Pour résumer Burnout, il s’agit de courses urbaines avec des voitures customisées. A la manière du film Fast and Furious, le but du jeu est d’atteindre la ligne d’arrivée avant ses concurrents. Banal pour un jeu de caisse. Alors pour corser l’affaire, on rajoute une circulation importante, des feux de signalisations, des priorité à droite, des tunnels, bref tout ce qu’il faut pour créer des carambolages. Tout de suite, éviter les camions, les bus et autres voitures devient bien plus compliqué, surtout que la vitesse est au rendez-vous. Un savant mélange arcade qui ne laisse pas indifférent que l’on soit novice ou expert en jeux de voiture.
Impact imminent
Pour ce Burnout 2 : Point Of Impact, Criterion Games a repris tous ces ingrédients tout en repensant à la durée de vie qui faisait défaut au premier épisode. Ainsi on retrouve les modes de jeu habituels : Championnat, Course Simple, Offense Driving 101 et mode 2 joueurs. Mais surtout, ce qui marque, la première fois que l’on joue à Burnout 2, c’est le Mode Crash. Le but du jeu est de créer le plus important accident sur un carrefour afin de récolter un maximum de point. Ça peut paraître commun, si ce n’est que les angles de vue et le ralentissement de l’action gonflent encore plus la puissance des impacts. Et franchement on en redemande tout au long de la vingtaine des niveaux. Et obtenir des médailles d’or ne sera pas chose aisée. En ce qui concerne le mode Championnat, il se décompose en 3 phases : course simple face à 3 voitures, Duel (du 1 contre 1) et Poursuite où vous jouez le rôle des flics devant arrêter des fuyards. Pour chaque victoire, vous gagnerez nouvelles voitures, nouveaux circuits ou modes de jeu. Le mode Poursuite sera ainsi disponible en solo ou en mode 2 joueurs. Et bien évidemment, le Offensive Driving 101 est un tutorial pour vous apprendre des points non négligeables de Burnout 2.
Améliorations Xbox en demi-teinte
Mais concentrons-nous sur cette version Xbox plus particulièrement. En fait, Criterion Games a fait l’effort de travaillé sur cette version en y intégrant tout un tas de bonus que l’on ne retrouve pas pour les versions PS2 et NGC. Dans le mode Crash, on compte désormais 15 carrefours de plus pour assouvir ses pulsions suicidaires. Les voitures bénéficient d’un plus grand choix de coloris. Certes, ce n’est pas une grande révolution, mais c’est toujours bon à prendre. Mais évidemment là où la Xbox fait la différence, c’est au niveau du son (l’ensemble en Dolby Digital contre du Dolby Pro Logic II pour les autres versions et l’option Custom Soundtracks) et de la compatibilité Xbox Live. Le mode online n’est pas un réel mode à proprement parler. En effet, il ne s’agit de faire la course avec son voisin de palier, un Belge, un Américain ou un Japonais. Non, c’est simplement un tableau qui récapitule les meilleurs scores mondiaux du Mode Crash et des chronos. On reste sur sa faim, la déception dans l’âme. C’est sûr qu’en 8 mois, ils avaient largement le temps …
Du grand art
Au niveau de la réalisation, on n’est pas déçu. Le jeu affiche des graphismes impressionnants pour un jeu de voiture. La différence avec la version n’est pas très flagrante et c’est du pareil au même avec la version Nintendo de Burnout 2. Seul petit souci, c’est que lors du Mode Crash, il arrive qu’il y ait des ralentissements lors des replays. Mais bon, rien de bien méchant. Quant à la sensation de vitesse, elle est parfaite. On balise lorsqu’on frôle un véhicule, quand on dérape ou qu’on roule en sens inverse. Mais bon, il faut vivre dangereusement si l’on veut remplir sa jauge de boost. Comme à son habitude, la maniabilité est fluide, simpliste, enfantine. Accélérer et freiner sont sur les gâchettes ou le stick droite. Le A permet de booster. C’est sûr qu’il s’agit d’une conduite purement Arcade, alors les fans des Sega GT et autres Gran Turismo s’ennuieront au bout d’un moment. L’ambiance musicale est l’un des points forts de Burnout 2. Ça colle parfaitement avec l’intensité des courses. Une ambiance punk-rock qui balance vers le métal lorsque le boost est enclenché. Une simultanéité bien pensée. Et bien évidemment, si ça ne vous convient pas, vous aurez recours à l’option Custom Soundtracks qui vous permet de gérer vos propres musiques via le disque dur de la Xbox. Et imaginez-vous dans votre voiture pendant un accident sur 10 véhicules … en Dolby Digital …