S’il y a bien un fléau qui touche de plein fouet nos nouvelles consoles, c’est bien toutes ces remakes que les éditeurs nous proposent depuis plus d’un an. TOMB RAIDER, The Last of Us, Sleeping Dogs, GTA 5 ou bien encore le prochain DmC, tous ces titres profitent d’une disette commerciale pour amadouer le chaland en lui promettant une nouvelle expérience grâce à son affichage en 1080p et ses 60fps (images par seconde), qui garantit une fluidité sans faille. Dead or Alive 5 ne fera d’ailleurs pas mieux que les autres puisque Tecmo surfe exactement sur la même vague en sortant ce Last Round, qui s’impose par définition comme étant la version la plus aboutie de toutes. Il faut dire qu’en termes de contenu, les développeurs n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère en proposant tous les éléments de l’édition Ultimate, qui disposait déjà de tous les DLC qui avaient été commercialisés pendant plus d’un an. Mais ce n’est pas tout, de nouveaux bonus ont été ajoutés dans ce Last Round, à commencer par deux nouveaux personnages : Honoka et Raidou. Le premier est l’archétype parfait du personnage féminin de Dead or Alive : jeune, en tenue d’écolière avec sa mini-jupe ras la salle de jeux, un peu candide sur les bords et disposant d’une poitrine débordante comme les Japonais les aiment, Honoka a tout pour plaire. C’est d’autant plus vrai qu’en termes de technique de combat, notre jeune femme aux couettes dispose d’une palette de coups à la fois riche et variée, reprenant parfois certaines attaques d’autres adversaires comme le fameux coup de pied sauté de Jann Lee. Souple, agile, plutôt bien équilibrée et favorisant davantage l’attaque à la défense, Honoka s’éloigne de Raidou, qui est un protagoniste plus lent mais aux attaques dévastatrices.
Alors certes, le 1080p et le 60fps offrent un confort de jeu pas dégueulasse, mais en termes de graphismes, on ne peut pas dire que le jeu jouit des capacités de la PS4 ni de la Xbox One.
Il fallait au moins ça pour rendre hommage au big boss du premier Dead or Alive, qui fait donc son grand come-back dans une version cyborg où ses forces ont été décuplées. On retrouve sensiblement sa palette de coups d’antan, mais on sent quand même que ses attaques ont été boostées. A ces deux nouveaux personnages viennent s’ajouter deux niveaux supplémentaires. Non pas les leur mais plutôt Crimson, un ancien stage de Dead or Alive 2 et Danger Zone, qui n’était autre que le stage de Kasumi dans le premier épisode. Pourquoi ceux-là et pas d’autres ? Si l’on en croit la Team Ninja, ce sont les fans qui les ont réclamés. Soit. Il est vrai d’ailleurs que les supporters du jeu de Team Ninja ont été très présents ces derniers temps et ces derniers ont été récompensés en voyant leurs créations vestimentaires être intégrées dans le jeu. Car parmi les 400 costumes que comprend la galette, 31 sont véritablement exclusifs à Last Round, et réalisés par ces aficionados sans borne. Si Team Ninja semble avoir trouvé la formule pour maintenir éveillé sa communauté, difficile quand même de lui conseiller cette version qui ressemble davantage à un portage fainéant qu’une véritable copie remasterisée. Alors certes, le 1080p et le 60fps offrent un confort de jeu pas dégueulasse, mais en termes de graphismes, on ne peut pas dire que le jeu jouit des capacités de la PS4 ni de la Xbox One. Les textures sont les mêmes, la modélisation identique et vous ne verrez pas plus d’animations dans les décors parce qu’on joue sur next gen’. Seul lot de consolation, et qui risque de faire jaser les preux Chevaliers Blancs : l’intégration d’une option qui permet de s’amuser avec la poitrine des héroïnes du jeu. D’un simple mouvement gyroscopique de la DualShock 4 et vous pourrez jouer avec la gravité de ces mamelles bien généreuses. Putassier certes mais jouissif.