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Driv3r

Driv3r

La rédaction accueille enfin une version jouable de Driv3r, jeu très attendu cet été par de nombreux nostalgiques du temps passé sur Driver 1 et 2, à l’époque de la Psone….


Tout le monde ou presque avait adoré Driver 1 et 2. Normal, ces deux jeux bénéficiaient d’une vraie personnalité et d’une structure que personne n’avait encore copié (GTA, pour ne pas le nommer). Le deuxième épisode avait beau ramer de temps en temps (trop gourmand, trop beau, trop riche), la Psone tenait là un de ses jeux phares.

Aujourd’hui, nous avons vu passer un paquet de jeux reprenant le même concept, à savoir un melting-pot de courses urbaines, de poursuites, d’accidents, de flics et de bandits, de dialogues crus et de phases à pied où l’on shoote maladroitement tout ce qui bouge. GTA, Vice City, True Crime, The Getaway, il était temps que le studio Reflections reprenne sa couronne de roi du bitume urbain. Pas de pot, Driv3r n’amène absolument rien de nouveau tout en commettant de nombreuses fautes à la limite de l’impardonnable.

 

Driver 2.5

 

Techniquement, nous essayerons de ne pas être trop sévère car il ne s’agit que d’une preview. Quelques bugs subsistent, normal, mais on a du mal à croire que les décors de la ville de Miami vont s’enrichir d’un coup de baguette magique d’ici la sortie du jeu. Les couleurs sont peu nombreuses et l’on a du mal à reconnaître la célèbre ville colorée et ensoleillée des Etats Unis. Seules les voitures sont rayonnantes et modélisées avec soin. A part ça, les effets de lumière sont également rares et c’est surtout lors du coucher de soleil que vous aurez droit à de belles teintes. Sinon, c’est majoritairement gris et blafard, ce qui est bien triste. De même, l’intelligence artificielle de vos ennemis est proche du néant tant ils se cantonnent à rester droit comme des piquets et à vous tirer dessus, jusqu’à ce que mort s’en suive (ces mêmes ennemis étant TOUS habillés de manière identique). Même vos collègues flics, en bagnoles, suivent leur trajectoire sans se soucier de vous, quitte à vous rentrer dedans.

Le scénario, vite emballé, vous propose une fois de plus d’agir « undercover » afin d’infiltrer une bande de malfrats, dirigée par une jolie brune sans pitié. Les dialogues sont franchement moins inspirés que ceux des jeux de chez Rockstar Games, et le joueur est dans l’obligation d’enchaîner les missions dans un ordre précis, missions toujours aussi difficiles, ceci dit en passant. En fait, ce n’est pas qu’elles sont très dures, mais comme pour Driver 1 et 2, vous devrez apprendre par cœur l’emplacement des adversaires ou les rues que va prendre la voiture que vous poursuivez. A notre humble avis, un gameplay basé sur un telle épreuve de mémoire rend le jeu stérile et surtout très daté. Quant à la maniabilité légendaire des voitures dans Driver (suspensions abusives, dérapages outranciers), elle peut avoir le don de très vite taper sur le système lorsqu’on cherche à zigzaguer entre les colonnes d’un pont, par exemple. Par contre, on apprécie les collisions et les éléments destructibles des décors, c’est assez défoulant.

 

Tanner, réveille toi !

 

Outre le mode principal, nous avons pu faire un tour dans les rues de Miami et de Nice (mais pas Istanbul), sans pouvoir essayer les véhicules à 2 roues, et tester également un mode composé de nombreuses petites missions sympa (avec la possibilité de tirer depuis le véhicule). Encore une fois, tout cela sent le travail fait à la chaîne sans réelle inspiration, et au final, on craint fortement que Driv3r ne soit qu’un jeu d’action « à la GTA » de plus, alors que son prédécesseur avait inauguré le genre avec brio. On se souvient encore des dialogues marrants lors des missions d’entraînement du genre « t’as ruiné la caisse, mec ! »… Des petites touches qui donnaient une vraie personnalité au jeu et que l’on cherche ici, malgré les excellents doublages de Michaël Madsen, et d’autres invités comme Iggy Pop.

 

 

Pour conclure, évoquons cette mission de destruction dans laquelle vous devez détruire des baraques au volant d’une caisse surpuissante. Sur votre chemin, quelques bidons remplis d’explosifs vous retournent systématiquement sur le toit, stoppant ainsi l’aventure. Après 4 essais infructueux, nous avons préféré abandonner pour attendre la version finale, que l’on espère sincèrement améliorée…

Allez, on  y croit !

 

(Images tirées de la version Xbox)





Bertrand Jouvray

le mardi 15 juin 2004
12:36




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DRIV3R

Jeu : Action/Course
Editeur : Atari
Développeur : Ubisoft Reflections
22 Juin 2004

18 Mar 2005

N.C.

14 Oct 2005

22 Juin 2004

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