Test Dead Rising 2 : Case Zero

Avant de parler plus en profondeur de Case Zero, il convient de rappeler que nous avons affaire à un jeu Xbox LIVE Arcade qui sert de prologue au futur Dead Rising 2. Plus précisément, on se situe deux ans après les évènements de Willamette et trois années avant Dead Rising 2. Exit Franck West et place à Chuck Greene, un père meurtri et rongé par la culpabilité et le regret. Le regret d'avoir laissé sa petite fille Katey se faire contaminer par une infectée. Pour se repentir, Chuck parcourt donc le pays avec sa progéniture et remue ciel et terre pour débusquer de précieuses doses de Zombrex. Ces dernières permettant d'annihiler l'infection pendant douze heures. Histoire de rendre la situation encore plus agréable, Chuck vient de se faire voler sa camionnette remplie de Zombrex alors qu'il venait de s'arrêter pour faire le plein dans le petit hameau désertique de Still Creek. C'est donc une bien mauvaise journée qui commence pour ce papa en détresse qui va devoir arranger la situation en cherchant prioritairement à mettre la main sur le précieux médicament. Sans atteindre des sommets en terme d'émotion, cette intrigue et certaines scènes et dialogues entre ce père et son enfant arrivent à légèrement nous bouleverser et nous faire oublier que l'on joue à un jeu vidéo. Un fait assez rare pour le noter.

Still Zombrex

Si les lieux sont nouveaux, le système de jeu, quant à lui, reste assez similaire à celui de Dead Rising. Ainsi, il faut évoluer dans une aire semie-ouverte en utilisant divers objets du quotidien pour défourailler du zombie. Le tout se fait avec des hectolitres de sang déversés et c'est avec une joie non dissimulée que l'on enchaîne les frappes sur ces nombreux êtres putréfiés. Pour pousser le vice encore plus loin, Capcom a eu l'excellente idée de rendre possible la combinaison de certains objets pour une puissance décuplée. A vous la batte cloutée ou encore la pagaie avec tronçonneuses scotchées à chaque extrémités. Autant dire que foncer dans un tas de chaire puante avec une telle arme est un vrai  délice ! A côté de cela, un système économique simpliste a été mis en place et de nombreuses touches d'humour s'offriront aux joueurs les plus explorateurs (costumes de serveuse à débloquer, morts-vivants à ridiculiser...). Mais attention à ne pas trop s'appesantir à tout repeindre en rouge dans les rues de Still Creek car le temps est compté. L'injection de Katey ayant eu lieu à 7h du matin, le joueur aura jusqu'à 19h (environ trois heures de jeu) pour trouver du Zombrex mais aussi un moyen de quitter cet enfer. Un bon moyen de faire monter la pression en somme. Chuck devra donc donner du sien en remplissant plusieurs objectifs comme sauver quelques rescapés qui ont miraculeusement survécu à l'horreur et affronter un autre personnage moins coopératif... Une fois ces missions remplies, des avantages attendent le joueur. Ainsi, de nouveaux indices seront donnés sur la localisation de pièces de moto qui permettront de mettre les voiles et de l'expérience pourra être gagnée pour monter en niveaux et rendre son personnage plus performant. Les capacités étant conservées d'une partie à une autre, c'est avec plaisir que l'on recommencera le jeu pour tout déverrouiller, et ce jusqu'au niveau 5. Simple mais efficace. Au final, Dead Rising 2 : Case Zero nous offre donc un jeu sympathique qui pourtant souffre de quelques défauts mineurs. Ainsi, le jeu ne brille pas de mille feux par sa plastique, la prise en main manque parfois de souplesse, certains objectifs sont en panne de clarté et le contrôle de la moto se révèle catastrophique. Toutefois, l'expérience offerte se révèle assez intéressante pour valoir le coup en attendant Dead Rising 2.