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Un jeu par génération de consoles depuis la Super Nintendo : voilà dans les grandes lignes le background de la série Star Ocean, qui a ensuite choisi de squatter les consoles de Sony, à l'exception du quatrième opus, sorti d'abord sur Xbox 360 avant d'arriver sur PS3. Star Ocean V marque donc l'arrivée de la saga sur PS4, et ce en exclusivité. L'occasion pour un nouveau public de découvrir une licence qui a préféré se concentrer sur sa fanbase préexistante ces dernières années. Star Ocean V : Integrity and Faithlessness se déroule donc entre le deuxième et le troisième épisode de la saga, sur une planète nommée Faycreed, plusieurs siècles après l'abandon de la Terre. Fidel Camuze est le héros de cette nouvelle aventure, aux côtés de son amie d'enfance Miki. Il est le fils du capitaine de la ville de Sthal, qui lui a appris à manier l'épée comme personne. L'histoire commence alors que le royaume de Resulia, auquel Sthal appartient, est déstabilisé par l'apparition d'étranges monstres et les escarmouches incessantes d'un groupe de bandits. Difficile d'en savoir plus à l'heure qu'il est, et ce n'est peut-être pas plus mal.
Les environnements ne sont peut-être pas très détaillés ni très animés, mais l'affichage en 60 fps est très stable, y compris pendant les combats
Car après avoir terminé le tutoriel, notre démo nous emmène dans une autre partie du jeu, en plein coeur d'un donjon, plusieurs heures après le début du jeu. Fidel et son amie Miki se sont vraisemblablement trouvés quatre compagnons de voyage. Tous les six sont affichés simultanément à l'écran. C'est d'ailleurs une des qualités du soft de tri-Ace : celui-ci semble tenir la route techniquement. Les environnements ne sont peut-être pas très détaillés ni très animés, mais l'affichage en 60 fps est très stable, y compris pendant les combats, et les développeurs ont réussi à trouver un rendu satisfaisant pour leurs personnages. Ces derniers disposent donc de leur style de combat propre. Fidel est un spadassin, Miki utilise la glypturgie défensive tandis que Fiore se sert de son équivalent offensif. Quant à Emmerson et Victor, ils attaquent respectivement l'ennemi avec une arbalète et un duo de lames. Enfin, Anne est la seule combattante au corps-à-corps. Comme nous l'avons dit plus haut, tri-Ace a souhaité mettre l'accent sur la fluidité pour ce nouvel opus. Il n'y a donc plus de rupture entre l'exploration et les combats. Il suffit de s'approcher d'un ennemi pour l'engager (et il est donc parfois possible de ne pas se battre en évitant les adversaires sur la map). Une fois au cœur de la mêlée, une arène se dessine, et le joueur peut changer de personnage à la volée via un simple bouton. Vos camarades que vous ne contrôlez pas prennent alors leurs décisions en fonction d'un certain nombre de rôles que vous pouvez débloquer et leur assigner. Il vous revient alors de mixer les avantages de plusieurs rôles pour tailler à chacun de vos équipiers un profil de combat sur mesure, avec un minimum de failles.
FLUIDITE ET VARIÉTÉ
Manette en main, on retombe sur du combat en temps réel. Chacun des héros peut choisir deux capacités à utiliser en cours d'affrontement. Elles peuvent être magique ou physique et prendront une forme différentes à courte et à longue distance. De plus, le niveau de puissance d'une attaque peut également être modifié. La résolution des combats se base d'ailleurs sur un système de shifumi entre attaque légère, attaque puissante et garde ; il faudra donc s'adapter à la posture de chaque ennemi pour un maximum d'efficacité. Visuellement spectaculaires, les combats demanderont cependant aux novices un temps d'adaptation pour lire au travers des dizaines d'effets pyrotechniques déclenchés à chaque attaque. Le tout demeure néanmoins très fluide, comme nous l'avons dit plus haut. Ce premier contact s'avère donc globalement positif, avec un système de combat toujours très pointu et qui offre pas mal de possibilités tactiques. On attendra toutefois le 1er juillet pour émettre un avis définitif sur le rythme de l'aventure, le système de crafting (qui n'était pas accessible), l'intelligence artificielle des coéquipiers et l'importance des rôles notamment.
