ILS PRENNENT LE MAQUIS
Comme nous vous le disions, la lutte continue, mais le contexte a changé. Dans ce deuxième opus, les agents XCOM vont donc opérer de manière clandestine, en adoptant une guérilla qui va avoir un impact sur le gameplay. Gameplay qui par ailleurs reprend les grandes lignes du précédent volet. Sur le terrain, cela se traduit d’abord par le concept de dissimulation : en début de partie, les agents XCOM sont invisibles pour l’ennemi. Cela vous laisse quelques tours pour planifier vos opérations, placer votre équipe de manière optimale et prendre rapidement l’avantage, en restant hors du champ de vision adverse, indiqué sur le champ de bataille. Car une fois repérés, vos petits gars se retrouveront bien souvent en déficit de nombre et de puissance ; les Aliens ont en effet développé tout un tas de nouveaux corps d’élite et de nouvelles unités qui seront autant d’épines dans vos petons. D’autre part, XCOM 2 adapte également l’idée de récupération du matériel et du personnel, qui va avec celle de la résistance et du combat en escarmouche : vous aurez ainsi régulièrement la possibilité de ramasser des modules d’équipement extraterrestres, qui vous permettront d’améliorer votre équipement une fois revenu au bercail. Mais vous pourrez aussi, si vous disposez de la capacité secouriste, extraire vos alliés tombés au combat afin de les laisser se rétablir au camp de base.
RÉSEAU DE RECRUTEMENT
Le camp de base en l’occurrence, c’est le Talion, un vaisseau de ravitaillement extraterrestre reconverti en quartier général pour XCOM. Comme auparavant, vous allez donc recruter de nouveaux soldats, les former, développer de nouvelles technologies grâce à votre département scientifique et donc partir en mission. Dans ce deuxième épisode, plusieurs nouvelles classes font leur apparition, en concordance avec les besoins d’une guérilla. Le Sharpshooter est un dérivé du sniper, qui peut également utiliser des pistolets, le Spécialiste s’occupe des soins mais également du piratage des éléments électroniques ou des ennemis, le Grenadier fait tout péter à la grenade ou au mini-gun tandis que le Ranger utilise un katana mais aussi des armes à feu pour le corps-à-corps. Chaque classe dispose ainsi de deux orientations différentes, qui correspondent à deux arbres de compétences. A chaque niveau gagné, vous choisissez une des deux capacités proposées pour votre agent, afin de lui donner un profil unique, correspondant à votre façon de faire. La customisation va d’ailleurs beaucoup plus loin qu’auparavant puisque vous pourrez personnaliser chacun de vos combattants de A à Z, du physique à la nationalité en passant inévitablement par l’armement.
XCOM 2 promet des opérations aux quatre coins du monde afin d’affaiblir les positions aliens, et se servira pour cela d’un système de génération procédurale des maps.
Le but ultime des opérations est évidemment de découvrir ce que mijotent les vilains petits hommes verts, et de contrecarrer leur plan, symbolisé par une barre de progression sur la carte stratégique. Pour ce faire, en plus des missions "traditionnelles", que vous allez débloquer au fur et à mesure de votre progression dans l’aventure, vous allez également avoir accès de temps à autre à des évènements ponctuels, les Dark Events, qui permettront de ralentir les Xénos dans leur progression et vous procureront différents avantages de long ou moyen terme. Avantages qui passeront dans le camp adverse si vous préférez rester à l’écart pour une quelconque raison (comme protéger vos soldats, qui sont toujours irremplaçables en cas de décès) et ignorer les avertissements qui vous sont donnés. Dans tous les cas, XCOM 2 promet des opérations aux quatre coins du monde afin d’affaiblir les positions aliens, et se servira pour cela d’un système de génération procédurale des maps, afin d’offrir plus de diversité aux joueurs. Ces derniers pourront également accéder aux outils de développement à la sortie du jeu pour les besoins du modding.