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Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Crimson Sea 2

Test Crimson Sea 2
La Note
14 20
 

Les plus
  • Quêtes nombreuses et variées
  • Personnages charismatiques
  • Gameplay riche
  • Les nombreuses inspirations
  • Un bon défouloir
Les moins
  • La pauvreté de certaines textures
  • Un mode Versus inintéressant
  • La bande sonore


Le Test
Crimson Sea, premier du nom était sorti exclusivement sur Xbox. Koei se permet cette fois-ci une petite infidélité en adaptant ce second opus seulement sur PS2. Choix très discutable puisqu’il s’agit d’une suite directe du premier épisode. Cependant, vous ne risquez pas d’être dépaysé, tous les éléments nécessaires à la compréhension de l’histoire vous seront communiqués en cours de jeu.

Qu’on se le dise, Crimson Sea 2 est un beat’em all pur et dur, laissant une grande place à l’action mais la possibilité d’améliorer ses armes et d’acquérir de l’expérience au fil des combats lui confèrent une petite touche RPG bien sympathique. On incarne Sho, un VIPE, qui a sauvé l’humanité et l’univers tout entier de la destruction deux ans auparavant. On pensait alors vivre définitivement en paix, on pensait le mal éradiqué, mais il est revenu sous une autre forme. « La Menace », c’est ainsi que les habitants du système Théophylius ont surnommé cette nouvelle race extraterrestre sortie on ne sait d’où et qui sème le chaos derrière elle. Ces derniers implantent une substance à chacune de leur victime, qui se transforme elle-même en un monstre aux pouvoirs étonnants. Leur prolifération est inquiétante et à ce rythme là, le système tout entier succombera à vitesse grand V.

Il fait son Sho !

Bien évidemment, Sho est appelé à la rescousse et engagé comme mercenaire par la AGR, une agence interplanétaire qui s’occupe tant bien que mal des opérations de résistance. Cette agence envoie ses ressortissants au quatre coins de plusieurs planètes pour venir au secours des populations. Bref, un scénario classique mais qui recèle des thèmes bien plus profonds tels que la religion et la corruption du Seigneur, ce qui nous amène à nous poser continuellement de nombreuses questions : « D’où vient La Menace et que représente t-elle réellement ? Qui est ce mystérieux Langleik qui semble tirer les ficelles ? La AGR qui a « créé » Sho en le transformant génétiquement pour s’en servir comme une arme est-elle une organisation si honnête qu’elle n’y paraît ? » Toujours est-il qu’à l’instar des monstres de La Menace, Sho est un VIPE. Ses capacités sont nettement supérieures aux autres humains et il est capable de déclencher des ondes néo-psioniques une fois une certaine jauge pleine, qui se remplit progressivement au fur à mesure de vos attaques et coups reçus. Cette même jauge pourra également vous permettre de ralentir le temps durant quelques secondes. Le gameplay comme les animations est clairement inspiré de Devil May Cry et ce n’est pas pour nous déplaire. Sho peut choisir entre trois formes de combats : manier le sabre laser, la mitraillette ou encore un armement plus lourd et peut à tout moment de switcher pour mieux faire face à la situation. Vos opposants une fois vaincus, laissent parfois au sol des munitions spéciales pour frapper plus fort ou des Origines. Au bout d’un nombre assez conséquent, ces Origines pourront vous permettre d’améliorer la portée, le débit et la puissance de vos armes ou encore l’aura (pouvoirs néo-psioniques) sur une échelle de cinq niveaux différents. Le soft laissent la part belle à un système de combo : plus vous alignez les ennemis rapidement et plus votre nombre de combos augmentent avant de retomber à zéro à la moindre interruption. Outre l’aspect « score », ce système apporte également une légère dimension stratégique puisque tous les trente combos, le temps se ralentit quelques secondes. La caméra est quant à elle capricieuse mais des mains habiles seront à même de la contrôler parfaitement via trois sortes de mouvements : le mouvement libre, les pas latéraux et le lock on.

Un pour tous et tous pour Sho !

Sho est donc un mercenaire de l’ARG, qui lui proposera diverses missions à l’importance variable. A vous de choisir si vous préférez accomplir les missions principales d’emblée et/ou les missions secondaires, afin de glaner un peu d’expérience et des objets supplémentaires. Les missions se déroulent sur plusieurs endroits clés des trois planètes les plus importantes du système de Théophylius : Semplice, Agitato et Grarve, ce qui implique que plusieurs missions se dérouleront dans le même environnement. Heureusement, ces zones sont généralement très grandes et Koei a joué sur ces dernières pour que seuls les accès inhérents au déroulement de la mission ne soient pas restreints.
Afin d‘atténuer le sentiment de lassitude que peut provoquer ce type de jeux au bout d’un certain temps, Crimson Sea 2 propose un éventail de petits objectifs différents : escorter une unité, nettoyer une zone, désamorcer des bombes grâce au signal sonore qu’elles émettent, des épreuves chronométrés etc. Un bon point donc ! A la fin de chaque niveau, vous gagnez la somme promise (je vous rappelle que Sho est un mercenaire) et un petit descriptif sur votre performance s’affiche et vous note sur différents critères : le temps, les dégâts reçus, le nombre de « Menace » éradiqué ainsi que le nombre maximal de combos effectués et parfois un cinquième élément. « S » étant synonyme de perfection, il vous faudra redoubler d’effort pour obtenir la meilleure note partout (c’est la règle au pensionnat), un item intéressant ou des Téos supplémentaires étant souvent à la clé. Les Téos font office de monnaie locale et peuvent vous permettre d’acquérir auprès du robot vendeur de la corporation des items de soins ou divers artefacts.

Sho devant !

 

La durée de vie est assez conséquente puisqu’elle se chiffre à une quinzaine d’heures pour seulement les missions principales auquel il faudra rajouter plus du double pour accomplir les missions secondaires et tout autant pour terminer le jeu à 100%. Malgré le fait qu’il n’y ait pas de mode coopération qui aurait pu pourtant très bien se prêter au genre, Crimson Sea 2 propose tout de même un mode multijoueur, un versus, dont on oubliera bien vite l’existence, ainsi qu’une course au point et un mode survie. Graphiquement par contre, le titre ne mettra pas tout le monde d’accord. Le soft propose des cinématiques d’une qualité irréprochable, les personnages possèdent un charme certain, particulièrement Sho, et semblent tirer leur inspiration d’une sorte de mélange réussi du manga japonais, de Final Fantasy ainsi que de Sudeki. Malheureusement, l’aliasing fait des siennes, sur une console dont le problème est pourtant relativement maîtrisé. On constate également un véritable contraste avec certains environnements, parfois enchanteurs et parfois aux textures appauvris. On regrettera également que le travail sur les monstres n’ait pas été plus approfondi. Au final, on se retrouve avec un titre qui nous a laissé une bonne impression, mais peut-être pas assez pour s’imposer comme un incontournable du genre. A noter également que le soft est destiné à un public particulier et qu’il ne plaira certainement pas à tous. Un bon défouloir néanmoins !  

Frédéric Pedro

le mercredi 15 septembre 2004
16:00




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Crimson Sea 2

Jeu : Action/Aventure
Editeur : KOEI
Développeur : KOEI
10 Sept 2004

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