Difficile de savoir comment appréhender NBA Live 07. Doit-on le faire nécessairement par comparaison avec les moutures sur les autres supports ou plutôt vis à vis de l’édition de l’année dernière sur Xbox 360 ? Si l’on privilégie ce dernier aspect, des progrès notables ont été effectués. En effet, cette version est presque aussi exhaustive que sur les autres supports. S’il manque l’anecdotique "1 contre 1", les concours de tirs à trois points et de dunks, le "All Star Week-End" ainsi que le fameux mode "Dynasty" fêtent ainsi leur grand retour. De mémoire, ce dernier mode permet de prendre le contrôle d’un club et d’en gérer tous les aspects durant 25 années. Un chouia plus complet, il faudra désormais prendre en compte la gestion de la fatigue ainsi que le moral de vos poulains pour assurer la cohésion de l’équipe. Enfin, notons tout de même la présence pour la seconde fois consécutive et exclusive à la 360 d’un éditeur très exhaustif pour créer un joueur de la tête aux pieds toujours aussi complet
Le savoir-faire en matière de réalisation des équipes d’Electronic Arts n’est plus à démontrer et NBA Live 2007 flatte en toute logique la rétine. Les replays mettent bien en valeur la modélisation et notamment celle du visage, criante de vérité. Leur musculature est plus saillante et on voit très bien les gouttes de transpiration perler sur leur corps. Les entraîneurs ont bénéficié du même soin et le public est également modélisé en trois dimensions. Bref, il y a un véritable travail d’ambiance et tout a été mis en œuvre pour que chaque match devienne un grand spectacle, avec la présentation des joueurs par le speaker, la foule en délire ou encore le jeu des ombres et lumières. Un véritable show délicieusement accompagné par les excellents commentaires d’Eric Besnard et de son collègue George Eddy. Même les temps de chargement sont interactifs, pendant lesquels on peut s’exercer à quelques tirs en attendant que le décor se construise pour une meilleure entrée en la matière. Toutefois, le titre n’est pas exempt de défaut sur ce point là. Si les joueurs sont bien animés, il n’y a pas de réelle transition lorsque l’on passe d’un type de mouvement à un autre. Un phénomène tout aussi incohérent que la gestion des collisions puisque un joueur pourra "empiéter" sur le corps d’un autre.
Le haut du panier ?
Coté gameplay, le bilan est tout aussi mitigé. Si les temps-morts s’effectuent en temps réel et que les Superstar Move assurent (aléatoirement) le spectacle, le reste n’est pas exempt de reproche : les joueurs sont d’une lenteur excessive et le rythme de la partie en pâtit, la défense s’organise très mal au point que l’on se retrouve souvent à plusieurs joueurs contre un seul de ses défenseurs. D’ailleurs, réussir à défendre son panier est une vraie prouesse pour ne pas parler de miracle. Un constat d’autant plus regrettable puisque les autres versions du titre ont évolué dans le bons sens et que de nombreuses améliorations nous passent sous le nez. Le X Factor ou ne serait-ce que les passes sans contrôle auraient pu par exemple donner un peu plus de peps. La version Xbox 360 se démarque toutefois par son mode online exclusif. Bien que les modes de jeu restent traditionnels, on peut tout de même jouer en coopération 2 contre 2. Des possibilités que l’on écarte toutefois très rapidement puisque le service accuse de nombreux temps de latence. Si ce n’est pas pour le jeu, l’intérêt pour les fans est décuplé par les features labellisées ESPN. Les mises à jour des effectifs sont systématiquement effectués après chaque véritable transfert et des émissions sont disponibles et sont actualités toutes les 20 minutes.