Un peu passé inaperçu en 2011 face aux mastodontes du genre qu’étaient Just Dance 3 et Dance Central 2, DanceStar Party était pourtant la réponse de Sony à Ubisoft et Microsoft en termes de jeu de danse musical. Sans être révolutionnaire, le jeu avait quelques arguments solides pour plaire aux amateurs du genre, mais surtout aux fans rescapés de SingStar. Car s’il y a bien un atout que Sony Computer Entertainment a su mettre en avant, c’est la possibilité de ressortir son micro SingStar afin d’accompagner vocalement les copines, ou les copines, qui se déhanchent devant le téléviseur. DanceStar Party Hits ne déroge donc pas à cette règle d’or et l’on va pouvoir pousser la chansonnette grâce aux 40 nouvelles chansons qui ornent la galette. Si l’on retrouve des artistes de choix, festivement parlant j’entends, tels que Lady Gaga (The Edge of Glory), One Direction (What Makes You Beautiful), Gwen Stefani (Hollaback Girl) ou bien encore les Pussycat Dolls (Buttons), le reste des chansons lorgnent davantage vers le R’n B obscur purement américain que les hits que l’on peut entendre à la radio ou en boîte de nuit. C’est un peu l’une des faiblesses de ce DanceStar Party Hits qui ne parvient jamais à transcender le joueur français, un peu perdu face à ces musiques sorties de nulle part.
Danse avec les Stars
En termes de look et d’habillage, pas de quoi non plus faire un Moonwalk, DanceStar Party Hits reprend les bases de son prédécesseur, qui s’inspirait déjà fortement de Just Dance. En gros, un coach filmé en live vous donne le tempo de la chorégraphie, tandis que des icônes défilent en bas pour vous indiquer la pose à réaliser. Ubisoft l’a déjà fait et apporte avec lui une touche fluo absolument fetsive. Il y a certes le clip original qui passe sur le côté, mais il apparaît dans un écran tellement petit que l’on n’a guère le temps de s’attarder dessus. Et puis quitte à copier sur le voisin, autant repomper les mêmes erreurs comme cette reconnaissance hasardeuse du PS Move, qui n’oblige pas vraiment le joueur à donner de sa personne pour véritablement exploser les scores. D’aucuns diront que c’est mieux ainsi et que l’exigence d’un Dance Central peut se révéler être un frein pour le fun. C’est vrai. Après tout, les joueurs peuvent aujourd’hui choisir entre ces deux grosses licences, ce qui signifie en gros que DanceStar Party devra se contenter des miettes. C’est d’autant plus vrai que côté modes de jeu, il n’y a pas grand-chose d’épatant, la concurrence le proposant déjà dans leur contenu. Dommage.