince of Persia : Les Deux Royaumes, Ubisoft nous propose déjà une version revisitée à la sauce Wii, affubleé d’un nouveau sous-titre : Rival Swords. Espérons que ce remake du dernier épisode de la trilogie des Sables du Temps ait suffisamment d’atouts en plus pour ne pas s’adresser qu’aux retardataires.


S’il y a une chose qu'on ne peut contester actuellement, c’est bien l’énorme engouement que suscite la Wii. Ne perdant jamais le nord, Ubisoft a su flairer le bon coup afin de devancer tous ses petits camarades. En pariant sur la petite dernière de Nintendo, l’éditeur français a su s’octroyer une place de choix sur les étals encore peu garnis des revendeurs et par là même pénétrer en masse les foyers. Frappé par un syndrome similaire à celui qui touche depuis des années Capcom, Ubisoft rattrape à pas de géant l’empereur du recyclage.

 

Babylon soldier

 

Après des débuts plus que corrects avec des exclusivités conçues pour la Wii, et après avoir touché le fond avec l’indigeste Far Cry Vengeance, on ne savait plus vraiment quoi penser à l’annonce de ce nouveau "wiimake" made in Ubisoft. C’est donc non sans une certaine perplexité que l’on se (re)lance dans l’aventure. Mais rappelons tout d’abord les faits à tous ceux qui seraient passé à côté de la série. Ces interminables et éprouvants périples en Inde et sur l’île du Temps achevés, voilà que notre bon prince emprunte le chemin du retour pour un repos bien mérité. Accompagné de la belle Kaileena, l’impératrice du Temps, le voilà enfin de retour dans sa Babylone natale… qu’il découvre mise à feu et à sang. Son embarcation attaquée, sa dulcinée enlevée, prince peu verni qu’il est, et nous revoilà reparti pour de nouvelles aventures. Nous ne reviendrons pas plus en détails ici sur les mécaniques de jeu qu’a apporté ce troisième opus, vous pourrez toujours pour cela jeter un coup d’œil au test de Prince of Persia : Les Deux Royaumes.

 

Prince des ténèbres

 

Trêve de bavardages, et passons directement aux apports dont a bénéficié cette version Wii. Le premier contact avec le désormais célèbre diptyque Wiimote / Nunchuk est quelque peu déroutant, une simple inclinaison à droite ou à gauche de la première nous gratifie d’une déroutante rotation de caméra. Nous voilà donc prévenus. C’est donc avec la Wiimote bien calée et bien à plat que l’on s’attaque à l’aventure. Après un petit temps d’adaptation, force est de constater que le réajustement de la maniabilité est réussie. La configuration de base des touches est naturelle, chaque mouvement, saut, sprint sur les murs s’enchaîne parfaitement, et les seuls désagréments que vous rencontrerez seront inhérents à la copie originale. Et c’est avec la même simplicité, et la même logique que les développeurs nous ont concocté le système de combat. Si le prince tient sa dague dans sa main droite, nous, nous tenons la Wiimote. Chaque attaque sera déclenchée par un petit mouvement de poignet, exercice démocratisé depuis The Legend of Zelda : Twilight Princess. La main gauche réagira de la même manière si vous êtes équipé d’une arme secondaire, ou du fouet lorsque vous serez transformé en Dark Prince. On ne peut plus intuitif et plus immersif. Cette nouvelle façon de jouer, principal atout de la Wii et donc principal argument de vente, est reconnaissons-le parfaitement recevable. Mais si Babylone était une cité magnifique, on ne peut en dire autant à propos de ce soft. Il est loin de rapprocher de ce portrait idyllique, et pour cause. A croire que l’équipe d’Ubisoft Montréal a tout misé sur une maniabilité revue et un changement de titre. C’est ainsi que l’on retrouve une copie technique conforme à un soft datant maintenant d’il y a plus d’un an. Les mêmes bugs d’affichage, de collision, les mêmes saccades, cette caméra parfois gênante, ces combats un tantinet brouillons. Tout est parfaitement fidèle à l’œuvre d’origine, un peu trop d’ailleurs. On regrette qu’avec tous ces mois de développement en plus, aucune optimisation, ne serait-ce que graphique, n’ait été effectuée. Et là où la pilule est le plus dur à avaler, c’est lorsque l’on voit à quel prix le jeu nous est proposé. Soixante euros, oui 60 € ! Certes il y a eu du travail supplémentaire, mais de là à faire payer les joueurs plein pot pour un titre déjà rentabilisé et qui plus est trouvable pour une bouchée de pain sur les autres supports…






Hung Nguyen

le vendredi 27 avril 2007
18:19




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Jeu : Action/Aventure
Développeur : Ubisoft
19 Avr 2007

13 Avr 2007

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