C'est en effet à l'issue d'une interview avec le journal La Tribune que la firme basé à Montpellier a donné quelques détails sur l'état d'avancement du jeu. On apprend par exemple que 35 personnes travaillent actuellement dessus, avec un objectif de 50 au total. Une équipe restreinte donc qui s'apparente davantage à une production de jeu indé et non de AAA comme on pourrait le croire. L'article permet aussi de comprendre que le partenariat avec Sony n'est pas en danger et que Sony semble avoir renouvelé sa confiance auprès du père de Rayman. C'est d'ailleurs Céline Tellier, co-fondatrice et directrice de Wild Sheep Studio, qui prend la parole :
Avec Sony, nous avons un accord appelé "second party". La multinationale n'a pas de parts dans la société, mais prend en charge les frais de développement du jeu grâce à des contrats renouvelés régulièrement, liés aux étapes d'avancement du projet. Il faut faire la différence avec un accord "first party", qui est un rachat total de la société indépendante ou un accord "third party", qui accorde une exclusivité limitée dans le temps à la maison mère.
Ce qu'il faut également retenir du papier de La Tribune, c'est que les dépenses s'élèvent aujourd'hui à 300 000€ par mois, notamment avec l'installation de l'équipe dans de nouveaux locaux de 650 m², permettant d'accueillir les différentes équipes (sound design, graphistes, programmeurs, spécialistes en effets spéciaux) ou encore la production. De même, la PS4 n'est plus la console qui est mentionnée pour le projet, puisqu'on parle désormais des consoles Sony, ce qui signifie qu'il y a de grandes chances pour que Wild soit disponible au lancement de la PS5 en 2020, avec une sortie dans doute prévue sur deux générations de consoles.