Ici, pas le temps de s’ennuyer car le mot d’ordre est diversité. Du jeu de plates-formes simple, avec obstacles à éviter et ennemis à annihiler, vous pouvez passer en un clin d’oeil au shoot spatial endiablé – et très stimulant - ou encore au jeu de course de motos futuristes, presque digne de WipEout, sans oublier au gunfight non stop se déroulant dans une arène… Le quotidien de notre duo favori n’est donc pas de tout repos, surtout quand à toutes ces différentes séquences d’action s’ajoutent quelques minis jeux (notamment des puzzles à résoudre pour réparer des circuits défectueux). Plus une vingtaine d’armes (canon à glace, cracheur d’étoiles…) doublées de quelques gadgets fort utiles, dont le magnétiseur pour déplacer les objets ou le pistolet à filin pour tenter de s’accrocher n’importe où. Ouf !!! Le travail est dans le détail
Véritable patchwork (mais dans le bon sens du terme) des genres, Ratchet & Clank 2 est un bonheur de tous les instants. Le jeu fourmille en permanence d’idées et le joueur n’a donc guère le temps de s’ennuyer. Deux exemples confortent ce sentiment. Le premier vous place dans la peau de Clank qui, pour s’évader de la tour où il est prisonnier, se retrouve à commander une petite équipe de ses congénères (les robots costauds ou constructeurs de pont représentent une nouveauté vis-à-vis du premier jeu) à l’aide de six ordres simples (suivre, attaquer…). Ici, il est donc question de gestion stratégique mais pas du tout prise de tête et immédiatement abordable. Le second exemple intervient lorsque Ratchet est dans l’obligation de détruire des tourelles. Rien d’anormal, sauf qu’elles sont situées sur une gigantesque sphère que l’on explore dans sa globalité grâce à un zoom puissant permettant de repérer son personnage en train de tourner autour. Sensations garanties ! Ainsi, les missions se suivent mais ne se ressemblent guère puisque les personnages doivent enchaîner vingt planètes pourvues d’environnements variés…Ratchet & Clank 2 présente un univers de folie visuelle et auditive vraiment excellent. L’ironie et l’humour sont permanents et jonchent l’histoire non seulement via les dialogues à l’emporte-pièce des protagonistes mais aussi à travers les fausses pubs vachardes (à l’instar du film Robocop) ou les bandes-annonces surréalistes de longs-métrages imaginaires. Cet attirail de détails offre une crédibilité réjouissante à ce monde futuriste arborant des graphismes certes très légèrement dépouillés mais diablement stylisés (voir certaines planètes industrielles ou au contraire retournées à l’état sauvage) ainsi qu’une bande-son révélant un potentiel incroyable (le doublage avec les voix françaises fait partie des plus belles réussites de l’année).
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