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Test également disponible sur : X360

Test Burnout Revenge

Test Burnout Revenge
Les Notes
15 20 note multi-utilisateurs Burnout Revenge 4 5

Burnout Revenge sur Xbox 360 n’est pas la claque graphique qu’on espérait tous. Certes, sur un écran HD, le jeu brille de mille feux grâce à une luminosité accrue et une netteté quasi impeccable mais d’un point de vue purement technique, rien n’a été ajouté ni même amplifié et cette mouture ne profite pas vraiment des véritables capacités de la console. Il n’en demeure pas moins un jeu de courses arcade aux sensations grisantes, doté d’une réalisation qui tient bien la route. Dispensable pour ceux qui ont déjà les versions PS2 ou Xbox, Burnout Revenge s’impose comme un premier choix pour ceux qui ne connaissent pas ce volet et qui possèdent une Xbox 360.


Les plus
  • Embranchements multiples
  • Sauts vertigineux
  • Encore plus rapide
  • Décors urbains
  • Bande originale toujours aussi décapante
Les moins
  • Peu d'améliorations graphiques
  • Mode ‘Panique dans le trafic’ dispensable
  • Toujours pas de musique en multi
  • Un Burnout 3.5
  • Loadings longuets


Le Test

Burnout Revenge meilleur que Burnout 3 : Takedown ? Il y a à peine six mois, les fans de tôles froissés se posaient encore la question, à l’aube de sa sortie sur Xbox et PS2. Si ces derniers ont depuis trouvé la réponse, ils peuvent désormais se demander si la version Xbox 360 du titre apporte réellement quelque chose de nouveau. On vous dit tout dans les paragraphes qui suivent.


A peine plus beau que Burnout 3 : Takedown (il faut dire qu’il était difficile de faire mieux), le nouveau Burnout se veut plus agressif que jamais et manifeste ses intentions dans son titre. Après un épisode introduisant la notion de Takedown (entendez par-là faire voler vos adversaires dans le décor), c’est désormais la revanche qui occupe le devant de la scène. Pour se faire, les circuits se sont urbanisés et, à part quelques voies rapides sur le périphérique, c’est principalement en ville qu’il faudra se battre, dans un trafic revu à la hausse et des routes pas toujours très larges. Ces routes ne sont d’ailleurs plus uniques, et c’est là l’une des grandes nouveautés de Burnout Revenge. Chaque circuit dispose en effet de plusieurs embranchements et d’autant de raccourcis à découvrir pour gratter de précieuses secondes. Plus que de simples routes parallèles, ces différents chemins iront jusqu’à se croiser pour apporter leur lot de sensations, et il n’est pas rare de se prendre un adversaire de plein fouet à plus de 300 km/h. Pour éviter ce genre de clashes spectaculaires, des rampes de sauts improvisés font également leur apparition et passer plusieurs secondes à quelques mètres du sol jusqu’à atterrir sur une précieuse voiture ennemie pour réaliser le nouveau Vertical Takedown sera bientôt chose courante.

 

La goutte d’eau qui met le feu aux poudres

 

Circuits plus encombrés et vitesse accrue, il parait bien difficile de survivre dans cette jungle moderne. Cette difficulté, c’est aussi celle qui a jusque-là fait le charme de la série des studios Criterion et slalomer entre les voitures procurait un sentiment de jouissance non négligeable. Pour rendre le titre plus accessible et viser un public plus large, Electronic Arts nous retire malheureusement ce sentiment en transformant les petits véhicules du trafic en simples mouches pouvant s’écraser sur votre pare-brise. Telles de vulgaires boîtes d’allumettes, les voitures civiles se poussent en effet sans la moindre rayure sur votre carrosserie et mis à part les véhicules lourds et la circulation en contre sens, peu d’entre eux viendront vous bloquer le chemin, allant même jusqu’à vous attribuer plus de boost pour vos erreurs. Seul intérêt de ces poussettes autorisées, la possibilité de propulser un innocent dans le derrière d’un adversaire afin de lui faire goûter la barrière de sécurité et ainsi lui repasser devant. Une possibilité qui rend l’accident volontaire acceptable, même si la pilule serait passée plus facilement ne serait-ce qu’en limitant le nombre d’erreurs tolérées. Malheureusement, non seulement ce n’est pas le cas, mais surtout le mode "Panique sur le trafic" ne se focalise que sur cette seule et unique possibilité. Burnout Revenge se résume alors à un simple jeu de bowling où vous vous contenterez de foncer dans le tas sans aucune technique. Un mode vite dispensable et qu’on s’obligera à exécuter dans le seul objectif de débloquer les circuits suivants.

 

Chérie, ça sent le brûlé

 

Passée cette déception et une fois des circuits plus complexes débloqués, le charme de Burnout agit de nouveau et on redevient vite tout feu tout flamme. Les courses s’enchaînent, les heures défilent lors de notre tour du monde et les explosions viendront vite illuminer des accidents toujours plus spectaculaires. Le crashbreaker apparu dans le mode Crash de Burnout 3 : Takedown deviendra d’ailleurs disponible en course pour peu qu’il vous reste assez de nitro à carboniser et, au-delà des aftertouch takedowns, ce sont désormais des revanches explosives qui vous permettront d’atomiser jusqu’à cinq véhicules adverses en simultané. Les récompenses pour ce genre d’exploit viendront alors côtoyer les défis régionaux et il faudra compter une bonne vingtaine d’heures pour espérer venir à bout du titre incluant également un tout nouveau mode crash. Très aérien, celui-ci a subi un sérieux lifting et il faudra apprendre à choisir les véhicules les plus efficaces pour chaque épreuve, en prenant en compte leur degré d’explosion mais aussi leur poids pour mieux résister à un vent qui a désormais son rôle. Plus techniques, ces accidents aussi spectaculaires soient-ils restent tout de même au second plan et on préférera écumer les routes sur des circuits qui demanderont pas mal de kilomètres avant d’en connaître tous les secrets.

 

Malgré ces nouveautés et un effet de vitesse ahurissant accru par les papiers gras se levant et des routes étroites bien chargées, Burnout Revenge ne séduit pas aussi vite qu’a pu le faire son prédécesseur et il faudra persévérer un minimum pour retomber pleinement sous l’emprise. Une fois conquis, on ne lâche par contre plus la manette et on en oublie vite le mode "Panique dans le trafic" venant froisser la belle carrosserie de la série Burnout. Si certains ne manqueront pas de préférer Burnout 3 : Takedown pour sa conduite plus stratégique et ses espaces ouverts, Burnout Revenge reste un très bon titre que les fans ne peuvent manquer.





Laurent Moreaux

le jeudi 23 mars 2006
18:17




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