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LAURELY BIRBA
Pour le nintendophile que je suis, 2005 aura été l'année du doute. Du doute parce que l'on n'a pas semblé vouloir bouger ses fesses du coté de Kyoto durant ces douze mois. Du doute parce ce que la PSP est la première console portable à menacer sérieusement Nintendo et sa DS sur le marché de l'embarqué. Du doute, enfin, parce que le père Mario a clairement annoncé qu'il arpenterait un chemin différent de celui de ses concurrents pour la génération à venir, celle des Xbox 360, Playstation 3 et Revolution. Avouons-le, Nintendo a perdu de sa superbe depuis l'époque des 16 bits, et il ne s'en est jamais vraiment remis. Il est rentré dans les rangs, certes, mais continue de nous faire rêver via quelques coups de génie dont lui seul à le secret. Mais voilà, on va passer de 2005 à 2006 avec ce fichu doute dans la tête ! Il paraît qu'une partie de la fiche technique de la Rev' a été lâchée sur le net... Mouais... Mais comme dirait l'autre : "Il croit savoir, mais en fait il ne sait rien du tout". A méditer.
1. Resident Evil 4 (GC)
C'est net et sans bavure : il s'agit du plus grand jeu de sa génération. S'il n'a pas obtenu la note maximale, c'est parce que je trouve toujours quelque chose à redire lorsqu'un jeu flirte de trop près avec la perfection. Cette année, Ronaldinho s'est fait balayer par un zombie. Point barre.
2. Mario Kart DS (DS)
Avec mon pote ERK, on a toujours hésité entre Super Mario Kart et Mario Kart 64 comme version absolue de la série. Nintendo nous a simplifié la vie avec un Mario Kart DS qui fusionne la rigueur de l'un et l'audace de l'autre. Balancer une carapace dans le dos de Maxime, c'est puéril voire minable, mais terriblement jouissif !
3. WipEout Pure (PSP)
WipEout Pure incarne la résurrection de la série même si elle n'a jamais été totalement enterrée. Redonnant le goût de la vitesse à tout un peuple, il aurait sans doute mérité une meilleure place dans mon classement ô combien subjectif. La faute à Nintendo et Capcom.
4. Soul Calibur III (PS2)
Au-dessus de son prédécesseur mais en-dessous de l'opus originel, Soul Calibur III redore le blason de la franchise avec brio. Visuellement impressionnant pour une Playstation 2, il est l'illustration parfaite d'une remise en question de Namco qui a presque tout remis dans l'ordre. Ouf !
5. Pro Evolution Soccer 5 (PS2)
Habitué des awards de fin d'année, le label Pro Evolution Soccer ne déroge pas à la règle. Sauf que, cette fois-ci, il se retrouve à la dernière place de mon top five. Non pas que le titre ait perdu de son aura, loin de là. Les petites retouches apportées ne justifient tout simplement pas une médaille de bronze, d'or ou d'argent. A mes yeux.
COUP DE COEUR
Nintendogs est sans conteste le titre qui m'a le plus surpris cette année. Reprenant le concept universel du tamagotchi, il lui apporte un sacré coup de fraîcheur grâce à l'écran tactile et au microphone de la Nintendo DS qui permettent d'interagir avec les chiots de façon assez incroyable. Aussi magique et déroutant qu'une virgule.
COUP DE GUEULE
StarFox Assault, c'est la banane de 2005. Les insultes sur les forums et les coups de savate dans la cité que j'ai du essuyer ne m'auront pas fait changer d'avis : Fox McCloud et sa clique se sont bien foutus de notre gueule. Même si ça ne sentait pas très bon depuis le début du développement du jeu, j'espérais secrètement un retournement de situation. Je l'attends toujours. Sans doute sur Revolution, finalement !
