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On ne va pas vous envelopper l'info avec 25 lignes de blabla inutile, Theathrhythm Final Fantasy : Curtain Call, c'est pour l'essentiel (à 80% disons...) Theathrhythm Final Fantasy premier du nom. Le système de jeu reste strictement identique, on marque les notes qui défilent en haut sur l'écran tactile grâce au stylet, que ce soit sur de simples touchers ou toucher-glisser en fonction des indications. Les novices, ou ceux qui ne se sentaient tout simplement pas à l'aise avec cette jouabilité, pourront essayer pour la première fois de jouer l'ensemble des morceaux avec les boutons de la console et le stick. Plus accessible, surtout pour les morceaux les plus vénères (J-E-N-O-V-A vous fait des bisous). On conserve également les types de niveaux, à savoir Field Music Stages, Battles Music Stages et Event Music Stages, chacun correspondant à un type de morceau et à une configuration différente (exploration posée, baston nerveuse, cinématique punchy ou larmoyante). Ce deuxième opus reste aussi dans le même style graphique crouquignou que son prédécesseur, avec beaucoup de couleur et des persos en SD qui ne plairont pas forcément à tout le monde. Tout ça c'est acquis, rien de nouveau sous le soleil et on vous propose de relire notre test du premier épisode pour plus de détails qu'il serait un peu lourdingue de mentionner à nouveau ici.
JUKEBOX MODÈLE GEANT
Mais bon, si les mecs se disent "Tiens, on va sortir une nouvelle galette" (enfin là, c'est une cartouche, mais ça marche quand même), c'est qu'ils ont quand même deux ou trois trucs chouettes et neufs à nous proposer. La réponse est oui ma bonne dame et elle nous vient d'abord du contenu du jeu : 221 morceaux s'il vous plaît, répartis sur les treize épisodes centraux, ainsi que Final Fantasy Tactics, Crisis Core, l'obscur Final Fantasy Mystic Quest, Type-0, les deux Dissidia ou même le film d'animation Final Fantasy VII : Advent Children. Waouh les heures de jeu en perspective, d'autant que les trois niveaux de difficulté sont accessibles d'emblée. Les morceaux sont évidemment de grande qualité et l'interface est parfaitement calquée sur chacun d'eux à quelques approximations près. Le mode Music Stages devrait donc vous servir d'échauffement ou d'amuse-gueule, dans les moments où vous ne souhaitez jouer que vos morceaux préférés (soulignons d'ailleurs l'apport d'un système de classements et de favoris). Mais globalement, vous risquez de passer davantage de temps sur le mode Quest Medleys, qui est l'un des apports majeurs de cette version.
QUEST FOR BOOTY
Ce nouveau mode propose donc des quêtes (aha, étonnant non?) constituées d'un enchaînement de stages Battles et Field de difficulté variable, avec l'affrontement d'un boss en point final. A chaque niveau terminé, vous avancez d'une case vers le boss suivant en ramassant au passage des objets qui vous aideront à terminer les niveaux les plus trash ensuite. De même, votre formation de quatre héros gagnera en expérience, pour se forger de meilleures statistiques et surtout obtenir de nouvelles compétences bien utiles dans le courant de l'aventure. Terminer une quête permettra d'en débloquer d'autres plus difficiles (vos persos montent facilement en XP) et surtout plus longues, avec plus de niveaux voire un ou deux boss intermédiaires. Toutefois, la possibilité de pouvoir se soigner entre chaque level et même de sauvegarder durant une quête, ainsi que l'existence de capacités régénératrices devraient vous éviter la honte de devoir recommencer. Non, la vraie difficulté est ailleurs, à savoir dans la recherche du scoring ultime et surtout dans l'affrontement en duel avec d'autres joueurs.
Le moment où ça devient rigolo, c'est quand on s'aperçoit qu'on peut se balancer des malus en cours de partie, en jouant correctement les notes
C'est aussi une des grosses nouveautés de cet opus : vous pourrez désormais comparer la taille de votre talent avec celui d'un autre fanatique de FF. En local, oui c'est acquis, mais aussi en ligne figurez-vous ! Le morceau sur lequel se déroule l'affrontement est choisi au pifomètre entre deux musiques que chacun des deux duelistes aura sélectionné, ensuite le système est simple : le morceaux se joue en parallèle sur chaque console et vous pouvez voir l'évolution du score de votre adversaire en temps réel. Le moment où ça devient rigolo, c'est quand on s'aperçoit qu'on peut se balancer des malus en cours de partie, en jouant correctement les notes : la jauge d'EX Burst se remplit doucement et sélectionne ensuite au hasard une saloperie à envoyer à votre ennemi. L'une d'entre elles vous oblige à réaliser uniquement des coups critiques, une autre accélère à fond le défilement des notes, tandis qu'une troisième vous masque les notes à venir jusqu'au dernier moment. Les idées sont vraiment bien trouvées et les EX Bursts peuvent renverser le cours de la partie s'ils tombent au bon moment.
ATTRAPEZ-LES TOUS !
Mais au fond, pourquoi faire tout ça ? Et bien parce que Theatrhythm Final Fantasy : Curtain Call demeur comme son aîné un concentré de fan-service dans lequel vous voudrez tout débloquer et monter tous les persos au maximum. Du moins, c'est ce que souhaite Indies 0. Chaque morceau terminé vous rapporte des points Rythmia qui débloqueront de nouveaux personnages parmi la soixantaine disponible, des morceaux EMS, des bruitages supplémentaires. Mais là encore, Curtain Call vient jouer le paliatif puisque vous obtiendrez du nouveau contenu tous les 250 points et non plus tous les 500 points, ce qui rend la course beaucoup plus attractive. Collectionnite toujours, vous pourrez récolter des cartes à l'effigie de personnages et créatures des différents épisodes, cartes qui serviront d'ailleurs à améliorer la progression de vos héros (rendue encore plus facile donc).
