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Tony Cipriani, ça vous dit quelque chose ? En décembre dernier, le lascar avait réussi à s’imposer sur PSP de la plus belle manière qu’il soit. Cousin éloigné de Tommy Vercetti, la parole en plus, notre petite frappe s’était imposée comme le leader incontesté du jeu politiquement incorrect de la console portable de Sony. Car il faut bien le reconnaître, Rockstar Leeds a réussi l’impensable : faire d’un remix de GTA III un épisode incontournable sur PSP. Retrouver la ville de Liberty City cinq ans après sa première incursion dans le monde de la 3D était donc un plaisir qu’on ne pouvait longtemps cacher. Rockstar Games avait à ce propos pensé à modifier quelques aspects de la ville, afin d’être en parfaite concordance avec le nouveau scénario du jeu. Situé trois ans avant les événements de GTA III, en 1998 pour être précis, GTA : Liberty City Stories nous faisait découvrir les aventures d’un Tony Cipriani de sortie de prison et prêt à prendre sa revanche sur la société en devenant le bras droit de Salvatore Leone, le Don de la ville. Bien évidemment, la nostalgie a joué un rôle prépondérant à ce succès mais il ne faudrait pas oublier non plus que les petites améliorations et le mode multijoueur ont également contribué à sa renommée.
Quelques six mois plus tard et quelques annonces explosives (GTA : Vice City Stories, GTA IV), Rockstar Games se décide enfin à se confesser. Faute de nouvel épisode de GTA sur PS2, c’est GTA : Liberty City Stories qui se porte volontaire pour tenter de tutoyer la première place du box office. Mais c’est là que le bât blesse. Remix à peine déguisé de GTA III, GTA : Liberty City Stories arrivait à faire passer la pilule sur PSP grâce à la présence de nouvelles missions, de tenues à débloquer et la possibilité de prendre le guidon de motos. Mais sur PlayStation 2, c’est un tout autre problème qui se dresse devant le joueur. L'effet de redite, déjà bien présent sur PSP, risque de prendre des proportions plus importantes, à la limite même de la redondance. D’autant qu’aucune amélioration graphique n’a été apportée à cette conversion qui se retrouve en outre amputée du mode multijoueur, l'élément qui aurait pu donner un sacré coup de pouce à l’affaire. L’absence d’ajouts désormais imparables (grimper sur les murs, nager parmi les poissons) risquent également de faire grincer quelques dents du côté des fans de la série, désormais habitués à en voir plus sur PS2. Incontournable sur PSP, GTA : Liberty City Stories risque de rencontrer quelques petits soucis sur PS2, notamment auprès du joueur qui connaît GTA III sur le bout des doigts. Sans amélioration graphique et en l’absence du mode multijoueur, on se demande si GTA : Liberty City Stories trouvera son public sur le monolithe noir de Sony. Les charts se chargeront de nous le dire lors de sa sortie prévue pour le 23 juin prochain.
@MaximeChao 
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